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Le 10 août 1792, des milliers de sans-culottes attaquent le château des Tuileries et massacrent ses défenseurs écrasés par le nombre. C’est « la journée du 10 août » qui sonnera le glas de la Monarchie.

Nous avons retenu de nos cours d’histoire que ces défenseurs étaient des gardes suisses. Ce qu’on dit moins souvent, c’est que plusieurs dizaines d’aristocrates étaient également présents. Beaucoup sont morts dans les combats. Certains ont survécu comme Monsieur de Charette, le futur héros de la Vendée.

Pour notre plaisir littéraire, Antoine de Meaux en crée deux de plus : Louis du Torbeil et son jeune beau-frère Jean de Pierrebelle.

Ils parviennent à s’enfuir et à rejoindre la région lyonnaise, leur pays natal. Lyon est en ébullition. Les excès jacobins, la guillotine et la terreur exaspèrent les habitants qui se révoltent. Ils sont royalistes ou républicains, nobles ou issus du peuple. Ils chassent les jacobins et rétablissent les libertés. Mais Paris réagit et envoie une armée. Ce sera le terrible siège de Lyon.

Antoine de Meaux est avant tout un réalisateur. Le fleuve guillotine est son premier roman, et c’est une brillante réussite. L’action y est soutenue, les personnages parfaitement mis en scène et le siège nous offre des scènes d’anthologie. Un très beau roman historique.

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28 août 2018 à 19:45

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