Une Allemande violée en plein jour en pleine rue à Munich par des Afghans

Ce samedi 16 septembre 2017, la mondialement célèbre Fête de la bière, appelée Oktoberfest, a ouvert, comme chaque année, ses portes au sein de la capitale bavaroise. Cette 184e version de l’événement se déroule sous haute protection policière.

Au sein de la ville de Munich, le contrôle des camions par la police est renforcé, alors que 600 policiers, ainsi qu’un service de sécurité, sont actifs sur l’esplanade où se déroule la fête et dans les environs. Les sacs à dos sont interdits et des blocs ont été installés afin d’empêcher les attaques au camion-bélier.

Ce déploiement sécuritaire a porté ses fruits dès le premier soir car une patrouille de police est intervenue au sein de l’événement et est arrivée in extremis à empêcher un Turc de 32 ans de violer une touriste coréenne de 21 ans qui se trouvait dans un état d’ébriété avancé.

Le jour précédent, à Höhenkirchen-Siegertsbrunn, dans la banlieue de Munich, une Allemande de 16 ans a été violée en plein jour et dans la rue par trois demandeurs d’asile afghans. Les deux premiers, âgés de 27 et 17 ans, sont arrivés à perpétrer l’acte, alors que le troisième, âgé de 18 ans, a été empêché par l’intervention d’un témoin qui a mis en fuite les agresseurs. La victime a dû être traitée pour les blessures occasionnées. Les auteurs des faits ont été arrêtés, suite au déploiement par les forces de l’ordre de gros moyens de recherche, notamment un hélicoptère, et incarcérés au sein des bâtiments de la direction de la police de Munich.

Pendant ce temps, les bonnes âmes trouvent des explications à cette explosion de délits sexuels commis par les migrants à travers l’Allemagne.

Ainsi, un pédagogue enseignant à Eichstätt - une petite ville de Bavière - aux demandeurs d’asile le fonctionnement de la société et la sexualité estime que lui-même n’a rencontré que rarement des migrants qu’il a considérés comme dangereux. Il attribue ces agressions sexuelles aux fortes différences culturelles entre la société d’origine et celle d’accueil des migrants - notamment du point de vue des relations avec les femmes - et à des frustrations liées au manque de perspectives au sein de leur nouvelle vie en Allemagne.

Un travailleur social qui s’occupe, à Hebertshausen en Haute-Bavière, de demandeurs d’asile estime que la frustration étendue chez ces gens qui attendent un permis de travail est la cause principale des agressions sexuelles.

La chancelière chrétienne-démocrate allemande Angela Merkel, interrogée au cours d’une émission de télévision par une courageuse citoyenne sur l’explosion des viols et agressions sexuelles suite à l’afflux de migrants, a répondu qu’avant l’ouverture des frontières, les viols existaient déjà.

Le ministre social-chrétien de l’Intérieur de Bavière Joachim Herrmann cherche toujours la cause de l’explosion du nombre d’agressions sexuelles et de viols enregistrés au sein de cet État du sud de l’Allemagne et le président de la branche bavaroise du syndicat de la police Peter Schall estime qu’il s’agit d’actes isolés.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 18:43.
Lionel Baland
Lionel Baland
Écrivain et journaliste belge francophone

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