Climat : surchauffe ?
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À quelques jours de la nouvelle conférence de l’ONU sur le climat dite COP27, qui se tiendra cette année en Égypte, les médias insistent sur le message annuel de l’ONU selon lequel, si nous ne réduisons pas nos émissions de gaz carbonique, nous courons à la catastrophe. Cette année, il consiste à dire que, selon les modèles, d’ici la fin du siècle, le réchauffement climatique atteindrait 2,6 °C. En France, compte tenu de l’été indien que nous vivons en ce mois d’octobre du fait d’un nouveau blocage anticyclonique, le message tombe à point nommé.
Ces mêmes médias ne sont probablement pas au fait d’un article paru, en septembre dernier, dans la revue scientifique Climate Dynamics*. L’auteur, Nicolas Scafetta, un physicien italien spécialiste du Soleil et des mesures d’irradiance solaire par satellite, y compare les résultats de 143 simulations réalisées avec 38 modèles utilisés par le GIEC, et donc l’ONU, pour ses prévisions catastrophistes, à l’évolution des température terrestres enregistrée dans les bases de données officielles, de 1980 à 1990 et de 2011 à 2021. Ces modèles sont issus de différents laboratoires répartis dans différents pays. Le GIEC en fait la synthèse dans ses différents rapports.
Dans cet article, il démontre, entre autres, que les modèles de circulation globaux sont « trop chauds » dans plus de 95 % des cas, autrement dit, ils surestiment le réchauffement passé et à venir. Il constate également que le groupe des modèles prévoyant un faible réchauffement s’accorde le mieux avec les valeurs de réchauffement obtenues à partir des enregistrements de la température de surface de la Terre, évaluées officiellement entre 0,52 et 0,58 °C.
Il établit aussi que ce constat officiel n’est pas en accord avec une autre base de données appelée UAH-MSU selon laquelle le réchauffement réel de la surface terrestre, entre 1980 et 2021, pourrait avoir été d’environ 0,40 °C au plus, soit jusqu’à environ 30 % de moins que les calculs du GIEC. Les valeurs officielles proviennent de trois bases dont les données ont été « ajustées » pour tenir compte d’un certain nombre de corrections (les mauvaises langues, dont je pourrais être, disent qu’elles ont été ajustées pour satisfaire les résultats des modèles). La base UAH, quant à elle, est entretenue scrupuleusement par un des pionniers de la mesure des températures terrestres depuis l’espace appelé John Christy.
Nicolas Scafetta conclut son article en disant que le réchauffement climatique mondial prévu au cours des prochaines décennies pourrait être modéré et probablement pas particulièrement alarmant. Cet article démontrerait donc ce que Richard Lindzen, ex-titulaire de la chaire de climatologie du MIT (Massachusetts Institute of Technology), a toujours affirmé : « Les modèles ne sont faits que pour justifier les politiques climatiques. » Compte tenu de la politique engagée par le gouvernement actuel, il est donc logique que cette étude de Nicolas Scafetta reste dans la sphère scientifique…
*La revue Climate Dynamics compte, entre autres rédacteurs en chef, le climatologue français Jean-Claude Duplessy, directeur de recherche émérite au CNRS et membre de l'Académie des sciences.
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49 commentaires
sur l’ensemble du réchauffement l’activité humaine ne represente moins de 10 pour cent la science nous le repète
ceci est un cycle de la planète qui a existé entre 1200 et1300 on cultivez la vigne dans le sud de l’angleterre
le reste c’est de la politique politicienne pour la domination universelle
Bon ben alors tout va bien, moi qui trouvait bizarre d’avoir encore 30 degrés fin octobre et la garonne presque sèche à Toulouse. Continuons donc comme avant puisque vous dites qu’il n’y a aucun problème.
Relier sécheresse et réchauffement climatique paraît logique (avoir une période chaude et une sécheresse en même temps, c’est en effet peu agréable quant aux conséquences) mais c’est plutôt physiquement faux quant aux origines
En effet le réchauffement climatique s’accompagne d’une accélération du cycle de l’eau à savoir plus d’évaporation sur les océans, et plus de précipitations sur les terres, de neige, d’inondations, etc.
