[Une prof en France] Quand la propagande LGBT+ s’invite à l’école

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Mona Ozouf affirmait, dans L’École, l’Église et la République, que l’école est le meilleur moyen de « peser sur les générations montantes ». Vincent Peillon ne disait pas autre chose lorsqu'il ouvrait ainsi sa lettre aux recteurs, le 4 janvier 2013 : « Le gouvernement s'est engagé à s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d'une éducation au respect des orientations sexuelles. [...] La lutte contre l'homophobie en milieu scolaire, public comme privé, doit compter au rang de vos priorités. » 

Avant ou après l'apprentissage de la lecture, des sciences et de la culture générale ? Ce n'est pas précisé. 

Quelques lignes plus loin, avec la distorsion mentale dont la communication officielle est coutumière depuis quelques décennies, il appelait « à la retenue et à la neutralité au sein de tous les établissements afin que l'école ne fasse l'objet d'aucune instrumentalisation ». Instrumentaliser l'école ? Qui oserait, voyons ? Le ministre invitait les recteurs à « favoriser les interventions en milieu scolaire des associations qui luttent contre les préjugés homophobes ». Il a ainsi affermi un mouvement qui n'a cessé, depuis, de prendre de l'ampleur. C'est l'effet boule de neige. Pour entrer dans une école, ces associations doivent recevoir un agrément. Nombreuses sont les associations ayant obtenu cet agrément, comme Arc-en-ciel Toulouse, Contact France, Sida Info Service ou SOS Homophobie. Ces dernières diffusent les brochures Tomber la culotte, qui sont particulièrement graveleuses, et qui doivent aider les femmes à comprendre et pratiquer la sexualité lesbienne. On en est à la version 2, un peu expurgée par rapport à la version 1, qui avait arrêté mon attention lorsque je l'avais reçue dans mon établissement scolaire.   

Ainsi, on y donne beaucoup de conseils (« Sex toy avec des piles jamais sous l'eau tu n'immergeras »), on y redéfinit quelques notions (« s'autoriser des aventures ne veut pas dire que l'on est infidèle »), on y prône aussi « les jeux BDSM, qui donnent la part belle aux mises en scène, aux jeux de rôles » : « Qui n'a jamais rêvé de jouer à l'infirmière, à la secrétaire ou à la militaire ? » Eh bien, moi… et la plupart des élèves que j'ai croisés dans ma carrière, qui sont généralement assez pudiques et qui, dans leur grande majorité, sont très gênés quand l'école force la porte de l'intimité et aborde des sujets qui, selon eux, ne relèvent pas de ses prérogatives.

La brochure, conçue avec Sida Info Service, est financée par nos impôts, par l'intermédiaire de l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), établissement public administratif sous tutelle du ministère de la Santé. Très officiel et étatique, donc, avec un budget de fonctionnement annuel de 100 millions d'euros, abondé par l'État et l'assurance maladie. Ça, c'est pour ceux qui se posent la question incongrue « mais où va l'argent ? » à chaque fois qu'ils pensent aux 50 % de prélèvements obligatoires qu'ils subissent…

De nombreuses associations ont collaboré à ce projet de communication et aux projets à destination des jeunes, parmi lesquelles l'inénarrable Planning familial. Le Planning vient d'ailleurs, le 1er mars dernier, de s'allier à SOS Homophobie pour attaquer l'État devant le tribunal administratif afin de faire respecter la loi d'août 2021 imposant à chaque élève français trois cours annuels d'éducation à la sexualité, cours pouvant être délégués à ces fameuses associations, si neutres et pleines de retenue. Cela commence, bien sûr, dès l'école primaire. Pourtant, notre pontife suprême, Pap Ndiaye, avait donné des gages de sa bonne foi, en septembre dernier, dans une circulaire par laquelle il exhortait au « renforcement de l'éducation à la sexualité ». Les mauvais coucheurs auraient, bien sûr, préféré qu'il préconisât le renforcement des apprentissages fondamentaux, mais on ne peut pas mener tous les combats.

Si nous suivons la ligne de l'Espagne, qui vient de dépénaliser la zoophilie, il va falloir que ces associations se diversifient et enrichissent un peu leur catalogue pour toujours rester à la pointe de l'ouverture, du respect et de la tolérance. Enfin, ouverture, respect et tolérance, bien sûr, envers ceux qui ne les contredisent pas. Mais qui oserait les contredire ?

