Plus facile d'agresser un vieux : il ne peut pas courir après ses agresseurs !

Les Grecs et les Romains avaient, dans l'Antiquité, le respect, voire le culte de la vieillesse. Ce respect s'est prolongé durant des siècles en France et dans toutes les sociétés.

Hélas, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aucun égard pour les vieux, ils ne représentent plus, pour certains, qu'une proie facile.

Ainsi, trois jeunes de 16 ans ont été déférés au parquet de Laval, début octobre, pour avoir dépouillé et agressé une vieille dame de 87 ans. Une agression très violente pour peu d'argent. Ce jour-là, l'un des trois adolescents arrache le sac à main de la vieille dame. À l'intérieur, un peu plus de 80 euros, sa carte bancaire et ses papiers d'identité. La femme tombe par terre, son visage heurte le sol, elle est transportée à l'hôpital de Laval avec un traumatisme crânien et des blessures importantes au visage. Grâce au témoignage de la victime, l'agresseur est identifié et arrêté, avec un de ses complices. Les policiers retrouvent chez ce dernier les objets volés. Les deux jeunes reconnaissent les faits et donnent le nom d'un troisième adolescent. C'est lui qui avait donné l'ordre d'agresser la personne âgée.

En garde à vue, les trois "racailles" expliqueront avec cynisme : "C'est facile, de voler une personne âgée, elle ne peut pas courir après ses agresseurs."

Avec les 80 euros, les trois copains ont acheté notamment de la drogue. Inutile de dire que ces adolescents sont bien connus des services de police.

Il y a quelques jours, à Perpignan, alors qu'elle sortait d'un magasin Super U, une personne âgée de 91 ans fut victime d'un vol à l'arraché et violemment projetée au sol. Le vol eut lieu alors que la personne venait de terminer ses courses. Elle n'avait pas encore eu le temps de ranger son porte-monnaie qu'une jeune adolescente a foncé sur elle pour lui prendre sa bourse. Mais elle aurait aussi pu lui prendre la vie car, comme l'expliquent les enquêteurs, "la victime, déséquilibrée, a chuté lourdement au sol, sa tête heurtant le bitume de plein fouet."

Aussitôt alertés, plusieurs effectifs de police ont quadrillé le quartier avec un signalement précis de la jeune fille. Ils sont parvenus à l'interpeller en compagnie d'une complice. Les policiers ont découvert que l'adolescente, déjà connue des services de police pour plusieurs infractions, n'avait que 12 ans. Cette "enfant" a été orientée vers un hôpital psychiatrique dans un "état de surexcitation avancée". Sa complice sera jugée en février au tribunal correctionnel de Perpignan.

La victime, très choquée, a été prise en charge par les pompiers et transportée aux urgences.

Même si le pape François indiquait, en 2015 : "Une civilisation où l’on ne donne pas de place aux personnes âgées […] porte en elle le virus de la mort", notre monde n'en continue pas moins à ignorer les vieux. Détroussés, agressés dans la rue, ils sont eux aussi les victimes des violences urbaines. Monsieur Macron, lui, en fait des victimes du matraquage fiscal.

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24 octobre 2018 à 20:48

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