Une sécheresse résulte au contraire d’un manque de précipitations depuis plusieurs mois. Elle serait théoriquement plutôt la conséquence d’un refroidissement.
Concernant la sécheresse de cet été en France, c’est plus complexe car il n’y a pas encore de refroidissement global, bien que la température de la planète soit stable depuis 2016, et même en légère baisse. La température globale par rapport à la moyenne 1910-2000 est passée de +1,05°C en 2016 à + 0,86°C en 2022, chiffres de septembre dernier inclus (source NOAA).
Il semblerait que nous soyons dans une période transitoire instable. Par exemple les jet-streams de l’hémisphère Nord qui séparent plus ou moins le chaud du froid ne sont plus de latitude constante mais ondulés. Il en résulte la formation de plumes chaudes et froides voisines. La France est restée longtemps dans une plume chaude entourée de deux plumes froides. Au total la température moyenne de l’hémisphère Nord est en légère baisse pour les neufs premiers mois de 2022. Evidemment comme bien souvent les médias se sont montrés très nombrilistes et n’ont parlé que de la France.
La question que l’on peut se poser est que peut-on faire ? Pour l’instant il n’y a pas de réponse convaincante.
Le GIEC, père de la nouvelle évangile (et encore il est très prudent si on le lit attentivement), n’est pas composé « d’experts », comme mal traduit en français (GIEC=IPCC, Intergovernmental Panel on Climate Change) mais de représentants de leurs gouvernements respectifs dont ils appliquent les instructions . Très peu d’entre eux ont une formation scientifique, aucun n’est climatologue. Leur CV est du domaine public et vérifiable.
Ces fonctionnaires détachés ne représentent absolument pas la science.
Ceci est parfaitement exact !
Autre chose à savoir : les media promeuvent la version selon laquelle le GIEC serait un groupement d’experts étudiant le climat, sans arrière-pensée.
Rien n’est plus faux !
Les statuts mêmes du GIEC spécifient que ce groupement onusien a pour but d’étudier les effets du réchauffement climatique d’origine anthropique du à l’augmentation de CO2 ! Ils partent donc d’un axiome :
– il y a réchauffement climatique du à l’homme qui produit trop de CO2 ;
– axiome qui n’est en rien prouvé, bien au contraire !
Ils ne font que commander des études à des laboratoires, études qui sont soigneusement « triées » en écartant toutes celles qui ne vont pas dans le sens de l’axiome précité…
Dernière ligne, j’ajoute: à telle enseigne que 10 % des chercheurs se sont retirés car trop en désaccord avec les conclusions générales. Les autres seraient-ils restés intéressés par les généreuses subventions ? Il est très facile dans les modélisations de maximiser les résultats: ne pas se recaler son modèle sur les mesures réelles de températures, additionner scolairement l’absorption des infrarouges par les gaz présents dans l’atmosphère sans tenir des saturations réciproques ….Sur ce dernier point les spectres d’absorption d’H2O recouvrent quasi totalement ceux du CO2, L’humidité étant en bien plus grande en proportion que le CO2, il y a saturation et ce dernier ne compte pour rien pour retenir la chaleur ! Les seuls GES sont H2O pour 70 à 85 % selon les lieux et la météo, ozone et méthane pour quelques %, + etc. pour peu de chose + CO2 pour une fraction de %. Quant au CO2 produit par les activités humaines il ne fait que 4,1% du CO2 atmosphérique (chiffres GIEC !). Au total le CO2 dit anthropique n’y est pour rien dans le sacro-saint effet de serre. Alors si l’on ajoute que l’effet de serre n’est pas le seul facteur climatique comme l’annonce faussement le GIEC, on est loin du compte ! C’est un scandale scientifique planétaire.
Si l’on veut prolonger le raisonnement, H2O étant de très loin le principal GES et le réchauffement s’accompagnant d’une accélération du cycle de l’eau on peut se demander si le réchauffement n’est pas appelé à s’accélérer. Heureusement il y a des contre-effets et toute une argumentation historique et physique. Mais ceci est une autre discussion, que le GIEC se garde bien d’aborder.