Le temps du couteau : l’arme et le signe de l’ensauvagement français

poignard

L’arme blanche est à la mode. Elle est volontiers utilisée en France lors des vols avec violence et lors des agressions plus ou moins « gratuites ». Souvent cité, le chiffre de 120 agressions au couteau par jour est déjà ancien et, bien sûr, discuté. En 2022, la journaliste de TF1 Caroline Quevrain écrivait que « ces chiffres de l’INSEE, datant de la période 2015-2017, sont à considérer avec prudence » et qu’« aucune donnée récente ne permet d'ailleurs de confirmer cette tendance ».

Souci d’objectivité ou politique de l’autruche ? Alain Bauer lui répondait trois jours plus tard que « la tendance est assez mauvaise », car « il est plus facile de trouver une arme dite "blanche" qu'un revolver ou une kalachnikov ». De même, le dernier numéro de l’officiel bulletin Conjoncture, édité par le ministère de l'Intérieur, note qu’en octobre 2023, « les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus […] se situent à des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant le premier confinement de 2020. […] Les homicides des trois derniers mois augmentent par rapport aux trois mois précédents. » La part de l’arme blanche doit mathématiquement augmenter en proportion.

Des faits pas si divers

Les faits eux-mêmes parlent. Outre l’assassinat de Thomas à Crépol, devenu emblématique de l’insécurité, on peine à recenser toutes les agressions au couteau qui ont eu lieu, ces dernières semaines, en France. Saint-Disiez, Valence, Péronne, Garges-lès-Gonesse, Amboise, Toulouse, Brive-la-Gaillarde : tout le territoire est concerné. Les victimes, ce sont vous et moi : un jeune homme, une femme, un couple de retraités, des adolescents, un quinquagénaire…

Si quelques « jeunes » s’entretuent lors de règlements de comptes entre bandes, la quasi-totalité des coups de couteau fait des victimes « de souche ». Sans qu’on sache s’il s’agit de hasard, de fatalité ou de racisme anti-Blanc.

Sans remonter jusqu’à la secte des Assassins (et pourtant… ce mélange d’islam, de haschich et de meurtres au poignard a quelque chose de très actuel), écoutons le sensé et mesuré Jérôme Fourquet, dans Le Point : « Dans l’imaginaire collectif, le couteau renvoie à la guerre d’Algérie et au fameux "sourire kabyle", ou plus récemment aux attentats islamistes […] Le recours au couteau crée dans l’opinion un continuum entre délinquance et terrorisme islamiste. » En effet, en 2019, un tiers des attentats djihadistes commis en France l’ont été à l’arme blanche.

Pour Fethi Benslama, les décapitations filmées par les terroristes de Daech étaient d’abord des égorgements. Et de préciser : « Le rite de l’aïd-el-kébir [où le père de famille égorge un mouton] est fondateur chez les musulmans, c'est la fête la plus importante de l’islam. […] Nous avons affaire ici à un écho perverti et destructeur de cette fête. »

Les médias ont tellement assimilé les égorgements à un fait culturel exogène qu’ils ont inventé une périphrase, propre sur elle, pour gommer cet aspect gênant : « poignardé à la gorge ». Prêts pour un nouveau tour de France ? Voici un florilège de faits récents à Paris, Saint-Michel-sur-Orge, Nîmes, Lens, Épinay-sous-Sénart, La Défense… Des faits pour lesquels des médias aussi divers que Paris Match, Le Télégramme, Europe 1 ou Ouest-France ont utilisé la terminologie « neutre ». Pourtant, les journalistes connaissent le mot juste, puisque dans les rares cas où la victime est « d'ailleurs » et l’agresseur « de souche », comme avec la fameuse affaire du « jardinier » agressé, ils utilisent soudain le mot « égorger ». Ainsi du quotidien 20 Minutes : « Un septuagénaire du Val-de-Marne tente d'égorger un homme en criant des insultes racistes ».

Le couteau, la marque de la décivilisation

Patrick Cohen, de C à vous, nous répondra que le couteau, c’est bien connu, est suisse ; qu’il s’en fabrique à Thiers depuis des siècles. Isabelle Veyrat-Masson, du CNRS, que le poignard est shakespearien : c’est l’arme utilisée par les époux Macbeth. Que, donc, l’arme blanche est une arme des plus européennes. Malgré toute leur bonne volonté, ils ne réussiront pas à cacher que cet ensauvagement dont l’arme blanche est le symbole — « Ce recours au couteau porte la marque d’une décivilisation », dit Jérôme Fourquet — est un malheur supplémentaire que nous devons à l’immigration.

Samuel Martin
Samuel Martin
Journaliste

Vos commentaires

18 commentaires

  1. Il y a quelques mois on a obligé les Français à déposer leurs armes dans les gendarmeries et commissariats. Les couteaux n’étaient pas alors des armes ? Ils ne le sont devenus que depuis ?

  2. Il y a couteau et couteau. Peut on comparer l’Opinel ou le couteau Suisse que tout promeneur peut porter sur lui et qui n’a de but que de trancher un objet ou un aliment aux couteaux des délinquants dont la destination et donc la taille sont différents. On nous parle de QR codes pour pouvoir circuler dans Paris aux prochains JO, mais a t on penser à installer des portiques (ou des inspections de véhicules) pour détecter la présence d’objets dangereux? Mr Nunez pourrait il nous apporter une réponse.

  3. Chaque pays vient avec ses traditions. Et Macron est pour le respects des traditions, lorsqu’elles ne sont pas françaises.

  4. Si tous les crimes ne sont pas le fait des musulmans ;la totalité des homicides à l’arme blanche leur sont par contre imputables.

    • C’est pour cette raison qu’il n’a pas été demandé de rapporter les armes blanches dans les gendarmeries et commissariats de police.

  5. Zemmour a raison il va encore être attaquer pour avoir dit la vérité, ce sont toujours les mêmes qui tuent et toujours les mêmes qui sont tues, ça suffit,trop c est trop, les mondialistes se servent d eux et les laissent faire pour nous anéantir, c est dans leur plan

  6. Tant qu’on ne qualifiera pas de « terroristes » ces agresseurs isolés, mais cependant tous reliés par la même idéologie d’islamifier la France, on les laissera courir dans la nature en attendant le prochain  » fait divers ».

  7. Le mot égorgement dérange . En France pour tuer le cochon , on égorgeait les porcs . Et les porcs , on sait bien que c’est ce que nous sommes pour une partie des «  français » de papiers.

  8. Je vais être, encore, censuré, mais qui se sert de couteaux sinon « des Français-quelque chose ? Je précise, parce que sinon je vais être traité de raciste que si tous les franco-musulmans ne sont pas des loubards, les actes au couteau sont tous le fait de franco-musulmans. La liste serait trop longue à énumérer, sachez seulement qu’il y a, dans ce pays,120 attaques au couteau par jour.

  9. Le jardinier est accusé ? Depuis combien de temps ces deux racailles venaient l’emm*rder ? le fait de filmer n’est-ce pas de la préméditation et de l’incitation à la haine ? C’est vrai, il coupable car blanc.

  10. Darmanin va exiger avec la plus grande fermeté que les couteaux vendus sur le territoire de la République soient dépourvus de lames, si cela ne suffit pas, il ordonnera la suppression des manches.

  11. Nous savons tous qui manient les couteaux chez nous , maintenant si c’est « tendance  » faudra qu’on en ai tous un pour être à la page .

  12. Après, il faut être lucide. Il y a déjà trop de couteaux dans les mauvaises mains pour que les braves gens puissent se permettre de sortir sans.

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