60 % des djihadistes en état de récidive, mais Dupond-Moretti veut « militer » pour rapatrier les djihadistes encourant la peine de mort
Une étude relève que six djihadistes sur dix partis combattre en Afghanistan, en Bosnie ou en Irak ont déjà été condamnés pour de nouvelles infractions terroristes.
La remise en liberté des terroristes en question
Le Centre d’analyse du terrorisme (CAT) a dévoilé, au Sénat, une enquête portant sur le taux de récidive des djihadistes entre les années 1988 et 2006. Des résultats effrayants, publiés par Le Figaro, puisque 60 % d’entre eux ont été condamnés pour d’autres faits de terrorisme, après leur retour.
Un document qui tombe alors que les libérations d’islamistes doivent intervenir durant les prochains mois, leurs peines étant sur le point de se terminer. Dans un même temps, le Parlement débat de nouvelles mesures de sûreté concernant les terroristes remis en liberté.
Le garde des Sceaux sera « un militant infatigable » du retour des Français djihadistes
De son côté, le nouveau ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, qui fut l’avocat d’Abdelkader Merah, le frère du tueur de Toulouse, a promis, dans un entretien accordé au JDD, qu’il serait « un militant infatigable » pour défendre des « Français » encourant la peine de mort à l’étranger, notamment parmi les djihadistes.
« Ils sont Français qu’on le veuille ou non et encourent la peine de mort. Nous continuerons d’agir auprès des pays concernés », a-t-il annoncé dans l’hebdomadaire. 150 djihadistes français et 300 enfants sont détenus actuellement en Syrie et en Irak depuis la chute de l’État islamique.
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