Dans leurs vœux, nombre de maires font la promotion de la vaccination. Je ne partagerai leur avis que lorsque l'on aura vacciné le monde contre la pauvreté, le manque d'eau potable, l'épuisement des ressources... tous les maux bien plus anciens et biens plus mortels que le Covid-19.

Car 2 millions de morts sur 7.700 millions d'êtres humains ne sont en rien une pandémie. Les maladies liées à la misère et à la pauvreté (dysenterie, choléra, paludisme, tuberculose et même SIDA, car on ne meurt presque plus du SIDA, en Occident) sont-elles moins importantes pour ne pas être prioritaires, et pour nombre, le « vaccin » existe : accès à l'eau potable, hygiène et satisfaction des besoins alimentaires.

Un vaccin qui, à ce jour, n'empêche ni de contaminer ni d'être contaminé, ni d'être cas contact est-il conforme à la définition d'un vaccin ? À mon sens, non !

De même, tant qu'une maladie n'est pas caractérisée par des symptômes, est-on malade ? Je ne suis pas HIV positif, je n'ai pas la grippe, je n'ai pas la tuberculose, je n'ai pas d'infarctus, je n'ai pas de méningite (mais je pourrais les avoir !). Suis- je donc asymptomatique de tous ces maux ?

Suspect parce que l'on a croisé une maladie ? C'est un concept nouveau surprenant. S'il avait été imaginé du temps des grandes pestes, il aurait fallu brûler tout le monde ! Nous avons développé cela lors d'épidémies animales pour les élevages souvent industriels ou en batterie, sorte de politique de la terre brûlée en abattant un troupeau pour une bête malade. Le remède devient pire que le mal, en tout cas pour les non-malades.

Savoir raison garder et, pour cela, ne pas agiter les peurs pour ne pas créer de panique. Cette épidémie met moins l'humanité en danger que l'épuisement des ressources par frénésie d'un libéralisme non contrôlé, où tout ce que la Terre nous donne devient marchandise, même ce qui nous tuera tous : le manque d'air et d'eau que nous ne compenserons jamais par les monceaux de paquets de pâtes et de rouleaux hygiéniques que nous nous croyons obligés d'acheter pour survivre, même si tous autour crèvent.

Le vaccin contre le Covid ne sera donc pas ma priorité malgré le battage qui est fait partout et par tous.

Le meilleur vaccin pour l'homme existe, il s'appelle humanité, souci de l'autre, en particulier du plus faible, souci de l'avenir plus que frénésie consumériste du présent. Va-t-on retrouver ce remède aux cancers qui nous rongent, égoïsme et individualisme, perte des valeurs telles le courage, la solidarité, l'honnêteté ?

3525 vues

01 janvier 2021 à 16:30

La possibilité d'ajouter de nouveaux commentaires a été désactivée.