Rodéo à Drancy : des policiers agressés pour avoir fait leur métier

Que s’est-il passé, vendredi, en début de soirée, à Drancy ? Deux enquêtes ont été ouvertes après un contrôle de police au cours duquel un jeune homme a été blessé par balle, a déclaré le parquet de Bobigny, samedi 3 mai, à l’AFP, insistant sur le caractère « flou » des événements. Pourtant, une vidéo qui a largement tourné sur les réseaux sociaux permet de se faire une idée des choses. On y voit deux policiers insultés, provoqués, frappés par des énergumènes déchaînés. Mis en difficulté, l'un des fonctionnaires sort son arme à feu avec laquelle il procède à des tirs de sommation, avant d’être bousculé par un individu et de tomber sur la chaussée en se tenant le bras.
#Drancy (93), hier après-midi
Rodéo sauvage en motocross, mettant en danger les piétons.Les motards de la #police tentent l’interpellation.
Le mis en cause chute et prend la fuite, abandonnant sa moto.
Les policiers sont alors encerclés et violemment agressés par plusieurs… pic.twitter.com/DfxAYXEpdu
— ALLIANCE PN (@alliancepolice) May 3, 2025
Des informations complémentaires ont ensuite été apportées par la préfecture de police de Paris. On a, ainsi, appris que les deux agents se trouvaient dans cette cité de Drancy afin de procéder au contrôle d'un véhicule, dans le cadre d'une opération de lutte contre les rodéos. Ils n’ont pas seulement été confrontés à deux individus agressifs, bien décidés à récupérer leur engin, mais à tout un « attroupement » qui s’est rapidement formé autour d’eux, les isolant et les visant de multiples jets de projectiles. D’autres policiers venus en renfort ont également essuyé des tirs de mortiers.
Bilan de l’opération : trois hommes interpellés pour outrage et rébellion, un « jeune » blessé par balle et pris en charge par les secours, un gardien de la paix touché au dos et transporté en milieu hospitalier.
L'extrême gauche en soutien des voyous
Immédiatement, l’agression a été récupérée par l’extrême gauche, inversée, puis présentée comme l’illustration des « violences policières ». « Un jeune homme a été grièvement blessé par un tir de policier à Drancy, en Seine-Saint-Denis, s’est indignée Clémentine Autain, sur X. Les images qui circulent sont particulièrement choquantes […] nous protègerons les citoyennes et les citoyens en faisant reculer les violences policières et en abaissant la conflictualité entre la jeunesse et la police. » À croire que la députée n’a pas eu accès à la même vidéo que nous.
Cette analyse de la situation était tellement à côté de la plaque qu’elle a eu droit à une note corrective, sur X. Cette dernière indiquait que le tweet de Mme Autain donnait « une représentation biaisée de la réalité » en omettant de dire que les policiers avaient dû se défendre après avoir été agressés par des individus virulents. À la bonne heure.
Ce n'est pas un fait divers. C'est un fait de société.
Un jeune homme a été grièvement blessé par un tir de policier à Drancy, en Seine-Saint-Denis. Les images qui circulent sont particulièrement choquantes. Toute la lumière doit être faite sur ce qui s'est passé.
Il est…
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) May 3, 2025
Mais dans cette affaire devenue hélas banale dans la France de 2025, le plus choquant reste encore sa couverture journalistique. Beaucoup de médias ont en effet choisi de la traiter en mettant l’accent sur les blessures occasionnées non pas par les délinquants mais par les policiers. C’est le cas de Libération et Mediapart, bien sûr, mais aussi de BFM, France 24, Sud-Ouest ou encore Le Parisien, qui ont tous mis en avant le « jeune blessé par balle » dans leurs titres.
Ils ont prétendu dévoiler à leurs lecteurs tout « ce que l'on sait de l'intervention policière à Drancy lors de laquelle un homme a été blessé par balle » mais ont soigneusement omis certains éléments déplaisants. Ils se sont prudemment gardés d’indiquer les propos qu’on entend dans la fameuse vidéo. Les voici : « Wallah, tu vas pas tirer, c’est filmé ! (…) Sur Allah, tire ! Inch’allah, tu meurs, fils de pute ! » La connotation ethno-religieuse de cette apostrophe fleurie était-elle trop gênante pour figurer dans les comptes rendus de nos confrères ?
Des quartiers au bord de l’insurrection
Au contraire, les propos tenus vendredi par les agresseurs des policiers constituent sans doute l’élément le plus signifiant de cette séquence. Ils disent tout de la situation actuelle dans d’innombrables « quartiers populaires » : l’absence totale de respect de l’autorité française, la conscience de l’impunité judiciaire, l’islamisation rampante, l’envie furieuse de provoquer un incident et déclencher le chaos.
Nos dirigeants ont conscience de tout cela et marchent sur des œufs. Vendredi soir, peu après les faits, un « adjoint de quartier » s’est rendu sur place afin de calmer les esprits. Des « médiateurs de rue » ont également été déployés. Inquiet de voir sa ville prendre feu, le maire Aude Lagarde a appelé « les papas et les mamans à se mobiliser pour protéger tous nos jeunes de toutes dérives, ce soir et dans les jours qui viennent ».
Voilà où nous en sommes. L’objectif n’est plus de faire respecter l’ordre ou de protéger nos agents de police. Il est de ne surtout pas « faire prendre des risques supplémentaires à nos jeunes ».

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41 commentaires
C’est lamentable ! Avant de blâmer les Policiers, dame Clémentine Autain devrait attendre que « toute la lumière soit faite » sur cette affaire comme elle l’a dit elle-même ! Souhaitons-lui qu’un jour la lumière illumine également son cerveau. En tous cas, personne ne peut nier qu’elle est du côté de ceux qui sèment la terreur et le désordre dans notre pays.
L’indécence de toute la gauche bienpensante n’a plus aucune limite.
Agressés parce qu’ils, les policiers, n’ont fait que leur métier, ce pour quoi ils se sont engagés, avec responsabilité ! Une chose est certaine, cela ne risque pas d’arriver ni aux politiciens, ni aux journalistes des médias du système,, ni à certains juges !
j’ai un ami flic qui a du prendre ça retraite anticipé a cause des bœufs carottes et qui a fini par ce pendre, mais la gauche n’en parle pas
Les agents avaient manifestement omis de faire tamponner leur passeport au passage de la frontière. On ne se comporte pas comme ça en pays étranger, voyons!
On parie que la police des polices va sanctionner les policiers mais que le machin nommé justice va laisser les agresseurs tranquille ?
chaque fois que la gauche met des paroles et des raisonnements comme celle ci il faudrait que la bonne justice leur donne une amande
La Justice donne des amendes, et les amandiers donnent des amandes !
La justice ? Les juges du SM qui détruisent notre peuple avec jouissance et qui représentent 40% de la magistrature ? C’est pas demain la veille !