2020 finit en cauchemar avec la crise sanitaire mondiale, pas la guerre. 2021 se profile sans perspectives réelles malgré un vaccin miraculeux auquel beaucoup ne feront pas confiance, trop trompés depuis mars.

2021, à l’image de notre Président, qui fut bon pour se faire élire, brut avec les gilets jaunes mais seulement avec eux, pourrait être une année en trompe-l’œil. Au-dessus d’une première couche de mesures sanitaires incohérentes s’ajoutera une seconde pommade glauque de mesures économiques drastiques destinées à sauver les finances.

Du bon pourtant sera là, des comportements nouveaux :

- en matière d’hygiène : lavage des menottes plus fréquent, nettoyage plus sérieux des ERP, des lieux de travail, des barres de Caddie, pérennisation de l’aération naturelle ;

- en matière de consommation : retour aux circuits courts, rejet du superflu, développement des ressourceries ;

- en matière de politique : défiance du mondialisme, esprit ancré vers le régional (avec un petit effort le national, presque patriote) : on consomme autour de chez soi et pour les vacances, en France, abandon enfin de la pensée unique pour se réapproprier l’identité et la fierté française, étranglée par la repentance, le multiculturalisme, le recul de la laïcité face à l’islamisme. Enfin des mots sur des maux.

Le brut sera aussi présent :

- avec le vaccin et des campagnes de culpabilisation déjà amorcées ;

- une crise aiguë du chômage avec, déjà, 650.000 chômeurs de plus, le taux repart en flèche, presque 3 millions de nos compatriotes sur un marché de l’emploi en réanimation ;

- 25 % des Français seraient déjà dans la précarité : une année des nouveaux pauvres se fera avec frère Emmanuel mais sans l’abbé Pierre, trop catholique ;

- les ravages au niveau du personnel de santé, exsangue, comme pour les effets pervers dus aux retards imposés aux autres maladies, et à leur dépistage précoce ;

- les néo-patients aux graves troubles psychologiques liés au règne d’une terreur pandémique entretenue.

 

Enfin, et non des moindres, une forme de truanderie nous attend, me semble-t-il, dans les mesures douloureuses de rédemption prévue, murmurées par un Président acculé, afin d’éviter le naufrage. Son spectacle Zébulon face au Covid se terminant, il nous imposera de passer en caisse. Pollux devra se faire couper le poil et docilement.

Le nettoyeur haute pression servira à décoller chaque euro qui traine ou sommeille partout : épargnants, retraités, rentiers, propriétaires, fourmis, automobilistes au carburant sale avec d’autres marteaux écologiques. Parallèlement, les cigales, le patrimoine migratoire qui vient nous enrichir, le maintien d’une politique dite sécuritaire et une justice de façade bras ballants devant Samuel, comme devant Mila obligée d’étudier à domicile, les attaques de policiers. Tout cela restera toléré, tolérable, pourvu qu’on soit ensemble.

En conclusion, ces mesures de salut public nous laisseront émaciés, sur la balance et au niveau du porte-monnaie, de la carte bancaire-banquise. Nous tenterons de survivre aux islamistes baptisés séparatistes, aux minorités à l’importance médiatique supérieure à celle de la majorité d’entre nous, seulement laborieuse et disciplinée. C’est ignorer notre capacité à penser, même à descendre dans la rue avec ou sans gilet, voire de voter en 2022. Cette majorité populaire, méprisée par Zébulon, a une certitude: il n’y aura pas d’ amnésie, 2020 et 2021 ne seront pas deux années blanches, n’en déplaise au bon, à la brute, au filou...

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01 janvier 2021 à 16:28

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