Que s’est-il passé lors du lynchage du jeune manifestant à Romans-sur-Isère ?
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La présence de jeunes militants identitaires dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, fait couler de l'encre. Leur idée de battre le pavé n’était peut-être pas celle du siècle : ils voulaient dénoncer le meurtre de Thomas, à l’endroit même d'où la majorité des suspects sont originaires. Samedi dernier, à 18 heures, plusieurs groupes de militants se rassemblent aux abords de ce quartier où la délinquance est reine. Ratonnade, accuse l'extrême gauche. BV a pu consulter le témoignage video d'un manifestant anonyme, présent à Romans lors de la fameuse soirée. Il se défend de toute volonté de violence : « Le but de la manifestation n’était pas de faire une descente dans la cité », assure-t-il, avant d’expliciter les motivations : « On a grandi avec l’insécurité et on en a marre. On s’est dit qu’on allait montrer aux Français qu’on peut être présent dans ces quartiers sans que cela ne dégénère. » Mauvaise pioche. L’opération a vite tourné court et à 18 h 20, les policiers présents en nombre ont rapidement repoussé les manifestants.
« Ils ont explosé le pare-brise et l’ont sorti de la voiture »
Il raconte : « Les policiers nous ont poursuivis alors même que nous venions d’avorter l’action. Nous avons pris une impasse menant à des chemins de fer. » Ce manifestant ajoute : « Le jeune lynché faisait partie de ceux qui ont pu s’échapper. » Voulant échapper à la police, « il s’est dit qu’il allait se réfugier dans sa voiture. Il s’y est enfermé dans l’espoir que les policiers ne le retrouvent pas », développe-t-il. En vain, plusieurs habitants du quartier le repèrent et assaillent le véhicule. Ils le font sortir de la voiture et explosent son pare-brise. Roué de coups, le militant de 20 ans est sommé de se déshabiller sous peine d’être brûlé vif, rapporte Le Monde. Nu, il est lynché et tombe inconscient. « Ils ont ramené son corps comme un trophée dans la cité. » Des « habitants ont appelé les pompiers », poursuit notre militant. Selon une source policière à nos confrères du Monde, « ce sont d’anciens du quartier, dont au moins deux personnes connues pour leurs liens passés avec l’islamisme radical, qui ont fait jouer leur autorité pour éviter le pire ».
Trouvé nu dans la cage d’escalier d’un des immeubles.
Sur les réseaux sociaux, les images circulent. Trouvé nu dans la cage d’escalier d’un des immeubles, le jeune homme est transporté aux urgences dans un état grave sans que son pronostic vital ne soit engagé. Il « a été opéré de la main, détaille son compagnon de manifestation. On ne sait pas si c’est à cause d’un coup de couteau ou d’un tir de balle en caoutchouc » et souffre d’un « traumatisme crânien ». Encore hanté par son lynchage, le jeune manifestant a d’abord pris le personnel médical pour ses bourreaux : « Lorsque les médecins sont entrés dans la salle d’urgence, il était encore traumatisé par ce qu’il venait de vivre. » Il a pris les médecins pour ses agresseurs « et leur a dit "laissez-moi, partez !". Il était particulièrement stressé », raconte ce proche. Auditionné par la police après son rétablissement, le jeune décrit par un proche auprès de BV comme quelqu’un de « calme et souriant » et dont le « profil ne correspond pas du tout avec ce genre de manifestation », explique avoir répondu à un message l’invitant à rendre hommage à Thomas. Il aurait mal évalué les risques de l'opération.
Au total, dix-sept militants ont été placés en garde à vue. Six d'entre eux, âgés de 18 à 25 ans, ont été condamnés, lundi, à des peines de six à dix mois de prison.
47 commentaires
Notre police ferait mieux d’arrêter les racailles, nous en avons assez de ces injustices !
Bravo à ces militants !
Honte à la justice macroniste !
La police du côté des racailles. On aura tout vu. Nous aussi, on va finir par détester la police. Bravo par contre aux jeunes qui n’ont pas eu peur d’aller à 80 manifester leur ras le bol dans une cité de 4000 habitants.
C est tous les français qui devraient être dans la rue et hurler islam assassin
Prison ferme ou sursis ? À suivre …
Le préfet avait délégué les CRS qui obéissent plus facilement. Pas sûr que la police locale l’ai fait sans sourciller ! Surtout pour s’opposer à des manifestants civilisés pour protéger ces pauvres racailles de La Monnaie !
Et puis attendons dans quelques années le procès des barbares qui ont assassiné Thomas !
S’il a lieu avant la sortie de la macronie qui prouve chaque jour davantage sa couardise, son irresponsabilité, sa gestion injuste et minable de la Société ! Ce qui est loin d’être sûr !
Le message est bien reçu : mieux vaut être armé jusqu’aux dents quand on va à ce genre de manifestation.
Ces jeunes ont crû bon manifester dans ces guettos mais la haine a pris le dessus. Désormais il faut laisser ces zones de non droit à la vindicte des plus forts . Le message ne passera pas car les médias et les gouvernants ont fait un contre feu pour s’exonérer des faiblesses d’autorité passée . Je plains les familles qui vivent cette situation la seule amélioration c’est de mettre dans l’urne le bulletin de vote adéquat. Ont ils perçu la duperie rien n’est moins sûr . Ces territoires hostiles gangrenés par la loi du talion n’hésite pas a se battre 1 contre 10 vont un jour comprendre qu’il auront un jour d’autres qui feront régner la terreur car la violence entraîne la violence c’est ce qui se passe à Marseille Nord
Sa seule faute est de ne point s’appeler « Nahel ».
Ainsi, apparaissent, en France, les premiers prisonniers politiques. Ah non, on me murmure à l’oreillette que ce sont les seconds. Le premier c’était le policier qui a tué Nahel…
Très juste.
Il y a de quoi être révoltés, ces CRS ne pouvaient-ils pas simplement les empêcher d’aller plus loin et les protéger ?
Pour le gouvernement et pour le préfet, qui doit, en bon fonctionnaire, aspirer à une vie tranquille pleine de rubans, d’inauguration et de petits fours, la victime n’est qu’une agression de plus. Pas nécessaire d’enquêter plus avant et de créer des vagues quand tout est tranquille. Et puis une enquête dans ce quartier, pire, une présence, policière pourrait passer très vite pour du racisme. Ce qu’il faut éviter à tout prix. Encore un mot concernant la réactivité policière. Quand l’ordre « sus aux fachos » est donné par la hiérarchie, là, ils y vont. Et fort même. En revanche, avec la diversité CPF et autres, ils sont plus modérés. Par cet exemple, avant de crier « j’aime la police », il semble plus prudent de s’en méfier à priori.
Tout à fait, et ce n’est pas la première fois qu’ils agissent ainsi, qu’ils nous prouvent maintenant qu’ils choisissent si ce n’est La Défense des vrais Français, au moins beaucoup moins de brutalité en vers les nôtres et ne donne pas l’impression d’être la milice privée de Macron et consort et pire encore les alliés zélés des envahisseurs-colonialistes. En attendant, grande méfiance et extrême prudence avec eux. Désolent mais nécessaire, hélas. Cordialement quand même.