Pour la Justice, Éric Zemmour, c’est les sorcières de Salem à lui tout seul !

Depuis qu’Éric Zemmour s’est attelé à la tâche de démasquer les dérives d’un certain islam, la Justice semble vouloir que la bête meure, pour reprendre le titre d’un inoubliable film de Claude Chabrol.

Éric Zemmour a donc "été condamné, jeudi 3 mai, par la cour d’appel de Paris à 5.000 euros d'amende pour provocation à la haine religieuse pour des propos anti-musulmans tenus en 2016 dans l’émission “C à vous”. Lors de l’émission diffusée le 6 septembre 2016 sur France 5, il avait notamment estimé qu’il fallait que les musulmans fassent “le choix entre l’islam et la France”" (Franceinfo).

Au cours de la même émission, l’intéressé avait aussi évoqué les nombreuses jeunes filles voilées des banlieues, "une invasion" et "une lutte pour islamiser un territoire", ce que, soit dit en passant, Recep Tayyip Erdoğan, alors maire d’Istanbul et reprenant une citation du poète nationaliste turc Ziya Gökalp, résumait ainsi : "Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats."

Pour la cour d’appel, les déclarations du prévenu visaient "les musulmans dans leur globalité et constituaient une exhortation implicite à la discrimination". D’autres propos pour lesquels il avait été condamné en première instance n’ont toutefois pas été retenus. "Le polémiste soutenait notamment que “tous les musulmans, qu’ils le disent ou qu’ils ne le disent pas”, considéraient les jihadistes comme de “bons musulmans”" (op. cit.). 

Par ailleurs, "en janvier 2018, la Cour de cassation a annulé sa condamnation pour provocation à la haine pour ses propos tenus dans le journal italien Corriere della Sera en 2014. Cette fois, Éric Zemmour avait déclaré que les musulmans “ont leur code civil, c’est le Coran”. L’instance juridique estimait que la cour d'appel n’avait pas suffisamment justifié sa décision. Un nouveau procès a été ordonné" (Les Inrockuptibles).

Il n'est pourtant pas le seul à dire que la loi coranique se substitue, lentement mais sûrement, à la loi française dans les « quartiers ». "Aux quatre coins du pays, la charia a créé ses ghettos. Dans le décor comme dans les relations personnelles, certains quartiers et certaines populations sont en voie de partition avancée", constatait récemment Alexandre Mendel, dans un article très documenté de Valeurs actuelles ("Islamisation de la France : quand la charia crée ses ghettos"). Ce qui nous rapproche dangereusement du modèle anglais où "au moins une trentaine de tribunaux islamiques officieux, ou “conseils de la charia”, officient en toute impunité" (Marianne).

La plupart des propos d'Éric Zemmour ne font que relever des faits et, comme il l’a dit un jour, "la réalité est implacable".

Hélas, face à une censure de plus en plus répressive, nous sommes désormais bien loin du bon sens de l’historien Marc Bloch, qui proposait "que chacun dise franchement ce qu’il a à dire ; la vérité naîtra de ces sincérités convergentes" (in L’Étrange défaite).

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