Le « fait religieux en entreprise » : l’islam au cœur des conflits
La religion prend de plus en plus de place, au travail. Telle est la conclusion du rapport annuel sur le « fait religieux en entreprise », publié ce jeudi 21 novembre par l’Institut Montaigne. Les comportements ou événements à dimension religieuse n’ont jamais été si fréquents, puisque 71,3 % des personnes interrogées disent en avoir été témoins, contre 66,7 % il y a deux ans. Soit le plus fort taux depuis la mise en place du baromètre en 2013. Si, « dans une majorité d’organisations, la présence du fait religieux est encadrée et gérée sans difficultés importantes, note l’auteur du rapport, les dysfonctionnements, les tensions et les conflits se concentrent dans une minorité d’entreprises qui augmente ».
Bien évidemment, ce n’est pas « la » religion dans son ensemble qui est en cause, ici. Toutes les fois ne sont pas sources de conflits dans une même proportion. « La place de l’islam croît, observe l’auteur de l’étude. Cette religion est à présent impliquée dans plus de 8 situations sur 10. » Son taux d’implication est de 81 %, contre 73 % il y a deux ans encore. En retrait, le catholicisme est, lui, présent dans 19 % des cas. Le profil type du fauteur de troubles est établi : il s’agit des « hommes jeunes, peu qualifiés et de confession musulmane ». Ce sont eux « les plus impliqués dans les situations problématiques (tensions, conflits, etc.) ». Sincèrement, on s’en doutait un petit peu.
«L’islam est la religion la plus représentée», précise le rapport, qui évoque sa présence dans 81% des situations,
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Cette surreprésentation de la religion musulmane se manifeste dans le port de signes religieux, en très forte progression (36 % en 2024, contre 19 % en 2022). Il s’agit du « fait religieux » observé au travail le plus fréquent, devant les absences et aménagements du temps de travail (27 %, comme en 2022). Le comportement négatif vis-à-vis des femmes est également cité comme un phénomène désormais majeur. Celui-ci se caractérise généralement par le refus de serrer la main des salariées et de travailler avec ou pour des femmes. En 2024, 15 % des salariés interrogés ont été témoins de tels comportements, contre 13 % en 2022. Et selon le baromètre, « les faits et comportements négatifs à l’égard des femmes ne se retrouvent que parmi les faits religieux musulmans ». Avis à nos militantes féministes.
Le bon sens de certaines « discriminations »
En parallèle, le baromètre de l’Institut Montaigne indique que les comportements religieux associés à l’islam sont beaucoup plus souvent « perçus négativement » que ceux des autres religions. Quoi de plus normal, au vu des troubles générés par certaines pratiques ?
On y apprend aussi que ce sont très majoritairement (71 %) les salariés musulmans qui se disent victimes de discrimination à l’embauche. Comment s’en étonner ? En 2015, déjà, un autre rapport de l’Institut Montaigne témoignait de la peur des recruteurs de voir des convictions et pratiques cultuelles devenir « problématiques pour l’environnement professionnel ». Est-il légitime de demander à un patron, dans le choix de son personnel, de ne pas se soucier du bon fonctionnement de son entreprise ? Sur la question du voile, la Cour de justice de l’Union européenne a tranché dans un arrêt rendu en juillet 2021 proclamant que la « volonté d’un employeur d’afficher une politique de neutralité politique, philosophique ou religieuse peut constituer un objectif légitime » et que l’interdiction du port de signes religieux se justifie par le besoin « de prévenir des conflits sociaux ». Amen.
La Cour de justice de l’UE estime que l’employeur peut interdire le port du voilehttps://t.co/NXeO4fqoVw pic.twitter.com/5bLA6CmtJG
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 13, 2022
Outre l’orthodoxie islamique toujours plus problématique, l’autre sujet d’inquiétude avancé par ce baromètre 2024 porte sur la communauté juive. Le rapport note, en effet, « une forte progression de la stigmatisation à l’encontre des salariés de confession juive ». Ces derniers ont subi la plus forte dégradation de leurs conditions de travail en un an.
Vous voyez un rapport entre les deux sujets ? Il y aurait un lien entre stigmatisation des Juifs et radicalisation des pratiques islamiques sur le lieu de travail ? Mais enfin, où allez-vous chercher ça ?
