Paris : tentative de viol par un Algérien OQTF, mais E. Soudais reste aveugle
Une secrétaire médicale âgée de 24 ans a été victime d’une tentative de viol et menacée de mort, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), selon CNews, ce mardi 25 juin, à la maison médicale de permanence située parvis Corentin-Celton. L’agresseur, un homme de 32 ans de nationalité algérienne, a tenté de dévêtir la jeune femme avant de la menacer de mort en lui posant une paire de ciseaux sous la gorge. Les agents de police l'ont maîtrisé en usant de pistolets à impulsion électrique. L’agresseur a été placé en garde de vue, tandis que la victime, blessée au niveau du cou, a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et hospitalisée. L’agresseur a avoué aux agents de police avoir consommé de la cocaïne. Une déclaration confirmée après dépistage.
Une enquête pour tentative de viol et tentative d’homicide volontaire sous l’empire de stupéfiants a été ouverte par le parquet de Nanterre. Le suspect serait déjà connu des services de police pour vol aggravé, enlèvement et séquestration, extorsion et agressions sexuelles sur mineurs. Née en 1992 à Alger et de nationalité algérienne, l’homme faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et d’une interdiction administrative de retour.
Et toujours le « sentiment d'insécurité » ?
Cet acte ignoble intervient alors qu’Ersilia Soudais, députée sortante et candidate du Nouveau Front populaire dans la 7e circonscription de Seine-et-Marne, se targue, sur X, de ne pas avoir « peur dans les transports en commun », ce 25 juin. « Et je ne m'y fais pas harceler en raison de mes tenues », avance-t-elle, avant de soutenir qu'elle « refuse l'essentialisation des femmes et le racisme portés par Bardella ».
Admirez ds les commentaires ces gens qui prétendent défendre les femmes, mais voudraient leur imposer leur façon de penser. Ne pas s'y plier, c'est s'exposer à des remarques misogynes et grossophobes.
Oui, je refuse l'essentialisation des femmes et le racisme portés par Bardella. https://t.co/mKMwbBHtPF— Ersilia Soudais (@ErsiliaSoudais) June 25, 2024
Une déclaration qui fait fi des études officielles révélant qu’en France, la peur dans les transports en commun est particulièrement ancrée chez les femmes. Ainsi, selon une étude menée en 2019 par l’Institut Paris Région et le ministère chargé des Transports sur l’insécurité dans les transports collectifs, 93,5 % des personnes déclarant avoir été victimes d’agressions sexuelles et sexistes dans les transports franciliens sont... des femmes. Une autre enquête, réalisée en partenariat avec Île-de-France Mobilités et l’Observatoire national de la délinquance dans les transports, indique que 36 % des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel ou sexiste et des agressions sexuelles physiques.
Les jeunes femmes âgées de 18 à 24 ans sont celles qui se sentent le plus en insécurité. Un climat anxiogène qui s’accentue, le soir venu et les jours d’été ou de forte chaleur, et qui pousse de plus en plus de Françaises à adopter des stratégie d’évitement ou de défense préventive (en atteste le succès des bombes lacrymogènes) pour tenter de se prémunir contre ces atteintes. Mais pour Ersilia Soudais, ce n’est qu’un « sentiment » d'ensauvagement.
À moins d'un mois des Jeux olympiques d'été de Paris, qui s'ouvriront le 26 juillet prochain, Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, alerte sur la détérioration de la situation sécuritaire en France : « Aujourd'hui, personne n'est à l'abri de cette hyper-violence », estime-t-il, le 24 juin, dans Points de vue, face au rédacteur en chef du Figaro Live Vincent Roux. Preuve en est : selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, qui datent de 2023, une agression physique a lieu chaque minute, en France. « Entre 2016 et 2023, plus de trois quarts des violences sexuelles sont commises en dehors de la sphère familiale », révèlent également les statisticiens ministériels de la Sécurité intérieure.
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Selon les informations d’Europe 1, un homme âgé de 22 ans, né à Mamoudzou, à Mayotte, a été interpellé par les policiers rennais jeudi à la mi-journée, alors qu’il venait de violer et de menacer de mort deux femmes tour à tour dans les rues de la ville. […]
Il est très défavorablement connu des services de police, notamment pour l’agression sexuelle en 2022, d’un mineur de 5 ans. Il a par ailleurs enchaîné depuis un mois les interpellations sans passer par la case prison. [
Bien connu des services de police et de la justice, le suspect de 27 ans ne connaissait pas la victime, qu’il a abordée dans la rue. Il est actuellement en garde à vue.
Une lycéenne de 15 ans a vécu un véritable calvaire, jeudi 27 juin en début d’après-midi. Cette jeune fille de nationalité ukrainienne sortait de son lycée, à Meaux (Seine-et-Marne), et se dirigeait vers un parc de la commune lorsqu’elle a été abordée par un individu aux alentours de 14h.
Ce dernier est suspecté de lui avoir mis une main sur la bouche avant de l’entraîner de force dans son appartement, situé dans une rue calme en plein centre-ville de Meaux, et de l’avoir violée, a appris ce vendredi Le Figaro de sources concordantes. Alors que son agresseur prenait une douche, la jeune victime a trouvé le courage et la force de prendre la fuite en prenant le passeport de l’individu.
Individu sous OQTF connu des services de police
Thibault de MONTBRIAL, entre autres, est expert auprès le l’Institut pour la Justice, cet organisme qui n’a de cesse, depuis sa création en 2008, d’agir pour une réforme de la Justice en faveur – notamment – des victimes, pour l’application immédiate et complète des peines, plus de fermeté réelle à l’égard des multirécidivistes, bien sûr l’aménagement – pourtant promis par trois gouvernements successifs – de nouvelles places de prison, etc…
Marlène SCHIAPPA nous a fait le même coup, en se promenant en tenue féminine non provocante devant caméra dans une rue « mal fréquentée » du quartier de La Chapelle-Pajol, voulant prouver l’absence d’insécurité (alors qu’elle n’y laisserait pas ses propre filles, selon ses dires!)
avec combien de policiers en civil dans les alentours ?