Yasmina*, cyber-harcelée parce qu’algérienne et amoureuse de la France

papier de Jordan Yasmine

Vous l’avez peut-être aperçue dans une récente vidéo de BV au sujet de l’abaya. Vous l’avez même sans doute écoutée avec intérêt. Tendu l’oreille lorsqu’elle a parlé de ses origines kabyles qui n’empêchent pas son rejet du voile, de l’abaya, et son respect pour la France et ses deux mille ans d’Histoire catholique. Et vous vous êtes alors dit : « Merci Madame. » Mais vous n’aviez pas anticipé qu’elle deviendrait l’épouvantail de toute une population immigrée et droguée au discours d’une gauche anti-assimilation. Yasmina est belle, Yasmina est intelligente, Yasmina n’est pas voilée. Yasmina est séduisante, Yasmina parle avec fierté, Yasmina n’est pas musulmane. Yasmina est française. Cela est suffisant pour que les ayatollahs de l’islam politique qui souhaiteraient convertir la France en territoire talibanisé se mettent à cyber-harceler Yasmina. Ils n’ont pas anticipé que Yasmina est courageuse et libre.

Un déferlement de haine raciste et sexiste

Jupe courte, tailleur, traits fins, sourire franc et déterminé, Yasmina a de l’allure. Nous la croisons alors qu’elle se repose dans un parc de Boulogne-Billancourt. Elle est féminine, mais n’en joue pas outre mesure. Mais parce qu’elle a eu le malheur de répondre à notre micro, en ne mâchant pas ses mots dans le cadre d’un micro-trottoir sur l’abaya, elle s’est retrouvée la cible de commentaires violents et humiliants à son égard, une fois la vidéo présente sur la Toile.

« Sale beurette aux lèvres siliconées », lit-on sur Twitter. « Des lèvres à usage multiple », « C’est surtout tes cuisses qui attirent, de la viande fraiche », sur YouTube. « Tu n’honores pas les kabyles », sur Instagram. Il est difficile de devoir publier tous ces mots cruels à l’égard d’une simple passante qui ne faisait qu’exprimer son avis de citoyenne. Mais voilà, nous sommes en France, en 2023. La simple évocation de son grand-père kabyle et de son prénom à consonance maghrébine vaut à Yasmina les foudres sur les réseaux sociaux. « Prendre un racisé qui valide le discours du dominant pour légitimer le discours ambiant », écrit un autre internaute (sous pseudo anonyme, car très courageux). C’est donc nous, journalistes, et Français « dominants », qui imposerions aux immigrés assimilés ou aux « racisés » ce qu’ils doivent penser ? Parce que, bien sûr, ces derniers n’ont aucune capacité à raisonner, penser, critiquer par eux-mêmes ! Jean Messiha, Christine Kelly, aujourd’hui Yasmina, subissent chaque jour cette assignation à résidence de la part de ces détracteurs qui, eux, ne supportent pas qu’on puisse être français, vouloir devenir français, penser français, vivre français, en venant d’ailleurs ou en étant une personne « de couleur ». « Vendue, tu ne seras jamais française », conclut, d’ailleurs, un autre internaute sur Instagram.

 

Le fléau du cyber-harcèlement

« Je suis victime de menaces et de harcèlement suite à mon passage dans BV au sujet de l’abaya », nous a écrit, désemparée, Yasmina. Mais alors, que faire et quelle réponse politique et juridique apporter à cette nouvelle forme de violence ? La loi est toujours floue à ce sujet, tant et si bien qu’Emmanuel Macron a dû clarifier sa position à l’aube de la rentrée scolaire en indiquant vouloir « éloigner en ligne les cyberharceleurs en les interdisant de réseaux pendant six mois ou, s'ils reproduisent [les faits], pendant douze mois. »

Si nous prenons enfin conscience de ce phénomène d’un point de vue législatif, la lame de fond, elle, ne change pas : le politique ne veut pas voir la fatwa culturelle et idéologique qui plane sur les Français et, pire, sur les immigrés qui ont fait le choix d’épouser la France. Après l’abaya, c’est le voile sur nos yeux qu’il faudra retirer.

