Dans vos commentaires cette semaine : la patineuse et le ministre, ou le wokisme en figure imposée

pap ndiaye

Deux sujets ont particulièrement fait réagir nos lecteurs, cette semaine. Les talents du patineur transgenre finlandais ont laissé perplexe un grand nombre d’entre vous. Le charme qu’offrait cette prestation avait pourtant tout pour plaire, comme le rapporte Shoopy83 : « Cette "patineureuse" évolue sur la glace avec la grâce et l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. La beauté et la délicatesse du patinage sont-elles une insulte au wokisme pour qu’il nous impose cette séance à la fois morbide et ridicule ? »

Un progrès social que ne peuvent s’empêcher de combattre les lecteurs de Boulevard Voltaire. Mais enfin, cette demoiselle de 59 ans qui patine aussi gracieusement qu’un « char d’assaut sur la glace », ironise notre journaliste Marie Delarue, n’est-elle pas ce que notre civilisation a produit de plus grand ? Pilo n’en est pas si sûr… « Le ridicule ne tue pas, heureusement pour cette personne. On se demande même si : soit c’est une vengeance ou une vacherie, soit on ne l’a pas fait exprès, justement, pour stopper cette idiotie. De plus, 59 ans pour débuter une carrière sportive internationale, c’est peut-être un peu âgé. En général, on l’a quittée depuis belle lurette. »

Pap Ndiaye ministre woke ? Une chose est sûre, les priorités d’agenda du ministre de l’Éducation nationale sont loin d’être celles que l’on espérerait… « Alors que les établissements sont submergés par la violence, la dyslexie, les trafics, le mal-être des élèves et des professeurs, les difficultés de recrutement et on en passe, alors que les niveaux de langue sont désastreux, que le niveau de maths et de français s'effondre, Pap Ndiaye a d’autres priorités. Il se consacre aux obsessions macronistes », rapporte Marc Baudriller dans son article. Face à ce constat alarmant, ICE témoigne : « Je suis enseignante et il y a belle lurette que je constate la baisse de niveau et, pire encore, l’acharnement à détruire un système scolaire qui était l’un des meilleurs au monde il y a 50 ans en arrière. Le collège unique a été une des premières pierres de démolition et le reste a suivi, méticuleusement appliqué par chaque ministre de l’Éducation nationale qui se sont succédé, avec une facilité déconcertante puisque les enseignants n’ont pas bronché et ont appliqué à la lettre toutes les réformes. Je pars à la retraite à la fin de l’année et je n’en ai appliqué aucune (sauf les jours d’inspection) et j’ai enseigné du mieux que j’ai pu avec les méthodes "à l’ancienne" en essayant de reproduire au mieux les méthodes de certains excellents profs que j’ai eu la chance d’avoir. Je leur en suis reconnaissante et j’espère leur avoir fait honneur. Les nouveaux professeurs sont bien formatés. Ils seront aptes à transmettre de l’inculture et les nouveautés wokistes en tout genre pour former des consommateurs décérébrés qui seront contents avec du MacDo, de la bière, du Coca et des jeux (foot et télé-réalité) bienvenue dans le XXIe siècle. »

Duriez, quant à lui, est effaré devant l’abaissement du niveau général. Fini l’instruction, fini l’éducation, voici la wokisation ! « Notre bon ministre devrait réellement se préoccuper sérieusement d’enseignement, de formation scientifique, littéraire et générale de nos jeunes générations. Il n’est que de voir le niveau dans certaines copies du bac ou alors demandez à un scolaire de vous dire quel fleuve passe à Nantes et vous serez encore plus inquiets de ce que sera la France dans vingt ans. Mais il est évident qu’il est plus urgent, pour ce ministre de l’Enseignement, de s’intéresser à des sujets relevant du rôle des parents que du sien. »

Et comme le dit notre lecteur Le Marsouin : « Alors là, on n’est pas sorti de l’auberge ! »

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