Un affreux cauchemar

coronavirus

Avec cette propagande massive au sujet du Covid-19, j’ai fait un affreux cauchemar. Dans mon rêve, un virulent virus apparaissait dans un pays lointain et sévissait ensuite dans une poignée de métropoles ; au bout de quelques mois, cependant, ce virus avait complètement perdu sa capacité de nuisance.

Curieusement, et c’est là que j’ai compris que c’était un cauchemar, les autorités politiques et les grands prêtres ou prêtresses médiatiques continuaient à distiller la peur dans la population. Comme les chiffres artificiellement gonflés des hospitalisations et des décès restaient ridiculement faibles, on amusait la galerie avec des histoires de clusters et de taux de reproduction du virus. Personne ne semblait se soucier du fait que si le virus circulait, il ne rendait plus personne malade, au même titre que des millions d’autres virus en suspension.

Cette peur savamment entretenue permettait à des organisations internationales et à des gouvernements cyniques ou lâches d’imposer des contraintes insensées à la population : port du masque, distanciation, reconfinement... Et les conséquences étaient apocalyptiques, des milliers d’entreprises déposaient le bilan tandis que la folie gagnait peu à peu les foyers mis en résidence surveillée, les violences intrafamiliales explosaient sans que la délinquance de rue ne diminue car, dans mon cauchemar, seuls les criminels conservaient une pleine liberté de circulation.

Un jour, cependant, les médias et les dirigeants qui persécutaient la population firent une annonce triomphale : on avait trouvé un vaccin efficace contre le virus inefficace ! Les geôliers devenaient des libérateurs et annonçaient que tous ceux qui se feraient vacciner pourraient reprendre une vie normale ; bien sûr, pour pouvoir prendre des transports publics ou entrer dans un commerce, il fallait prouver que l’on était bien vacciné, et comme il eût été fastidieux de montrer sa carte de vaccination à tout bout de champ, le plus simple était de se faire implanter une petite puce sur la main ou sur le front. Ceux qui refusaient cette solution se condamnaient eux-mêmes à une vie de paria.

Je vis alors l’immense cohorte de ceux qui avaient accepté de se laisser soigner et tracer comme du bétail. Ils sortaient, ivres de joie, dans les rues et jetaient leurs masques en l’air en louant la sagesse et la bonté de leurs maîtres ; mais, horreur, sous ce masque, ce n’était plus des visages d’hommes mais des têtes de veaux. Les hommes-veaux se dirigeaient vers un sombre bâtiment au-dessus duquel étaient écrits des mots effrayants : esclavage, abattoir, enfer...

C’est à ce moment-là que je me suis réveillé et que je suis sorti de cet invraisemblable cauchemar.

François Falcon
François Falcon
Satiriste polémiste

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