La Manif pour tous rappelle que la dignité de la femme n’a pas de frontière

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Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, des jeunes de la Manif pour tous ont organisé, mardi, à Paris, une campagne pour dénoncer la marchandisation du corps féminin. Des codes-barres sur le ventre, elles portaient le panneau « GPA : commander = exploiter ».

Ludovine de La Rochère, la présidente de l'association, en a profité pour rappeler ces fondements essentiels mais pourtant niés par notre consumérisme et notre matérialisme : « On ne négocie pas avec la dignité des femmes à travers le monde. ». L'actualité récente qui a mis en lumière la pratique des mères porteuses en Ukraine, dans cette « usine à bébés », prouve combien cette pratique d'exploitation de la misère des femmes, victimes d'un business sordide, est incompatible avec la dignité des femmes qui est célébrée ce 8 mars.

Ludovine de La Rochère demande donc aux candidats l'abolition universelle de la gestation pour autrui. « À cinq semaines du premier tour de l’élection présidentielle, nous demandons aux candidats de se positionner clairement, sans recourir au “en même temps”. » Elle dénonce cette hypocrisie qui revient à de la légalisation déguisée : « Reconnaître les filiations d’intention résultant de GPA à l’état civil français, c’est reconnaître de facto la GPA : cela revient à une légalisation déguisée. Tout ce qui favorise de près ou de loin cette pratique intolérable doit être combattu. C’est ce qui nous permettra d’en finir avec ce scandale qui fait tant de victimes dans le monde. »

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Les caprices des occidentaux demeurent le principal facteur de l’exploitation des femmes dans le monde. Prostitution, trafic d’organe, GPA…
    Ici ont avorte, on refuse la procréation (trop difficile et ça déforme le corps), on achète alors le corps des autres humains.

  2. A la question posée par Ré-zoré : « Quelle différence entre louer son sexe dans la prostitution et louer son ventre pour en vendre le produit ». Je dirai que la prostitution (libre de la femme) même si j’y suis contre par morale, elle ne concerne que la femme. Mais la GPA induit un produit, et un enfant n’est pas à considérer comme un produit, surtout quand c’est la Politique qui s’en mêle., avec des objectifs maçonniques non dits.
    Avec GPA bientôt la moitié des femmes vont en faire un emploi….

  3. Voila après mure réflexion ce que craint le plus l’orthodoxie de la Russie de Poutine avec son Pope. L’Otan et ses ogives, la Russie avait de quoi se défendre, mais sur ces Lois sociétales, c’est une nouvelle guerre de Religion à sa porte, et depuis un Etat qui était Russie depuis 1000 ans. Le Wokisme de cette obédience, est tout le problème empêchant la paix, si les accords de Minsk ne sont pas appliqués à la Lettre…

  4. Pas de GPA chez nous certes mais ailleurs, Vive la liberté !!! Quand est ce que l’on regardera les choses en face avec honnêteté enfin ?

  5. Je n’ai pas entendu nos super féministes s’indigner de la marchandisation des corps des ukrainiennes qui portent les enfants de quelques français capricieux ? D’ailleurs, quel est le statut de ses enfants lorsqu’ils sont « importés » en France ? et Ses soit disant mères pleurnichardes qui utilisent ces méthodes illégales, seront-elles condamnés. Ce sera facile, elles ont pleurniché à visage découvert dans nos médias ….

  6. Quelle différence entre louer son sexe dans la prostitution et louer son ventre pour en vendre le produit ?? Les deux sont basés sur la cupidité et la misère humaine.
    D’un côté on nous bassine avec l’égalité homme femme et de l’autre on utilise le corps des femmes comme moyen de satisfaction moyennant finance. De qui se moque-t-on dans cette époque de moralisateurs et de « professeurs de vie quotidienne » ? La dictature du bonheur moderne mériterait un référendum .

  7. Autrefois, pour faire tout ce que madame ne pouvait pas où ne voulait pas faire on avait des bonnes, des cuisinières, des nourrices, des domestiques, en général filles pauvres qui pour fuir leur misère acceptaient de se « placer » pour manger et avoir un toit. Grace au modernisme, plats congelés, aspirateurs, machines à laver, etc…, on les a fait disparaître. Mais la misère reste. Ne pouvant plus louer leur bras on les pousse à louer leur ventre. La société a fait un grand bon en avant…

  8. Merci Bd Voltaire de nous relater tout ce que l’on oublie de nous faire savoir. Vous êtes désormais le seul journal que je lis.

  9. J’aimerais bien que l’on m’explique pourquoi pendant des décennies on a insisté sur le contact mère-enfant pendant la grossesse (par la voix et les caresses), et sur l’allaitement au sein, mais que l’on affirme maintenant que retirer un bébé à sa mère porteuse dès la naissance et le confier à une autre femme ou à deux hommes ne pose aucun problème.
    Tout comme on a encensé les « nouveaux pères » mais l’enfant d’une paire (et non un couple) de lesbiennes peut s’en passer !

  10. Le coût de la GPA ukrainienne, 35000 € avec ovocyte et 50000 € sans ovocyte..
    Il y a un directeur de Radio qui en a acheté 2 aux US, cela devait faire une jolie somme!
    Achat sur catalogue comme les fringues sur La Redoute.. Adolph l’a rêvé, les progressistes l’ont fait.. Vous savez que la « bien pensance » fustigeait les nourrices des bourgeois du 19 ème et début 20 ème? On a critiqué l’ancien monde pour faire pire… !

    • Qui gagne à l’organisation de ce trafic juteux qui rapporte moins de 18000 euros à la mère porteuse Ukrainienne et qui est payé deux fois plus. Qui sont les start- ups « passeurs d’anges » qui ont organisé ces filières ? On aimerait que Médiapart ou d’autres enquêtent sur ces affaires.

  11. Dans cette affaire de GPA, ce n’est pas la femme qui loue son ventre qui me préoccupe.
    Après tout, la femme qui loue son ventre le fait pour de l’argent. Un argent dont elle a sans nul doute besoin mais le gagner de cette façon pose quand même un problème moral.
    Passer commande d’un enfant.
    Prendre livraison de l’enfant commandé.
    Franchement, ça me gêne.

  12. Le Point a révélé à propos des mères porteuses ukrainiennes que « Chaque GPA rapporte 350 euros d’allocation mensuelle et une rémunération finale de plus de 13.300 euros après l’accouchement. Pour sa part, Olga gagnait moins de 120 euros par mois en tant que serveuse et espère ouvrir un café grâce à ses “honoraires” de 13.300 euros…Le fric de la société libertaire, toujours la même raison !

  13. Je risque le HS mais dans le contexte actuel je me demandais où sont passées les amazones ukrainiennes aux sein nus dites femen et qui en voulaient tellement à la France et ses « travers »de civilisation

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