Au cœur de Paris, les camps de migrants se rapprochent du pouvoir…
Alors que les services de la mairie de Paris sondent la Seine pour savoir si elle sera enfin baignable l’été prochain et que s’approche la grande fête du rugby (le 8 septembre), voilà trois semaines qu’un nouveau camp de migrants s’est installé, place de l’Hôtel-de-Ville. Exactement entre la rue de Rivoli et l’avenue Victoria.
Ils sont une cinquantaine, à la sortie du métro, couchés sur des cartons au milieu de leurs détritus. Le temps est clément, la chaleur étouffante. Alors, l’association qui les cornaque n’a pas jugé utile, cette fois, de les mettre sous tente. Le Parisien s’écarte, passe au large… il s’est habitué à l’inhumanité engendrée par la lâcheté de ceux qui nous gouvernent.
Le Figaro est allé voir ce campement qui ne semble perturber que les riverains et les touristes. Il y a là essentiellement des femmes et des enfants arrivés d’Afrique par la Méditerranée. Ainsi Mme Koulibaly, débarquée de Côte d’Ivoire, comme sa voisine de carton Mme Kone. « On n'a pas de logement, dit la première au Figaro. Quand on appelle le 115, ils disent qu'il n’y a pas de place. Alors on reste là, ou parfois on va à la gare du Nord. Quand il pleut on va en bas, dans le métro, sinon on reste là. » La seconde, arrivée voilà quinze jours via la Tunisie, est plus directe : « On n’était pas au courant que c'était compliqué (sic). On a vu la réalité. On est venu en France parce que ça va pas en Afrique. Si ça allait, pourquoi on aurait traversé la mer et risqué notre vie comme ça ? Je ne regrette pas d’être venue. Mais on veut un logement. »
Bien sûr. Et les allocations qui vont avec, et la Sécu, et les soins pour la famille, et l’école pour les enfants, les transports gratuits et la retraite au soleil… C’est l'association Utopia 56 qui les a installés là, une « association humanitaire, de mobilisation citoyenne et de défense des droits des personnes en situation d'exil et de migration ». Depuis le temps qu’elle installe les camps de migrants, on les voit se rapprocher du périphérique nord vers le cœur de la capitale.
On ne recense même plus les évacuations, aussi nombreuses qu’inopérantes. Qu’on en juge par ce petit retour en arrière :
17 décembre 2018 : 200 migrants tentent d’entrer à la Comédie-Française, place Colette.
31 janvier 2019 : 300 migrants sont évacués d’un camp, porte de la Chapelle.
28 août 2019 : 157 migrants sont évacués du parc de la Villette.
28 novembre 2019 : plus de 500 migrants sont évacués d’un camp dans le nord-est de la capitale.
28 janvier 2020 : plus de 1.400 personnes sont évacuées d’un camp, porte d’Aubervilliers.
24 novembre 2020 : plusieurs centaines de migrants sont installés sous tente, place de la République.
24 juin 2021 : plus de 250 tentes sont installées sur le parvis de l’hôtel de ville.
28 septembre 2022 : évacuation d’un campement occupé par 354 migrants, près du canal de l'Ourcq. C’est « le quinzième démantèlement de l’année », dit la préfecture de police. Un mois plus tard, en octobre 2022, le collectif « La Chapelle Debout » organise l’invasion de l’hôtel de ville de Paris.
17 novembre 2022, on recommence : 956 personnes sont évacuées d'un camp installé entre les stations de métro La Chapelle et Barbès à Paris.
16 décembre 2022 : plus de 700 réfugiés de nouveau évacués d'un campement de La Chapelle à Paris.
Dans la nuit du 20 au 21 juin 2023, la police évacue les « mineurs isolés » installés dans un camp de fortune devant le Conseil d'État.
On le voit, les camps s’approchent toujours un peu plus du cœur du pouvoir et de ses institutions. Jusqu'où ?
