Un demandeur d’asile afghan poignarde des passants : Gérard Collomb veut « rester prudent »…

villeurbanne

Les vacances sont finies. Pas celles des professeurs et des élèves. Non, celles de l'illusion, de l'oubli, de l'aveuglement, ces herbes qui repoussent toutes seules, très vite, et que nos médias et nos responsables politiques arrosent copieusement.

Les Français voulaient croire à la fin des mauvaises nouvelles : plus de gilets jaunes, plus d'attaques terroristes. La Justice était là pour condamner lourdement les lanceurs d'alerte de Génération identitaire qui, depuis des années, nous disent : « Immigration, islamisation, attention danger ! » La seule angoisse que nous étions priés - sommés ! - d'avoir, c'était celle du réchauffement de la planète. Emmanuel Macron et son monde voulaient mettre la France au vert.

Une autre réalité - l'autre réalité, l'autre angoisse, celle que l'on n'a pas le droit d'exprimer - a refait soudainement irruption samedi, à Villeurbanne (Rhône). D'après les premières informations, un demandeur d'asile afghan, nommé Sultan Marmed Niazi, a poignardé un jeune homme de 19 ans et a grièvement blessé trois autres personnes, qui seraient entre la vie et la mort au moment où nous écrivons ces lignes. La vidéo et les témoignages sont terrifiants. Par ailleurs, selon un témoin direct de l’agression cité par Le Progrès, l'auteur aurait « fait part d'une allusion religieuse au moment des faits » : « Ils ne lisent pas le Coran. »

Cette éruption du magma qui bouillonne dans la société française a inévitablement ramené sur nos écrans les mêmes scènes, les mêmes déclarations de nos élus. Gérard Collomb, maire de Lyon, a pour le coup retrouvé ses éléments de langage de ministre de l'Intérieur : « Il faut attendre les conclusions de l'enquête et rester très prudent. »

Rester très prudent... Comme on aimerait que nos gouvernants le soient dans le contrôle de l'immigration, de l'asile, du développement de l'islamisme.

A-t-on le droit d'être islamophobe ? débattait-on, ces jours-ci, sur Twitter. Ce samedi 31 août, la question a - une fois encore - quitté les sphères éthérées de la philosophie et de l'université d'été de La France insoumise. Elle nous a été reposée, une fois encore, en lettres de sang. Mais ne doutons pas que l'on saura pénaliser toute réponse penchant vers un oui ou un peut-être, même prononcé... avec prudence.

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