
Un jour – dans un an, dans cent ans, dans mille ans ? –, il faudra bien que les historiens nous expliquent la raison de cette haine éprouvée par nos élites vis-à-vis de ceux dont le seul crime semble être de nous nourrir : les paysans.
Ainsi, la Cour des comptes, à laquelle on ne demandait pourtant rien, vient-elle de publier un rapport fracassant quant à ces derniers. Jugeant l’activité de nos éleveurs « fragile », malgré un « soutien public très élevé » et un « bilan climatique défavorable », les « sages » de la rue Cambon préconisent, d’urgence, de « définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin ». C’est-à-dire que nos paysans, dont le taux de suicide est l’un des plus élevés de France, sont sommés de se mettre au chômage.
Leur crime ? Les vaches qui rotent et pètent, vices dont ces experts sont évidemment exempts ; la nature les ayant sûrement fabriqués autrement.
Leur justification ? « Le respect des engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane », souscrits dans l’accord international Global Methane Pledge. Bref, on ignorait que la Cour des comptes, lointaine descendante de la Chambre des comptes, fondée en 1319, était devenue une ONG aussi nuisible que les autres.
À l’appui de ses préconisations des plus comminatoires, la Cour des comptes affirme : « La logique d’attribution des aides devrait évoluer en croisant les axes de la performance économique et de la performance socio-environnementale. […] Il s’agit de tendre vers un modèle d’exploitations à la fois économiquement performantes et produisant des externalités positives pour l’environnement ou l’économie des territoires ruraux. » Dire qu’il fut un temps, désormais fort lointain, où tout cela était rédigé en français. En attendant, que celui de nos lecteurs ayant compris ce galimatias se signale...
À ce sujet — Le steak, symbole de virilité ? Déconstruits ou épluchés, les hommes sur le gril écologiste…
Plus sérieusement, en plus d’étrangler nos chers éleveurs, grâce auxquels ces belles vaches, celles qui ornent nos paysages, nous fournissent lait et viande en nos assiettes, la Cour des comptes se mêle désormais du contenu de ces dernières : « Cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d’entre eux consommant davantage que le plafond de 500 grammes de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé. »
Il y avait déjà Sandrine Rousseau, pour laquelle le barbecue du week-end était parangon de beaufitude sexiste et de péril pour la planète. Et voilà que la Cour des comptes, instance pourtant jadis peu connue pour son activisme forcené, se mêle de la partie.
Simple petite question, à propos de ces vaches, dont Alain Finkielkraut fit le pommeau de son épée d’académicien. Des spécialistes nous disent que leurs gaz naturellement expulsés sont largement compensés par les prairies et les haies entretenues par leurs éleveurs : « L’agriculture, et l’élevage en particulier, occupent une place particulière dans le changement climatique, à la fois acteurs et victimes. Ils se distinguent également des autres secteurs d’activité par leur capacité intrinsèque à compenser naturellement une partie de leurs émissions, via le stockage de carbone assuré notamment par les prairies et les haies qu’ils entretiennent. »
Après, si l’on en suit les apprentis sorciers de la rue Cambon, nos paysans n’auront plus qu’à disparaître. Et pour que les Français puissent continuer à manger de la viande, il faudra bientôt l’importer des antipodes. Mais il est vrai que les supertankers sillonnant nos océans, histoire d’importer des marchandises là-bas fabriquées par des esclaves pour les revendre ici à des chômeurs, ne sont pour rien dans la pollution globale d’une planète de plus en plus globalisée. Décidément, on apprend tout dans les grandes écoles, hormis le bon sens.
En disant qu’il y a trop de vaches en France, la cour des comptes additionne sans doute les veaux français qu’évoquait De Gaulle et les peaux de vache qui nous dirigent !
Si les avis de la cour des comptes étaient pertinents, la France ne serait-elle pas au bord de la faillite ?
Une illustration caractéristique d’un raisonnement de citadin hors sol. Impact sur la nature, hors sujet. Impact sur la santé humaine, hors sujet. Impact sur l’économie , hors sujet. Impact sur le monde agricole, hors sujet. Ils se font plaisir, ils s’occupent, il nous rappellent leur existence. Au delà de ces considérations. L’Etat français a refusé l’étude et l’exploitation du schiste. On achète le gaz US en provenance de l’exploitation du schiste. L’Etat français refuse l’exploitation des produits OGM. Nous achetons du soja ainsi cultivé. Le cheptel de bovins français se réduit à cause des taxes exagérées. On achète du boeuf argentin. L’Etat français interdit des pesticides. Nous achetons des fruits et produits étrangers traités avec ces pesticides.
