Achères : faut-il vraiment infliger des migrants en sus à cette commune fragilisée ?
Les Yvelines, c’est, bien sûr, un patrimoine exceptionnel - Versailles en tête -, où des milliers de touristes se pressent chaque année, démentant l’inutilité supposée de l’Histoire de France par certains démagogues. Mais ce sont aussi Trappes – "poudrière islamiste", titrait Valeurs actuelles en septembre 2016 –, Chanteloup-les-Vignes ou encore Mantes-la-Jolie, pour ne citer que ces villes gangrenées par la présence de quartiers brûlants sur leur territoire, où règnent délinquance débridée et radicalisme islamique.
Comme si la violence engendrée par des populations aux particularismes forts et peu soucieuses de s’intégrer – c’est un euphémisme ! – ne suffisait pas, l’État impose à certaines de ces communes fragilisées un quota de migrants. Ainsi, à Achères, un hôtel Formule 1 a été racheté dans ce but, ce qui a provoqué la colère du maire Les Républicains, Marc Honoré, déplorant que ce projet ait été mené « sans concertation, dans le plus [grand] secret et sans que les caractéristiques sociales de la ville ne soient prises en compte » (Le Parisien).
On rappellera toutefois au maire d’Achères – et ce, afin de tempérer son courroux – qu’il a déclaré, après les résultats du premier tour de la présidentielle : "Malgré le manque de clarté du programme d’Emmanuel Macron, j’appelle à la mobilisation pour faire barrage à la candidate du Front national" (78actu.fr). Monsieur le maire aurait dû savoir qu’avant de construire un barrage, on étudie le terrain !
Des caractéristiques sociales, Achères en est, effectivement, abondamment pourvue, avec ses quartiers dits sensibles, dont Les Champs de Villars et La Barricade ne sont pas des moindres.
Fallait-il vraiment infliger à cette ville des migrants, qui recèlent un indéniable potentiel délinquant ? Même la presse qui n’obéit pas à des "intérêts militants" – selon la formule de David Doucet pour qualifier les médias dissidents, plus communément appelés "fachosphère" – ne le nie pas, égrenant, au fil des jours, les incidents provoqués par lesdits migrants.
"L’hôtel Formule 1 sera géré par Adoma, une société publique dont la vocation est notamment de loger les migrants en France" (Valeurs actuelles). L’établissement accueillera donc quelques dizaines d’hommes seuls, ce qui augure certaines "incivilités" avec la gent féminine locale, n’en doutons pas ! Qu’importe, me direz-vous, puisque le Président Macron a récemment déclamé dans un discours à Berlin : "Nous devons accueillir des réfugiés, c’est notre devoir et notre honneur."
À cela je répondrai volontiers, en forme d’avertissement amical : "Les honneurs déshonorent ; le titre dégrade ; la fonction abrutit" (Gustave Flaubert).
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