Réflexions d’un pervers sur les « affaires »

Depuis quelques années, comme tous nos concitoyens attentifs au monde politique, je constate des successions d’affaires qui se ressemblent, sauf en ce qui concerne les suites qui leur sont données.

Dans certains cas, les médias et la justice s’empressent de minimiser les faits, voire de ne rien dire ni faire.

C’est ainsi que monsieur Macron a pu présenter des déclarations de patrimoine très très atypiques : malgré des informations précises reposant sur des documents issus de sites « officiels », la presse officielle et des magistrats tout aussi officiels n’ont rien vu ni rien fait. Il est vrai que ça ne porte que sur quelques millions d’euros, il faut être mesquin pour chercher des chicanes pour si peu.

L’actualité nous apprend qu’un ministre a fait faire une très bonne affaire à sa conjointe lorsqu’il dirigeait des mutuelles. Selon les informations publiées, il n’y aurait pas de problème car cela relèverait de la sphère privée. Outre qu’il n’était pas le propriétaire de « cette entreprise privée », je m’interroge : est-ce qu’une mutuelle est un organisme privé ou d’intérêt collectif ? De plus, dans une entreprise vraiment privée, il n’est pas possible de faire n’importe quoi, au risque d’être poursuivi pour abus de biens sociaux. Voir l’employeur de madame Fillon !

Dans d’autres, à défaut d’infractions pénales, les manipulateurs de la démocratie ont développé la notion de crime moral… à la tête du client. Dans ce cas, ce n’est plus le Code pénal qui sert de référence, mais les arguties de journaleux serviles et manipulateurs.

Je suis convaincu que tout cela est réfléchi, calculé pour contourner et corrompre la démocratie.

Contourner la démocratie : en éliminant ceux qui pourraient ne pas être suffisamment serviles vis-à-vis du pouvoir financier. Les « casseroles » utilisées contre M. Fillon étant bien légères, il aurait été difficile d’en faire usage en cas d’élection, surtout avec une justice soumise à un autre pouvoir.

Corrompre : il en va autrement pour notre nouveau Président. Ses fausses déclarations pouvant le rendre inéligible, il se retrouve tenu et devra faire ce qu’exigeront ceux qui l’ont fait roi !

Je suis convaincu que c’était le cas de Cahuzac : à mon sens, il a été nommé ministre en connaissance de cause. Le pouvoir a dû lui monter à la tête, d’où son élimination…

Il est probable que beaucoup des nouveaux ministres ont des casseroles dûment répertoriées qui s’agiteront s’ils deviennent des « insoumis » !

Mais ce ne sont là que les élucubrations d’un citoyen pervers irrespectueux des élites qui nous dirigent.

Serge Grass
Serge Grass
Retraité - Ancien conseiller régional de Franche-Comté, Président de l’Union Civique des Contribuables Citoyens de Franche-Comté

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