[MÉDIAS] La chasse au Bolloré redouble d’intensité
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La chasse est ouverte. Alors que le Conseil d’État doit se prononcer sur la suppression de C8 décidée par l’Arcom, le reste des médias intensifie sa cabale anti-Bolloré. Le service public, en particulier.
Le 4 octobre dernier, Arte sonnait l’hallali avec un podcast dans lequel une fine équipe de chroniqueurs fantasmait sur la mort du patron breton. « On vient de l’apprendre : Vincent Bolloré est mort. Il avait 72 ans, il était beau gosse et attaché à des valeurs humanistes », ironisait alors, avec bon goût, la plate-forme publique. « Un promeneur qui se baladait entre les algues vertes d’une plage du Sud-Finistère a marché sur un bras humain arraché, avec une Rolex accrochée au poignet. La famille a reconnu la Rolex, qui a tout de suite été récupérée par un de ses fils pour qu’elle ne soit pas soumise aux droits de succession… » Élégant.
Quand Arte Radio fantasme sur la mort de Vincent Bolloré pic.twitter.com/DQwhrPCI30
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 28, 2024
Les auditeurs ont ensuite eu droit à un micro-trottoir, avec les commentaires suivants : « Il ne va pas me manquer », « C’est peut-être mieux pour la France », « Je suis très content », « C’était un sale type », « Il a dû bien vivre avec tout ce qu’il a volé » et autres gentillesses. La pastille « humoristique » était totalement dénuée d’humour, politisée à l’extrême (gauche), profondément haineuse. On se serait cru sur France Inter.
Une obsession médiatique
Quelques jours plus tard, c’était le journaliste Gilles Bornstein qui profitait de la venue, sur son plateau, de Thierry Ardisson pour lui demander tout de go : « C’est un facho, Bolloré ? » Une question à peine orientée, pas du tout populiste, à laquelle le célèbre animateur télé, licencié quelques années plus tôt par le même Bolloré, a répondu sans se faire prier. « Facho, c’est pas le bon mot. C’est un catho très tradi. » « D’extrême droite ? », poursuivit le journaliste, bien décidé à arriver à ses fins. « Quand on regarde CNews, à la fin de la journée, l’hypothèse, c’est de voter Marine Le Pen ! », répondit alors l’homme en noir, sous les ricanements de la petite assemblée. En face, Gilles Bornstein esquissa un sourire, avant de vite reprendre son masque de neutralité. Mission accomplie.
DIRECT - ️Pour Thierry Ardisson, Vincent Bolloré est un catho très tradi, ce n'est pas facho." Il affirme que CNews est "une chaîne qui soutient l'extrême droite." #canal27 #franceinfo pic.twitter.com/1MTZp4G9z7
— franceinfo (@franceinfo) October 28, 2024
Même procédé téléphoné, le dimanche 27 octobre, dans l’émission C médiatique, sur France 5. Anne Roumanoff y était invitée pour présenter son nouveau spectacle. L’occasion rêvée de la lancer subtilement sur ce qui est manifestement devenu le sujet préféré - pour ne pas dire l’obsession - de tout l’espace médiatique. « Vous ne faites plus votre billet dans le Journal du dimanche. Pourquoi ? Vous n’aimiez pas la nouvelle ligne éditoriale de Geoffroy Lejeune ? », demanda, l’air de rien, un certain Benoît Daragon. « Ah non, je ne le lis plus ! C’est devenu un journal d’extrême droite ! », répondit l’humoriste. Et de prendre le plateau à témoin pour souligner la rouerie de son intervieweur : « Il fait l’innocent ! » Chacun avait, en effet, bien compris où l’ingénu voulait en venir : se servir de l’aigreur d’Anne Roumanoff, licenciée du JDD en 2023, pour l’amener à dire des horreurs sur le journal racheté, depuis, par Vincent Bolloré.
Pour Anne Roumanoff "le JDD est un journal d’extrême droite" pic.twitter.com/RqUFCQknR7
— Destination Télé (@DestinationTele) October 27, 2024
À ce sujet — [MEDIAS] Arcom contre Hanouna : C8 contre-attaque !
Deux jours plus tard, dans C à vous, c’était au tour de Patrick Cohen de se joindre à la meute. On le vit ainsi défendre avec une étonnante véhémence la décision prise par la régie publicitaire de la SNCF de refuser une campagne d’affichage pour le livre de Jordan Bardella, édité par la maison Fayard… passée dans le giron du groupe Bolloré fin 2023. Ceci explique peut-être cela.