Pour être dans les courants de pensée en cours la vision prospective de la Cour des Comptes envisage probablement de substituer le steak et le tournedos par la viande cultivée en laboratoire et le lait de mammifère par le « lait » de soja pour la bonne gestion d’une humanité mise en coupe règlée, échappant aux caprices de la nature , la météo et autres aléas, soumise à quelques mastodontes financiers. Le bon vieux rève d’une société en A: asepsie, asexué, asservissement, atonie, agnosticisme, aculturation, etc…., une société ou la crédulité des masses est la vertu indispensable à l’affirmation d’une élite dirigeante évoluant dans son entre soi à l’échelle mondiale;
et le lait, le beurre, les yaourths, les fromages, les crèmes-dessert ? On importe (externalité) ?
Il serait grand temps que nos paysans se réveillent et avec les tracteurs et les autres engins se dirigent vers Paris ou bloquent les grandes villes .
pourquoi nos (chers) technocrates ne nous inventent-ils pas des vaches électriques, plutôt que les « thermiques » à émission de méthane?
nous vivons dans un monde de fous!
Quelqu’un serait il en mesure d’expliquer à Monsieur MOSCOVICI qu’il n’est plus commissaire Européen et que les pets des vaches n’entrent plus dans le domaine de ses compétences ? Et qu’il est plutôt payé pour traquer le gaspillage de l’argent public ?
Il faudra bien finir, n’en déplaise à Macron, à Ursula, à la Commission Européenne, à Georges Soros, et chez nous à la Cour des Comptes, au Syndicat de la Magstrature et à quelques autres organismes « aux ordres », par complètement ignorer les injonctions des uns et des autres DANS NOTRE PAYS !!!!!! Pour mémoire, la France n’émet que 1% du carbone mondial. A quoi cela servirait-il de ruiner NOS agriculteurs dès lors que la Chine et l’Inde (sans oublier nos amis américains) baignent littéralement dans le carbone et ne font aucun (ou si peu) effort pour décarboner. Il est vrai que notre pays est dirigé par des génies.
Où voyez vous de la haine ? Il n’y a que veulerie et arrivisme de la part de pseudos élites ( de moins en moins issues de la méritocratie et e plus en plus du copinage, de la son incurie) qui servent les intérêts de l’oligarchie mondialiste qui pour tuer les Etas souverains doit les rendre impuissants à protéger leurs Peuples…Quand un Peuple n’a pas de quoi se nourrir lui même sur son sol, il est dépendant….La France avait une agriculture, il faut qu’elle la perde pour que ses dirigeants acceptent tout de leurs maîtres étrangers. Point barre
De quoi se mêle en effet la cour des comptes ? Par quel ahurissante déviation de ce qui fondait sa légitimité les Moscovici et autres membres de cette institution en sont ils venus à faire des déclarations péremptoires sur un sujet qui n’est nullement dans ses attributions, et sur lesquelles par dessus le marché ils n’ont aucune compétence ? Nous vivons décidément dans un monde où les institutions les plus nécessaires seront bientôt les hôpitaux psychiatriques.
« Il s’agit de tendre vers un modèle d’exploitations à la fois économiquement performantes et produisant des externalités positives pour l’environnement ou l’économie des territoires ruraux ». Effectivement, ou de l’art de parler de ce que l’on ne connait pas et de parler pour ne rien dire surtout. Typique de la macronie d’ailleurs. Il faut croire que même la Cour des Comptes est contaminée.. »Satan, sors de mon corps » ! Alors surtout, continuons de consommer de la viande françasie pour leur faire un pied de nez…D’autant plus qu’en effet, consommer de la viande néo-zélandaise ou allemande ne constitue pas une « externalisation positve », n’est-ce pas ?!!
Et toutes ces hautes instances de l’Etat sont dirigées par des bobos gauchistes , Moscovici pour cette Cour, Fabius pour le Conseil Constitutionnel, ah elle est belle cette gauche qui a déconstruit notre pays , depuis plus de trente ans. A chaque jour une nouvelle découverte de leurs décisions calamiteuses . Voilà qu’ils ont été maitres (je parle des gauchistes) dans l’art de la déconstruction de notre tissu industriel, de nos valeurs sociétales , maintenant ils s’attaquent aux monde paysan , le président Macron qui a fait des annonces fracassantes à ce sujet devrait recadrer tout ce beau monde , à moins qu’il souscrive en « off » à ces propositions, (rien d’étonnant pour le monsieur du en même temps).
