Argenteuil : Samir viole deux nonagénaires et ressort libre

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Samedi 14 octobre, vers 16 heures, à Argenteuil, l'hôpital Victor-Dupouy a passé un petit coup de fil à la police : un individu extérieur à l'établissement s'était introduit dans le service de gériatrie. Il avait fort heureusement été maîtrisé par le service de sécurité alors qu'il sortait de la chambre d'une patiente de 93 ans, en état de démence, et - last but not least - on avait retrouvé du sperme sur les draps de la vieille dame. Une autre patiente du même service, de 95 ans celle-là, avait également signalé un viol par le même homme. Lors de sa garde à vue, Samir B., 44 ans, avait reconnu les faits. Deux jours plus tard, présenté à un(e) juge, il n'avait finalement été mis en examen que pour le second viol. Le premier, malgré la présence d'ADN, n'était pas caractérisé, semble-t-il, et pour cause : non seulement la pauvre vieille dame avait perdu la tête, mais, pour comble de sordide, elle était morte le soir même de ce viol (présumé, bien sûr, n'allons pas plus vite que la musique).

Samir B. était apparemment un incorrigible romantique, puisqu'il était déjà connu de la Justice pour des faits d'agression sexuelle. Seulement voilà : malgré les réquisitions du parquet, qui demandait son maintien en détention jusqu'à son procès, Samir le violeur est ressorti libre, sous un hypothétique contrôle judiciaire, dans l'attente de son procès qui aura lieu le 16 novembre. Non, vous ne rêvez pas : il est libre depuis ce lundi. Il est chez lui.

« En même temps », la police a embarqué, cette semaine, de sympathiques militants français qui avaient pour seul tort d'avoir affiché une banderole de soutien aux Boers d'Afrique du Sud, le soir du match de rugby contre la France. Les Boers sont victimes de ce qu'on pourrait qualifier de génocide - dans l'indifférence du monde, puisqu'il sont blancs. Des fermiers souvent âgés sont battus à mort par des sauvages et leurs femmes, souvent âgées elles aussi, sont... violées. Tiens donc. Le viol est-il, ici comme là-bas, une arme de terreur ?

Faudra-t-il se saisir de cette affaire, qui devient « systémique », comme on dit en Macronie ? La femme de 93 ans était née en 1930, si l'on fait le calcul. Adolescente à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle a survécu à tous les tourments du siècle, tout ça pour qu'au soir de sa vie, la raison l'ayant déjà quittée, elle meure violée dans un hôpital de banlieue par Samir B. qui avait une petite préférence pour les femmes mûres et attachait peu d'importance à la question du consentement. C'est la France pour laquelle les gens ont voté : une France dans laquelle des monstres violent des vieilles dames jusqu'à la mort et retournent chez eux. Que chacun en tire les conclusions qu'il voudra.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

56 commentaires

  1. C’est certain, je ne lis pas toute la presse, n’écoute pas toutes les radios ni ne regarde toutes les chaînes TV, mais nulle part je n’ai lu ou entendu parler de la sécurité dans les hôpitaux. En effet, entre ou rentre qui veut, sans contrôle aucun. Peut-être durant l’épisode COVID, pour le contrôle du port du masque, mais je n’en ai pas la certitude. Pourquoi donc ne pas contrôler les personnes entrant des ces établissements où se trouvent d’autres personnes « sans défense aucune », comme cela se fait dans les préfectures, par exemple ?

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