Avertissement : cet article ne s’adresse pas à ceux qui demeurent convaincus que le passe sanitaire est un dispositif destiné à limiter la propagation d’un virus.

Je me tourne vers ceux qui ont compris que les mesures liberticides qu’on nous inflige relèvent plutôt de l’ingénierie sociale et pourraient fort bien se prolonger durablement en dépit de ce qu’on tente de nous faire croire. Nous nous dirigerions alors clairement vers une dystopie où les individus seraient étroitement contrôlés, appauvris par une hyperinflation, des faillites en cascade et, de facto, financièrement dépendants d’un revenu de subsistance alloué par le gouvernement.

Que l’oligarchie dirigeante parvienne à ses fins est un fait loin d’être acquis. Une partie des peuples résistent et n’entendent pas se laisser enfermer dans cette nasse autoritaire. En attendant, cela pose de sérieux problèmes et creuse des fractures gigantesques au sein de la population.

Nous sommes alors nombreux à nous interroger sur la façon de lutter contre cette chape technico-sanitaire qui s’abat sur le monde occidental.

Je suis de plus en plus convaincu que la solution passe par le développement de ce qu’on appelle une contre-économie. La porte de sortie est probablement là.

C'est-à-dire repenser une économie en dehors des circuits classiques tenus par les grandes firmes. Pour ce faire, nous devons revenir au « local » en nous orientant vers des échanges de proximité, c’est-à-dire entre personnes physiquement proches.

Pour y parvenir, il faudra nécessairement se regrouper pour produire nous-mêmes ce dont nous avons besoin pour survivre hors de ces systèmes qui se referment sur l’individu comme un piège orwellien.

En y réfléchissant bien, ces oligarchies ne doivent leur pouvoir qu’à notre consentement à nous soumettre à leurs diktats. Ce sont majoritairement nos modes de consommation qui nous rendent totalement dépendants de ces grandes puissances financières et économiques. Si nous décidions, soudainement, de ne plus y recourir, leur cours boursier s’effondrerait aussitôt ainsi que leur fortune constituée, en grande partie, de parts de fondateurs. Nous avons donc notre part de responsabilité : en déléguant à d’autres nos conditions de subsistance et d’accomplissement, nous sommes, de proche en proche, devenus complètement inféodés à une forme de matrice géante.

Il faut absolument réinventer nos vies pour les recentrer sur des activités plus essentielles et, surtout, en développant des liens réels avec des personnes poursuivant les mêmes objectifs. Dans cette mouvance de la contre-économie, on va même jusqu’à évoquer le concept de village autonome revenant à créer un écosystème coopératif au sein duquel seraient, par exemple, développés le maraîchage pour relocaliser une partie des productions alimentaires ainsi que les échanges de services. Vous avez des compétences en plomberie ? Échangez-les, par exemple, contre des cours particuliers pour votre enfant. On ne peut plus aller au restaurant ? Pas dramatique, on organise des pique-niques dans l’espace public. Ou bien des potlucks (repas-partage) chez les uns et les autres. On ne peut plus aller au cinéma ? Organisons des projections privées entre amis.

Échanger un dépannage informatique contre un panier de fruits et légumes n’engendre aucun flux repérable, aucune trace sur les comptes bancaires. Aucune lecture de code QR. Un tel acte échappe à tout contrôle ainsi qu’aux éventuelles sanctions du crédit social à la chinoise qui se profile à l’horizon.

Ce type de contestation économique par un changement radical de nos modes de vie et de consommation semble plus efficace que les protestations de rue qui, on peut le craindre, ne déboucheront que sur des contre-mesures gouvernementales encore plus liberticides.

Évidemment, tout cela a un coût car la vie moderne nous a habitués à bien des caprices d’enfants gâtés. Sans le savoir, nous avons vécu à crédit. Et il faudra bien, un jour, passer à la caisse. No free lunch, comme on dit ici. Aussi, tout le monde n’acceptera pas d’en payer le prix : moindre pouvoir d’achat, moindre confort, moins de voyages, probablement plus d’efforts physiques, des distractions différentes… À n’en pas douter, la transition sera douloureuse.

Mais en contrepartie, il s’agira d’un retour vers des activités plus basiques, plus authentiques, peut-être même plus spirituelles.

Ce n’est là, évidemment, qu’une piste de réflexion à approfondir, mais quoi qu’il advienne, n’oublions jamais que ce n'est pas la richesse de biens qui nous rend heureux mais la richesse de liens.

 

6203 vues

29 août 2021 à 17:00

Partager

La possibilité d'ajouter de nouveaux commentaires a été désactivée.

Les commentaires sont fermés.