Monsieur le savoyard, La « mer est au bord » du débordement car tant que des gens suggèrent que » le président macron qui a fait des annonces fracassantes à ce sujet devrait recadrer tout ce beau monde », cet auto proclamé « premier de cordée » continuera à étrangler tout ce qui fait la FRANCE ! … Il se croit « tout puissant » et ça continuera tant qu’un désastre ne sera pas arrivé …
Combien faudra t-il de morts pour que le peuple français soit enfin dans la réalité de cette violence partout ? Les « quartiers », les « écoles », les « églises », la « rue » et maintenant « l’hôpital » ! … TOUT y passe ! … Combien de « marches blanches », d’affiches « je suis … » et tout le reste ! … Les coucous politicards planqués dans les instances du genre « cour des comptes » nous coûtent un pognon de dingue … Combien de fois ces « petits hommes gris » ont vu une vache dans un pré ? Ah si! , Ils en ont vu au Salon de l’Agriculture Porte de Versailles ! ….
La question qui doit être posée: comment peut-on en FRANCE avoir ce genre de personnages en fonction ? …
Il vaudra mieux acheter de la viande à d’autres pays et tuer nos paysans cette cour des compte
marche sur la tête .
« Les externalités positives »… j’en rêvais ! C’est l’élevage intensif qu’il faut supprimer, c’est-à-dire l’enfermement à vie des animaux en bâtiments dépourvus de lumière naturelle, avec la station debout comme seule possibilité. L’élevage extensif — donc en extérieur aussi longtemps que les températures le permettent — ne pollue pas, puisque, comme vous l’expliquez, il contribue au maintien des écosystèmes grâce aux haies et prairies naturelles. De nombreuses associations de protection animale le réclament d’ailleurs depuis de longues années, au nom du bien-être animal, de l’équilibre écologique et de la santé des consommateurs. Il faut garder nos paysans et les aider à sortir de l’intensif.
Le méthane est réputé bien plus responsable que le dioxyde de carbone de l’effet de serre. La pratique agricole, surtout extensive est source de pollution. On invite ceux qui en doutent encore à faire un tour dans la campagne pour compter les oiseaux et les insectes. Ils pourront apprécier la disparition des dits ‘ nuisibles « , moustiques, guêpes et pesteront contre le laxisme de la justice qui protège les coqs à Oléron. Dans un monde limité on ne pourra pas satisfaire tous les acquéreurs de maison rurale; on ne pourra pas étancher tout le monde en période de sécheresse. La vrai cause de toutes ces impossibilités est d’ abord la trolifération de l’ espèce humaine. Le troupeau bovin ne fait que suivre.
Venez dans ma région et vous verrez que ce que vous dites est faux, sécheresse y comprise (sauf évidement que comme nous le disent certains, c’est une « sécheresse asymptomatique » ou manque d’eau à cause de culture débile de maïs).
Nous sommes obligés de mettre des voiles et des filets pour empêcher insectes et oiseaux de manger nos légumes et nos fruits.
Certes c’est très agréable de les entendre chanter dès le lever du jour, ne s’arrêtant qu’à la tombée de la nuit (suivant les espèces) , concert repris ensuite par les grenouilles.
Les pique-boeufs sont ravis de séjourner dans les champs de bovins et nous ravis de voir ces magnifiques oiseaux blancs. Il est vrai qu nous sommes toujours dehors et pas devant BFM ou LCI ou autres
J’ habite le centre Var et je maintiens mes propos quant à la raréfaction des espèces. Sans parler de la sécheresse. Salutations distinguées.
encore une fois sous un faux prétexte du climat on veut tuer notre agriculture face à l’Allemagne qui n’a que 12 millions de bovins, contre 17 millions chez nous, ce qui les freinent dans leurs « ventes » de viande, l’UE par l’intermédiaire de son ex commissaire Moscovici, veut imposer cette baisse aux français pour que l’Allemagne devienne concurrencielle de la France, mais on ne parle pas des fermes usines allemandes qui polluent beaucoup plus que notre élevage à ciel ouvert en plein air. Faire des ronds de jambes aux agriculteurs et éleveurs au salon de l’agriculture dans un but électoral et ensuite venir expliquer qu’ils sont la cause de tous nos maux climatiques, il faut oser, mais on le sait les C.. a ose tout c’est à ça qu’on les reconnait.
Exactement !