Examens : face à la démagogie, l’UNI réagit
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La gauche, à travers l’association UNEF (Union nationale des étudiants de France), s’est encore une fois ridiculisée par la démagogie et l’irréalisme de ses propositions. En effet, par l’intermédiaire d’une tribune, l’association a réclamé le passage des examens en ligne, un minimum de 10/20 pour tous les élèves ; en d’autres termes, donner le second semestre à tous les étudiants. Des propositions très dangereuses, dont les aboutissants risquent d’impacter négativement la valeur des diplômes délivrés par les universités. De nombreuses problématiques apparaissent directement, rien n’empêche les étudiants de tricher avec le système d’examen à distance. Mais surtout, et plus inquiétant, un étudiant n’ayant pas obtenu des résultats satisfaisants sera mis au même niveau qu’un étudiant ayant validé de peu son semestre. Cela est injuste et remet en cause notre système méritocratique, de récompense du travail fourni.
L’UNI (Union nationale interuniversitaire), association étudiante défendant le mérite et l’excellence dans le système universitaire, a refusé cette perspective de nivellement vers le bas. Clément Armato, coordinateur régional, dénonce le caractère absurde des mesures proposées par l’UNEF au micro de Boulevard Voltaire. L’UNI a également communiqué, en ce 11 avril, sur ses positions concernant la tenue des examens. Une position pragmatique mais pas candide, sachant que des facultés ont d’ores et déjà acté la tenue d’examens en ligne, l’UNI souhaite imposer des « garde-fous » permettant ainsi de limiter les impacts négatifs de ce système. Ainsi, l’association créée en 1968 refuse strictement la mise en place d’un système de « note améliorable », mais également, la proposition de l’UNEF visant à offrir tout bonnement le second semestre. La tenue d’examens en ligne est autorisée dans le seul cas où l’université concernée peut garantir des conditions correctes à la fois techniques (connexion Wi-Fi, ordinateurs fournis) mais surtout éthiques (triche éventuelle, confirmation de l’identité de l’étudiant). Enfin, les établissements, dans la limite de leur possible, sont sommés de reporter les épreuves, de même que la sélection pour les étudiants de L3 et M1 (le mois de septembre est avancé).
Encore une fois, la gauche tente de profiter de la situation de doute pour imposer son idéologie égalitariste, en mépris total des conséquences néfastes sur les étudiants. Avec de tels dispositifs, nous pouvons craindre une baisse significative de la valeur des diplômes distribués et du niveau universitaire déjà tant décrié. Ce serait, en outre, le sacrifice de toute une génération. Dans ce marasme démagogique, les solutions apportées par l’UNI se doivent d’être entendues par le ministère afin de garantir la bonne tenue des examens.
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