« Nous agissons comme des anges. » Oubliez les pompiers, médecins, volontaires humanitaires et autres héros du quotidien, la nouvelle charité, selon Ramzi Rafih, sera financière et en faveur des migrants. Diplômé de HEC, cet investisseur privé d’origine libanaise, passé par l’un des plus importants fonds américains, vient de lancer sa propre société de gestion. Avec No Label Ventures, il souhaite financer les start-up européennes de demain à condition que celles-ci respectent un requis principal : « Avoir au moins un fondateur de l’entreprise issue de l’immigration. » Et, plus précisément, être originaire d’un pays hors de l’Europe occidentale et appartenir à la première ou deuxième génération d’immigration. Son objectif ? « Ouvrir un nouveau marché » et, ainsi, amener plus de diversité dans cet écosystème bien trop « blanc » à ses yeux.

Son projet part d’une intuition simple : « Chaque migrant est un entrepreneur […] qui crée des emplois » (Forbes). Un postulat difficile à vérifier en France – quasiment aucune des 29 licornes françaises n’a été fondée par un migrant – mais passons… Avec une enveloppe comprise entre 150.000 et 250.000 dollars, cet investisseur souhaite soutenir une trentaine d’entreprises fondées par des migrants. Et ce, particulièrement en France qui est, selon lui, « le mauvais élève européen sur la question de la diversité ». Mais Ramzi Rafih ne se cantonne pas à signer un chèque. Avec sa nouvelle société, il entend également aider ces futurs entrepreneurs dans leur procédure d’immigration. Dossiers d’obtention de visa, appui d’un avocat, installation… au-delà de l’investissement financier, Ramzi Rafih promet aussi de prendre en charge les frais de dossier.

De la bonne action au sectarisme

L’annonce de la création de ce fonds n’a pas manqué de faire réagir. Sur Twitter, nombreux sont les internautes à s’interroger : « Si le fonds était réservé aux Français d’origine, beaucoup auraient crié à la discrimination, non ? » Et Philippe Olivier, député européen RN, d’ajouter : « Les "bonnes actions" de ce personnage relèvent du procureur de la République. » Sans grande surprise, SOS Racisme, pourtant premier à crier à la discrimination, n’a pas encore réagi…

No Label Ventures n’est pas le seul fonds d’investissement à surfer sur le communautarisme. Aux États-Unis, la pratique est même de plus en plus courante. Black Angel Tech Fund, qui réserve ses investissements aux Afro-Américains, se présente ainsi comme « l'antidote au soi-disant problème des 2 % [d’employés de couleur noire] dans la Silicon Valley. Nous pensons que l'abondance de la richesse et de l'expertise nationales noires combinées au jeune génie noir et au talent technologique produiront des entreprises technologiques de nouvelle génération prospères avec des techpreneurs noirs à la barre. » Angeles Investor, installé dans l’Illinois, s’engage, de son côté, à financer et faire grandir les entreprises hispaniques et latines. Outre-Atlantique, on trouve également des fonds LGBT. Pipeline Angel, lancé par Natalia Oberti Noguera, « une femme cis queer », promet ainsi de « changer le visage de l’investissement » en soutenant « les femmes trans, les femmes cis, les entrepreneuses non binaires, agenres ou non conformes à leur genre ». Même discours du côté de Loud Capital qui, fort de son expérience, a fondé le Pride Fund réservé aux « entrepreneurs et communautés LGBT et queer ».

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02 avril 2023 à 10:00

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17 commentaires

  1. Encore du bon vieux séparatisme. L’universalisme prend une nouvelle volée de plomb tirée par des gens persuadés d’oeuvrer pour la diversité heureuse…
    Au delà de ça, il convient de bien vérifier l’origine des fonds, car ce serait du blanchiment (ironie) d’argent que je ne tomberais pas de ma chaise.

  2. Les cartes sont enfin sur la table et les choses sont claires! Après le remplacement de la population, l’islam va utiliser les pétros dollars pour mettre la main sur l’économie Française et Européenne.
    Aux armes citoyens! A.Lerte

  3. L’horreur! Le Soros bis! Le Liban donnerait des exemples à la France en matière de gestion sociétale?
    Mais qu’il rentre au Liban !

  4. Et bien sûr, tous nos grands humanistes, anti-racistes, isalmo-gôôôchistes, vont se révolter et manifester bruyamment contre ces mesures racistes et discriminatoires ?

  5. La discrimination positive Oui,
    La discrimination négative Non !

    Il faut être positif dans la vie !

  6. Une telle action porte un nom : c’est une agression de la France. Face à un agresseur il faut réagir en conséquence.

  7. Nous pouvons donc engager une politique de préférence nationale : les étrangers ont leurs bienfaiteurs et les français vont faire des économies sur leurs impôts.

  8. Euh, ça ressemble à de la discrimination , voire même du racisme ! Evidemment un « extra-européen » passé par une grosse boite américaine ! On voit ou se trouvent nos ennemis

    1. Très très juste !
      Mais la nouveauté est que les couards que sont les gauchos refusent de voir !

  9. Ce libanais a bien profité de notre générosité et voici ses remerciements .

    Souhaitons lui tout le malheur possible étant donné les terribles maux que nous allons subir et faire subir à nos descendants avec ce communautarisme et la violence latente de cette société .
    L e Liban en est le meilleur exemple .Honte à cet individu qui n’a même pas la reconnaissance …du ventre.

  10. Quand la France se sera « libanisée » (transformation en cours) les responsables de tout ordre se seront d’une part enrichis ou en auront tiré un bénéficie quelconque et d’autre part, ils culpabiliseront les français, les locaux (racisme, individualisme, archaïsme…). L’histoire est déjà écrite. Ils le savent depuis le pass sanitaire et les moutons qui ont suivi comme un seul homme. Manifester contre le report de l’âge de la retraite à 64 ans est se tromper de combat (surtout pour un pays au 35h) . Le danger qui nous guette est d’autant plus dévastateur. Face à ce danger (décivilisation et changement de population, soumission au pouvoir du Bien, atlantisme aveugle, appauvrissement continue soft mais réel et perenne…) personne ne bronche.

  11. Sous prétexte d’insuffler un peu de diversité dans les milieux d’affaire , il veut surtout créer un système qui fait la part belle au communautarisme en privilégiant l’autre sur l’autochtone . Sans parler que cela est profondément injuste par le fait que si des étrangers se rendent en nombre dans notre pays pour ne parler que de la France , c’est aussi et même surtout pour bénéficier d’un système d’aide qui n’est pas réservé uniquement aux autochtones et discriminatoire mais est universaliste donc aux antipodes du communautarisme . Et le gars qui au passage en tant que Libanais a pu lui bénéficier de notre système scolaire et universitaire d’école de commerce d’excellence en partie financée par les français dans leur ensemble . Que cherche -t-il à faire , encourager l’entreprenariat communautaire, donc créer une société organisée en communautés à la Libanaise avec les résultats que l’on connait ou à l’anglo saxonne , pour se conformer au mondialisme ?

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