Virginie Fontcalel
Virginie Fontcalel
Professeur de Lettres

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Les enfants sont des éponges et leur inculquer des pratiques genrées et sexuelles alternatives ultra minoritaires, préparent leur esprit à la soumission de la pédophilie.
    Attention DANGER.

  2. Ça n’est pas de la propagande LGBTQIA+, c’est de la propagande gauchiste.
    J’ai l’immense chance d’avoir un frère homosexuel qui désamorce toute cette propagande gauchiste devant ma fille avec une crédibilité que ces associations n’auront jamais.
    Plus Achille que Renato, il lui explique l’universalisme et montre qu’il n’y a pas d’identité sexuelle, juste d’infimes différences et que son orientation ne le défini pas plus que tous les hasards qui ont créé sa personnalité.
    Bref, il explique toute l’absurdité de la notion de « minorité » et la malveillance de ceux qui l’exploitent.

  3. Et pendant ce temps là ils apprennent mieux le français à l’école en Egypte et autres pays dans le Monde…..J’en suis convaincu depuis longtemps, la Macronie Woke sous contrôle extérieur a été mise en place pour toutes les déconstructions de la France et nous amener par la main ou autre ! vers le chaudron de leur Enfer…Quand on sait que ce Pouvoir avec tous ses cadeaux par centaines de milliards d’euros comme jamais, les attentions à accompagner à chaque instant la vie des citoyen(ne)s, n’a plus de majorité unie véritable, c’est que la France est en train de se rebeller…
    Beaucoup de jeunes énarques, érudits et financiers ont quittés la Macronie. Là est l’espoir

  4. Mais quand donc la « majorité silencieuse », celle qui veaute au lieu de voter, ne le sera plus, et exigera le droit de punir tous les promoteurs de cette décadence ?

    • Quand un peuple est contaminé depuis si longteùps par le gauchisme, il ne peut que lentement recouvrer la santé. La difficulté est de mettre en place un traitement efficace. En prendrions-nous le chemin? Il serait grand temps!

  5. je pense à mes petits enfants dans leur toute petite enfance, plein de vie et de joie et j’ai la nausée suivie d’une colère immense à la lecture d’un tel lisier  » éducatif » – foutez la paix aux enfants !!!

  6. On veut bien regarder vers le point non prioritaire. L’enseignement c’est donner des connaissances utiles, mais pas des absurdités. Nous avons depuis trente ans des incompétents et des idéologues. Voilà notre cancer.

  7. L’école publique appartient à l’état et donc au peuple français.
    Il appartient donc aux parents de ne pas accepter ce qu’ils trouvent dangereux pour leurs enfants, c’est extrêmement simple !
    Ils doivent s’unir pour faire respecter le droit de leurs enfants d’avoir une éducation de qualité, et rejeter la propagande LGBT.

  8. Ils en rêvent : faire un monde à leur image. Agrandir le cercle, créer des vocations. Apprenons à nos enfants à se respecter. A jouir sans entraves, comme disaient les révolutionnaires de Mai 68, on voit ce que l’Occident est devenu.

  9. Comment les homosexuels ultra minoritaires en France , peuvent ils avoir l’impact qui est le leur, nous vivons à l’heure de la dominance des minorités (Homo, verts etc)

  10. Bientôt, à la sortie du CP, il faudra connaître le titre des 69 positions du kamasutra. Et à la sortie du CE2, il y aura les épreuves physiques correspondantes. Peu importe de savoir lire ou écrire : ce ne sont pas les priorités du ministre de la perversion nationale.

  11. La dégradation du système éducatif français continue,depuis des décennies, son chemin.
    L incompétence des ministres gauchistes successifs ont aggravé le phénomène. Les programmes scolaires ne sont plus objectifs avec la réalité de l Histoire: la France repentante a éliminé la France glorieuse.
    Beaucoup d élèves de 6ème ne maîtrisent pas leurs fondamentaux. Les élèves, en général, ne lisent plus.ils écrivent phonétiquement, ne savent pas construire une phrase( sujet,verbe,complément),etc
    A cela s ajoutent les incivilités, les harcèlements, la propagande LGBT, le séparatisme musulman,etc….Le bordel à l image du pays.

    • toute civilisation a eu sa décadence et sa disparition … macron a favoriser et accélérer l’implantation de ces assocaitions « agissantes » depuis qu’il squatte l’Elysée en mai 2017 …
      Rien ne semble le retenir, lui et sa « moitié » pour favoriser toutes ces idéologies sociétales … Jusqu’à quand ? …

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