*NDLR : Yasmina est un prénom fictif

Jordan Florentin
Jordan Florentin
Journaliste à BV

Vos commentaires

31 commentaires

  1. Qu’on la protège . Au moins dans ses déplacements , un garde du corps pourrait s’avérer nécessaire . Un civil d’une société de gardiennage rémunéré par l’Etat . On donne bien des subventions à tous les mouvements anti-français …

  2. Un grand bravo à cette jeune femme qui ose affirmer son attachement pour nos valeurs. J’ai été voir le reportage et avoue que je souhaite à ces jeunes femmes qui ne voient aucune différence entre un croc-top, une abaya et une tenue normale que la France ne devienne jamais une République islamiste. Peut être alors comprendront elles, mais trop tard qu’elles auront été les complices de l’islamisation de la France.

  3. Pourquoi avoir changé le prénom de cette dame très courageuse qui a donné son prénom dans la vidéo mise en lien dans l’article, et qui apparait visage découvert, pas comme ces profs en grève contre l’interdiction du port de l’abaya, qui donnent ainsi la couardise comme modèle à leurs élèves. Admiration pour cette dame et transmettez-lui tous les messages de soutien (vous pourriez d’ailleurs créer une adresse mél dédiée à son soutien)

  4. Il n’est pas facile en temps normal pour une femme de s’affirmer.
    Mais c’est encore pire que l’on est une jeune fille, femme d’origine maghrébine française de dire non à une minorité qui veut à tout pris vous obliger à rentrer dans les rangs.
    Quand l’une d’entre elles le fait haut et fort avec ses mots elle est clouée au pilori au propre avec des expressions indignes et au figuré serait défigurée, lapidée sinon tuée d’emblée.
    J’apporte mon soutien inconditionnel à « Yasmina » pour son courage qui je le souhaite permettra à d’autres de la rejoindre dans son combat pour la liberté d’être ce et qui elle veut.
    Savez-vous que Yasmina veut dire jasmin une jolie fleur au parfum intense (qui fait le bonheur des parfumeurs) qui explique peut-être son fort caractère devant cette violence qu’elle subit

  5. Les musulmans présents en France démontrent par leur attitude intolérante et violente qu’ils n’ont rien à faire dans ce pays. Tous ces gens posent beaucoup trop de problèmes, il faut leur interdire de venir s’installer chez nous et expulser tous ceux qui ne sont pas d’accord avec notre culture et nos règles. Sinon, on ne peut que féliciter cette jeune femme pour son courage. N’oublions pas que la Kabylie était en partie chrétienne avant d’être colonisée par les Arabes et convertie de force à l’islam.

  6. Je suis de tout coeur avec cette personne ,je lui donnerai comme exemple des femmes qui comme elle , aime la France ,je nommerai par exemple Sonia Mabrouk , Abnousse Halmani , Leila Kaddour , Chimène Bady , Nadia Daam , Nassima Djebli , etc…. toutes ces femmes proviennent de l’immigration et sont fières d’etre francaises , en politique nous pourrions aussi en citer plusieurs , alors soyez fière de vous Mademoiselle nous sommes nombreux à vos côtés , votre comportement mérite le respect

  7. Ce genre de pression qui oblige à se soumettre, à baisser les yeux, à ne rien dire porte un nom. C’est juste une autre forme de « terrorisme » !

    Honneur à cette jeune-fille !
    Honte à nos politiques qui ont laissé s’installer la haine de la France.

    Merci à « Yasmina » pour son courage. Par elle, je ressens de la fierté.

  8. Ils ont quitté leurs pays où ils étaient malheureux et ils veulent reconstruire le même chez nous ,ce n’est pas très logique !! Qu’ils repartent donc dans leurs pays d’origine ,mais peut être il manquera les « allocs » et ils ne pourront pas faire d’émeute ou bien cela sera vite réglé et les « flics » de leur pays n’iront pas en prison !!

    • Le problème c’est qu’ils ne sont pas prêts de repartir dans leur pays puisqu’ils sont justement en phase de conquête ! Il faudrait faire un référendum et ensuite voter pour des gens qui fassent respecter la volonté du peuple et de toutes les façons possibles . Rien ne nous oblige à nous faire coloniser sinon de nous y soumettre sans broncher !

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