Pas de pub dans les gares pour le livre de J. Bardella :
« Si ça avait été un livre écrit par Mélenchon, je ne crois pas qu’il aurait été censuré. » - @eciotti« C’est interdit dans les conditions générales de vente de la société de transport. » - #PatrickCohen#CàVous pic.twitter.com/UebpHhwrOR
— C à vous (@cavousf5) October 29, 2024
« Vous comprenez le français ? […] Si ma grand-mère faisait du vélo, elle pédalerait dans les gares ! », s’énerva-t-il, face à Éric Ciotti qui tentait de lui expliquer que certains syndicats de cheminots n’étaient pas pour rien dans cette censure publicitaire. Ce que ces mêmes organisations d’extrême gauche finirent par confirmer elles-mêmes, le 28 octobre : « Face à notre pression, Mediatransports annonce que la publicité pour le livre de Bardella ne sera pas diffusée dans nos gares et nos stations », tweeta victorieusement SUD Rail.
Le réflexe défensif d’un entre-soi idéologique
Que les attaques portent sur C8, CNews, le JDD ou Fayard, la cible est à chaque fois la même : c’est « l’empire Bolloré », comme ils disent, qui est visé. La haine à l’encontre du patron breton se mesure à la malhonnêteté des portraits qui lui sont consacrés. On le présente comme un « milliardaire », autrement dit un salaud de riche, un parvenu, alors qu’il s’agit d’un entrepreneur qui, par sa réussite personnelle, a donné du travail à des centaines de Français. On en fait le mécène de l’extrême droite crypto-fasciste, alors qu’il se trouve être le neveu d’un héros de la résistance - détail que les journalistes se gardent bien de rappeler dans leurs bios assassines. Vincent Bolloré est surtout le seul garant d’un semblant de pluralisme dans le paysage audiovisuel français. Il donne la parole, notamment, à des gens de droite, amoureux de leur pays, et même, parfois, ouvertement catholiques. Un crime que la gauche médiatique ne lui pardonne pas.
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71 commentaires
Les jaspinades des médias gauchiasseux ont autant d’importance que le pet d’une fourmi rouge au fin fond d’un désert de l’Arizona !
Roumanoff fait là où elle croit qu’il faut faire pour être populaire… Attention au retour de bâton, Anne.
L’abjection médiatique bienpensante est décidément sans limite. Le score remarquable de CNews montre qu’heureusement les Français ont conservé une certaine clairvoyance.
Quelle chaîne pourrie ARTE et je pèse mes mots , le service public est à la botte des gauchistes et en plus il n’est pas pour la liberté d’expression. Et dire que nous sommes obligés de subventionner par notre argent ces chaînes gauchistes.
« Si vous ne pouvez pas répondre à l’argument de quelqu’un tout n’est pas perdu. Vous pouvez encore l’injurier » – Elbert Green Hubbard 1856-1915
Merci Monsieur de dénoncer la mainmise de l’extrême gauche sur les chaines publiques.
Ce scandale, financé par les impôts du tous les Français doit cesser. Merci à Boulevard Voltaire de maintenir une information équilibrée. On attend avec impatience que Monsieur Bardella propose une loi pour faire cesser ce monopole. A.Lerte
Attitude normale de la gauche il n’y a à gauche que des incapables, fainéants er jaloux, alors face une réussite ça les emmerde car on voit leur nullité.
C’est incroyable cette chasse aux sorcières. M. Bolloré est non seulement très respectable mais en plus il a l’esprit ouvert. Cette famille n’est pas la radine que l’on veut nous faire croire, elle paye plutôt bien ses salariés et si j’avais accepté le job qu’ils m’ont proposé cela aurait été mon plus haut salaire, mais j’avais déjà un job dans lequel j’étais heureuse.
Je ne m’explique pas du tout cet acharnement.
Pour moi, les choses sont claires:si je veux entendre la pravda, je regarde la 2. Si je veux la vérité, c’est cnews car ils sont tellement scrutés par les autorités de gauche que la moindre erreur sera montée en épingle pendant des lustres et on tentera de fermer la chaîne pour me protéger des mensonges de la droite. Delphine Ernote se permet en outre ,de cautionner le biaisement des infos pour qu’elles correspondent à ce qu’elle voudrait qu’elles fussent.