Répartition des migrants dans « nos territoires » : on peut faire mieux…

village

Deux députés de la majorité, Stella Dupont, ancienne socialiste et élue dans le Maine-et-Loire, et Mathieu Lefèvre, élu dans le Val-de-Marne, se sont penchés sur l'accueil des hôtes de la France. Si le projet, qui consiste à répartir l'afflux de ces « réfugiés » dans les régions françaises, est jugé structurellement bon, on peut faire mieux. Selon eux, en effet, la répartition des migrants « en région » ou « dans les territoires », c'est-à-dire en province, connaît des « fragilités ». C'est-à-dire ?

La première de ces fragilités concerne, évidemment, les élus. Ils souffrent de leur générosité. Leurs concitoyens les malmènent parce qu'ils n'ont rien compris, évidemment. On n'a sans doute pas fini d'entendre parler de l'incendie de la maison du maire de Saint-Brevin-les-Pins, qui a ici valeur de témoignage, de symbole, presque. Là, au passage, ce n'est pas comme pour l'affaire Lola : on peut « instrumentaliser » tant qu'on veut. On est dans le camp du bien. Ça reste en famille. Un centre d'analyse a été mis en place pour les « violences faites aux élus ». On ne parle pas de Numéro Vert, mais on se doute que le projet n'est pas loin.

Deuxième fragilité : nos nouveaux voisins n'ont pas envie d'aller à la découverte de nos jolies provinces. Le charme de la campagne les laisserait indifférents. Pas beaucoup de volontaires pour reprendre une épicerie ou retaper un château. Ils ne sont pas venus pour ça. Ils ne sont pas, non plus, venus pour s'assimiler ni même pour s'intégrer. Pourquoi sont-ils venus, au juste, d'ailleurs ? On ne sait plus vraiment.

Que faudrait-il faire ? On va creuser. Il paraît que les plus rétifs à quitter les grandes villes seraient, d'après les deux rapporteurs, les Bangladais et les Turcs. Leur arrivée massive compliquerait le bienfaisant métissage à marche forcée que la majorité a prévu dans les moindres détails. Mais, au fait, ces pays ne sont pas en guerre. Alors, ces migrants, que fuient-ils ? La pauvreté ? Des milliers de familles françaises en souffrent. Que veulent-ils, alors ? « Nous envahir », comme le disait, récemment, un prophétique migrant guinéen ? Le rapport reste muet sur le sujet.

Peut-être que les Français ont une idée sur la question. Cela permettrait de compléter utilement le travail des députés, non ? Un dispositif légal existe, pour cela. Voyez comme c'est bien fait : on appelle cela un référendum.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 27/05/2023 à 1:08.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

55 commentaires

  1. Comme pour le rattachement de Mayotte devenue département Français : on a demandé l’avis des Mahorais mais pas l’avis des Français. C’est ça la démocratie ? Au Portugal, très peu de migrants venus du Maghreb ou d’Afrique : pourquoi ? Les portugais ne sont pas plus racistes que les Français, mais là bas pas d’aides sociales pléthoriques dès qu’un migrant non invité arrive …. Les migrants n’ont souvent pas envie de s’installer dans les campagnes ? Contrairement à nos élus, ils savent eux qu’il n’existe souvent plus aucun service public dans les campagnes ! Et oui, ces ruraux qui pourtant payent des impôts n’ont ni poste, ni hôpital à proximité, ni transports en commun, ni bureau d’aide sociale, ni de CAF dans les parages …. C’est ça l’égalité à la française … dont les immigrés indésirables vont informer nos élus impartiaux au service de tous les concitoyens, paraît-il.

    • Ne donnons pas des idées à Macron, il est capable de faire installer des CAF et des associations dans tous les petits villages, même à Trifouillis les Oies.

  2. On peut faire mieux » on ne les veux pas dans nos campagnes ni en France, qu’ils soient renvoyés dans leurs pays. Les français ont assez de problèmes pour encore subir la présence de cette engeance qui vient apporter d’autres problèmes et soutirer de l’argent aux finances françaises, se faire soigner gratuitement et de surcroît troubler l’ordre de la république. La solution est de les pousser dehors en lueur supprimant tous les avantages qu’ils espèrent.

  3. Il est forcément urgent de « nettoyer » Paris avant les JO, question d’image de marque bien sûr, les malheureux laissés pour compte de la Colline du crack, entre autres, doivent être occultés, eux qui prouvent que l’immigration n’est ni gérée, ni justifiée. Alors, fourrons les dans les petits villages, ces privilégiés, ou défavorisés, selon les points de vue… Faisant partie des « petits villageois », cela ne me réjouit guère, mais je ne suis pas le seul à faire preuve d’un aussi mauvais esprit. Et il se pourrait que cette opération soulève une telle vague de désapprobation qu’au moment des JO, on ne parle plus que de çà, et que les « déplacés » reviennent en force dans la capitale, là où se trouvent tous les bureaux d’aide sociale, car dans les villages, il n’y a même plus de Poste, ni de Perception, ni de Gendarmerie, alors l’aide sociale…

  4. je propose que l’on les envoie dans une charmante petite ville balneaire de la côte d’opale, appelée « Le Touquet ». C’est une vile qui n’est utilisée par les bobos lillois qu’1 mois par an, on peut bien le réquisitionner quelques maisons. Et un certain propriétaire saura à ce moment-là de quoi il parle !