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société
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34 commentaires
Etonnant, il semblerait que c’est, une fois de plus, l’islam qui pose problème. Probablement une confirmation de l’islamophobie de la France ? Ben voyons …
Nous avons des problèmes qu’avec cette religion qui veut nous imposer par des provocations et des menaces cet islam qui n’a rien à faire en France avec ces gens si vous montrez que vous avez peur face à eux vous êtes cuits il ne faut surtout pas leur faire des cadeaux de mollasson
Faites manger du porc à la cantine, et des crevettes, aux juifs, rien que pour voir.
(mes amis juifs mangent du porc, mais, d’après ce qu’ils disent ils sont exception)
Triste constat
Les dirigeants d’entreprises sont comparables aux enseignants, en ce sens qu’ils ont donné à certains la verge pour se faire battre
les patrons semblent -je dis bien semblent- avoir des problèmes après avoir recruté des employés de confession musulmane , et il semblerait que ce soit un fait récurrent….dans ce cas pourquoi les ont ils embauchés…..?
A pleurer , encore en activité j’avais indiqué à mon DG et à la DRH qu’un salarié venait sous les fenêtres de mon bureau faire ses dévotions …on ne peut rien faire ….Un syndicat de cette même boite et dont le sigle se termine par TC a été complètement noyauté par des travailleurs croyants en toute connivence .
Dans une très grande entreprise que j’ai connu un secteur essentiel a été progressivement pris par des ouvriers de confession actuellement en question ce qu’ils ont commencé par demander un local particulier puis a certaines heures l’arrêt total du travail.
Un patron du privé peut (encore) faire ce qu’il veut chez lui. Dans la fonction publique, le « pas de vaguisme » règne… et c’est le règne des accommodements sous peine d’absentéisme, ou parfois de menaces à peine voilées (sans mauvais jeu de mot).
Il est dit pour minorer la chose « un certain islam », non ce n’est pas « un certain », c’est l’islam tout court qui est soumis aux directives de leur dieu Allah, transmis par son prophète et écrites dans le coran. Un point c’est tout et si tous les musulmans ne sont pas des islamiste, c’en est quand même le réservoir, car tous les islamistes son musulmans.
Je ne vais plus dans les magasins où on accepte que des femmes travaillent voilées. C’est ma façon de résister à l’emprise d’une certaine réligion .
Vous avez tellement raison M. Kast.
Pourquoi parler d’un « certain islam » alors qu’il s’agit tout simplement de l’islam.
Ces entreprises n’avaient qu’à pas embaucher ces personnes c’est tout.On va répondre en disant que c’est de la discrimination, mais encore faudrait-il prouver la chose. Un patron a encore le droit de recruter qui il veut selon les critères qu’il s’est choisis.Si un employeur décide de ne pas recruter une femme plutôt frêle qui postule pour poser des bordures de trottoir de 80 kg dans on entreprise de travaux publics, ce sera évidemment discriminatoire à cause du physique de la femme afin de ne pas gêner la bonne marche de l’entreprise,et bien là, c’est la même chose,un patron se fiche totalement de la religion du moment que ça reste dans la sphère privée.Quand est-ce que les gauchistes comprendront cela ?
Exact.
Déjà dans les années 80/90 dans certaines entreprises, avec tous les syndicats de l’époque, à Roissy CDG il y avait un salle de prière dédiée, louée par mon entreprise SAPSER. Aux heures de prières, en plein taf sur des vols comme TWA 800, 727 PanAm Tel-avive et autres tout aussi bien stufés, certains, pas tous, mais toujours les mêmes, allaient tranquillement faire leur prière et revenaient quand le gros du taf était fait. Faire des remarques sur ce fait était très mal perçu par les intéressés et les syndicats.
C’est bel et bien « des faits religieux » impliquant des islamiques qui sont problématiques ! … Mais là aussi, c’est comme le nez au milieu du visage mais « pasdevagues » et « pasdesygmatisation » au soit disant « vivre ensembles » ! ? …
Le dicton : « A Rome, vis comme les Romains ! … » va devenir un « point de non retour » tellement la fracture devient de plus en plus douloureuse ! …
A Rome vit comme les Romains. Certes. Mais quand les Romains ont été remplacés par des Afghans, comment faut-il vivre à Rome ? Comme les Romains, ou comme les Afghans ?
Tout à fait
Oui, mais il semblerait qu’en France, ce soit les Français qui par lâcheté, doivent vivre comme les islamistes.
5 étapes dans l’islamisation d’un pays .
Discrétion
Victimisation
Revendication
Intimidation
Domination