Durcissement des conditions d’entrée en France : trois semaines de retard, et mon avis d’ORL sur les tests
Je ne cacherai pas ma jubilation, ce vendredi, à la vue de trois ministres dont le Premier, déambulant masqués à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à la tête d'un troupeau d'officiels et de préfètes à tricorne. Là, je me dis : « Quand donc ces gens-là travaillent-ils vraiment ? », mais c'est un autre dossier…
Il s'agissait d'informer le bon peuple des mesures de durcissement de l'entrée en France des étrangers, mesures dont j'interdis de douter qu'elles ont été inspirées par la lecture de mon article de début juillet, évoquant la vingtaine d'hospitalisés du Covid-19 tous récemment revenus d’Algérie et clairement déjà atteints à leur embarquement.
Quinze autres pays situés hors de l’espace Schengen et classés « rouge » sont aussi frappés par cet ostracisme pas très « vivrensemble », en raison de la forte circulation du virus sur leur territoire… Quelle satisfaction narcissique, au soir de sa vie, que de faire enfin partie du quatrième pouvoir !
Certes, les esprits chagrins ergoteront que trois semaines, c'est bien long pour prendre des décisions que le bon sens imposait d'évidence depuis un bon moment, mais par rapport au temps de réaction gouvernemental du début de la crise, cela témoigne d'un progrès stupéfiant. Surtout quand on se souvient que le contrôle des migrations fait, depuis longtemps, sur nos officiels l'effet d'un crucifix sur un vampire.
Ainsi donc, les passagers revenant des zones in partibus infectatis seront sommés de fournir un certificat de PCR négatif tout frais, faute de quoi ils seront testés dans l'aéroport et, en cas de positivité, seront « l’objet du dispositif dit de quatorzaine, qui va permettre aux autorités sanitaires de les isoler, de les observer, jusqu’à ce que la situation redevienne normale », a précisé M. Castex.
Mais s'il paraît que nous ne manquons pas de tests, le personnel pour les réaliser est plus difficile à trouver au moment précis où les juillettistes vont croiser les aoûtiens.
C'est le moment de leur rappeler que c'est sur le plancher des fosses nasales - qui est horizontal - que se trouvent les sécrétions qui abritent le virus. Et pas vers l'angle interne de l'œil où les images télé montrent que les écouvillons espèrent trop souvent le piéger. Mais c'est encore un autre dossier…
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