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58 commentaires
En Afrique, ça ne va pas! belle affirmation. Ils ne savent rien faire. De ce que la France a laissé, il n’y a plus rien, ni routes, ni hôpitaux etc…Alors, on revient vers le » colonisateur » et on exige. Car si ça ne va pas en Afrique, bien sur, c’est de notre faute. Que ce passe t-il au Viêtnam? Ancienne colonie aussi ou les viêtnamiens ont tout de même eu une guerre pendant de longues années. Ce sont des bosseurs qui ont retroussés leurs manches pour se mettre au travail. Ils n’ont demandé de l’aide à personne et restent chez eux. Le Viêtnam est un pays merveilleux et les vietnamiens des gens accueillants et amicaux ou les Français sont bien reçus. Je fais partie de ceux qui ont combattu le communisme en Indochine, j’avais 20 ans, et depuis, ma carrière de militaire m’a fait visiter bien d’autres pays d’Afrique en particulier. Mon meilleur souvenir est l’Indo, pourtant, je n’y étais pas pour le tourisme. Comme tous mes camarades qui ont fait ce pays à cette époque, j’y ais laissé mon coeur. Une maladie incurable qui s’appelle » le mal jaune ».
C’est a dire ces espagnols et ces anglo-saxons. Kevin : sans accent. Les indigenes de la France se prénomant plutôt François, ou Michel.
On le voit, les camps s’approchent toujours un peu plus du cœur du pouvoir et de ses institutions. Jusqu’où ?
Pas d’inquiétude, s’ils s’approchent trop près, Manu 1er enverra la garde dégager le terrain…
Il n’y aura pas de Paris 2024. Et la fin du monde parisien est prévue dès que les militaires seront envoyés défendre les « règles démocratiques américaines » en Ukraine. 200 secondes seulement séparent le repère du chef de la colonie française en Europe et les bases de l’armée russe de Kaliningrad. A moins que d’ici là, le président Biden, ne tombe dans un escalier mystérieux.
Il faut absolument loger tous ces Enzo et ces Kévin.
Les français on la politique qu’ils méritent ils préfèrent faire les boutiques le jour du vote ou aller à la campagne alors ne pleurez et supportez votre insouciance
A quoi ont servi les milliards versés après la décolonisation? « en Afrique, ça va pas »…
Et en France, ça va bien ?
Lamentable politique…
Les assoc n’ont rien à faire des migrants sauf encaisser 37 euro/jour/ùmigrant…aussi les déplacer est-il plus rentable que les renvoyer chez eux selon le dicton : » ne donne pas de poisson à ton ami qui a faim , mais apprends lui à pêcher ».
C’est grâce à ces assoc que la gauche survit….
Il est grand temps de mettre à disposition de toutes ces ONG « humanitaires » les jardins de l’Élysée, ceux de l'(hôtel Matignon, les espaces disponibles à l’Assemblée Nationale, etc. Leurs occupants finiront ainsi peut être par comprendre que la politique actuelle en matière d’immigration, c’est à dire le néant, ne peut plus durer.
Pouvoir inexistant voila le problème de Vintimille ou de la frontière espagnole cote atlantique ils passent comme ils veulent ,accueillis soit disant par des bonnes âmes qu’ils leurs fournissent l’argent de poche , les fringues et les titres de transports d’où vient le fric voila des questions qu’il faudrait se poser ? Des traites a la Patrie sur la traite humaine des français sont prés pour s’enrichir . je ne dis pas des fadaises c’est un reportage que j’avais entendu sur une radio un matin de très bonne heure parce que cela on vous ne le repasse pas aux heures de grandes écoutes ,la personne se venter de cet état de fait ,évidemment elle ne se venter pas de ce qu’elle en retirait .
Macron ne veux pas renvoyer tous ces migrants il faut que les camps de migrants soient installés dans les jardins de l’Elysée ça lui fera voir ce que les Français endure .
Bien qu’ils reçoivent 37€/jour/migrant pour s’en occuper (nourriture et coucher), ces assoces envoient les migrants aux Restos du Coeur matin et soir pour prendre leurs repas. Et qui paye ? J’ai donné aux Restos pendant 20ans. M’étant aperçu de tous les abus, j’ai arrêté de donner il y a 12ans. Les migrants n’ont pas les moyens de se payer à manger, mais ils sont tous dotés d’un smartphone dernier cri (que je ne possède même pas moi). Je les vois à l’arrêt du car pour aller en ville (qu’ils prennent gratuitement alors que moi, je paye).
Je donnais des pâtes, de la sauce tomate, du sucre, des conserves, des couches, du PQ, etc aux Restos du coeur jusqu’au jour où ils ont refusé les boîtes de saucisses-lentilles et choucroute garnie que je mangeais quand j’étais étudiante : pas de porc !!! J’ai compris à qui allaient les collectes, depuis je ne donne plus rien.