Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible que tout ce gigantesque bazar ne soit pas voulu ni orchestré de « quelque part », ou alors c’est encore pire… Comment un président de la République réputé brillant et intelligent peut-il proférer de telles paroles à la veille même d’un samedi de manifestations ?

Les nunuches et les clones de service nous débitent à longueur d’antenne qu’il ne s’adressait qu’à la corporation des boulangers, métier ô combien méritoire par ce qu’il comporte d’efforts et de sacrifices. Mais plus personne n’y croit. Même les journalistes des chaînes de propagande n’y croient plus…

Une première hypothèse consiste à penser que Macron est un idiot du village qui ne mesure pas la portée de ses paroles ni de ses actes.

Je ne crois pas un instant à cette hypothèse.

Je pense, au contraire, que tout cela est délibéré pour parachever l’œuvre de destruction systématique et méthodique de la maison France qu’il a initiée dès le début de son mandat.

Il est manifeste que « plus rien ne marche » dans ce pays : après la destruction de l’industrie, de l’économie, de l’éducation, de la santé, de l’armée, de la justice, de l’administration, etc., il fallait s’occuper de l’anéantissement de la société. Si les revendications des gilets jaunes sont jugées si disparates, alors qu’elles ne sont que le cri d’un peuple en désarroi, c’est bien la preuve que « le navire France prend l’eau de partout ».

Quelle belle occasion que celle du mouvement des gilets jaunes ! Il est évident que « plus ça dure et mieux c’est », car le mouvement va bien finir par se fracturer de lui-même, tant il provoquera de mécontentement et de « ras-le-bol ».

Et c’est exactement ce qui se produit : les Français commencent à se diviser, surtout quand on leur sert la sempiternelle ritournelle des dégâts économiques causés par le mouvement. Et le « tout répressif » permet de vanter et vanter encore les mérites de nos forces de l’ordre face à cette « foule haineuse » et tous ces casseurs finalement bien utiles pour discréditer le mouvement.

Un mouvement qui, au passage, ferait une grave erreur en présentant une liste aux européennes. En siphonnant un bon nombre de voix au Rassemblement national, alors qu’un boulevard s’ouvre à ce parti, les gilets jaunes feraient finalement le jeu de Macron ! Ce calcul cynique est tout à fait plausible quand on connaît maintenant mieux l’ex-banquier d’affaires et ses sbires !

Cela expliquerait aussi pourquoi le pouvoir fait durer le mouvement en soufflant sans cesse sur les braises, encore une fois, d’une façon trop grossière pour ne pas être voulue.

À moins, aussi, qu’il ne s’agisse de quelque chose de beaucoup plus inquiétant pour le monde occidental : sa destruction programmée.

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13 janvier 2019 à 11:27

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