    • N’espérez pas dans cette « solution », un certain propriétaire aura déménagé depuis belle lurette, accueilli à bras ouverts par ses maîtres états-uniens pour lui remettre la cassette promise pour bons et loyaux services.

  5. Plus de migrants ..une solution .couper et stopper toutes les allocations,tous les dons ,et tous les avantages ..et plus de soins gratuits pour eux et les leurs …alors moins de clients .

  6. La solution est simple, suppression totale de toutes les aides, ils ne viendront plus et beaucoup repartiront. L’état de la France ne peut plus supporter cette invasion.

  7. Que cherchent ces migrants économiques ? Nos allocations sociales sans obligation de bosser

  8. Ce qui le surprend, mais en fait ne le devrait pas, c’est que les Français ruraux n’ont pas le choix, on leur impose ces migrants mais ces migrants eux ont le choix de refuser d’y aller.

  9. Le problème n’est pas comment les répartir , mais comment les faire partir ! Ne soyons pas naïfs l’immense majorité de ces migrants ne viennent pas de pays en guerre. Les droit d’asile est complétement détourné, les déboutes ne repartent jamais même Dupond -Moretti vient de l’avouer , Macron avait promis 100 % d’exécution des OQTF , nous en sommes à moins de 10 % . Tout est dit !

    • Pour résoudre le problème, ils vont tous être naturalisés. Comme cela, nous n’aurons que de la délinquance française.

      • Oui, et un jour quelqu’un dira que la grande majorité des délinquants est d’origine « immigrée «  et là on le fera taire en le traitant de raciste

    • Macron ment comme il respire, il prend les Français pour des veaux et des esprits lents. Quoique pour une partie d’entre eux, il n’a peut-être pas tout à fait tort, hélas !

  10. Pourquoi viennent ils , mais pour les généreuses allocations que leur distribue généreusement aux dépens de ses citoyens, la France grande et généreuse, formidable, tout cet argent qui serait bien utile à nos vieux, repart au bled, et nos députés pourris jusqu’à l’os ne se rendent pas comptre que les français en ont marre tout comme des délires de taxes vertes, voir le rapport débile de Pisani- Ferri.

  11.  » … nos nouveaux voisins n’ont pas envie d’aller à la découverte de nos jolies provinces » : ben oui ! Les bâtiments de la CAF et de La Poste sont souvent inexistants dans ces lieux. Souvent aussi il y manque des médecins pour l’AME, des associations de soutien et j’en passe. Tous ces petits éléments de confort à portée de main dans les grandes cités

  12. Si l’on veut stopper l’immigration il suffit de couper net les vivres, c’est à dire les aides en tous genres offerts si généreusement à n’importe qui entre sur le territoire. Prenons exemple sur le Portugal ; là bas, aucune aide, résultat : immigration zéro ! Ah oui, mais non, la France pays des droits (mais pas de devoirs) de l’homme ne peut se permettre , hélas, la seule issue possible au fléau immigrationiste.

    • « Si l’on veut stopper l’immigration… » C’est ce qu’une immense majorité des Français veut. Mais, manifestement, ceux qui nous dirigent veulent tout autre chose. Donc, la France, par le biais de ses représentants, ne le veut pas. Et, comme les Français ont reconduit Macron, personne ne peut être surpris de la situation.

    • Cette immigration est décidée par Bruxelles et financée en grande partie par les associations de soros
      Alors on n’est pas près d’arrêter

  13. Pensez donc, les JO approchent; il ne faudrait pas montrer une image défavorable de notre douce France. On va donc les déplacer, les diluer, masquer la misère. Oui, on pourrait faire bien mieux: ne pas les laisser entrer et faire respecter les OQTF.

    Ça c’est la version onirique. La réalité est que nos « gouvernants » d’opérette sont comme ce pays, largués.

    Un référendum ? Vous y croyez encore à cette démocratie dont on nous rebat opportunément les oreilles lorsqu’il s’agit de masquer les évidences criantes ?
    Ce serait un désaveu massif de leur politique de traitres appointés.

  14. Ah, non alors ! On a fui Paris, sa pollution, sa crasse, son insécurité et son bruit pour retrouver un peu, à la retraite, de la beauté et du calme de la province de notre enfance; Ce n’est pas pour que des « grands organisateurs » de chienlit administrée, au cerveau limité à leur portefeuille et leurs copains/coquins, nous déversent, pour des objectifs à court terme, leurs poubelles à nouveau dans nos jardins …

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