Un inspirateur pour les « antifascistes » : Joseph Staline !

Le bien-aimé camarade Staline n’était pas qu’un sanglant dictateur. L’homme était madré, roué. Son savoir-faire dans le domaine de la propagande dépassait largement celui d’Adolf Hitler, pâle et besogneux copieur. C’est de lui qu’est la phrase : "Traitez vos adversaires de fascistes, pendant qu’ils se justifieront, vous pourrez leur porter de nouveaux coups."

C’est ainsi grâce à lui que « l’antifascisme » devint une des impostures les plus réussies du siècle. Une arme, une posture, un bouclier pour tous ceux qui ne supportent pas qu’on pense autrement qu’eux. L’antifascisme, aujourd’hui, vit et survit dans la dénonciation inlassable de la fachosphère.

Cette dernière a la taille d’un petit poisson rouge : peu importe, il fera d’elle un énorme cétacé. Les fascistes se comptent sur les doigts de la main : il en créera, il en inventera des milliers. Car plus il y en a, plus il est heureux ! Son combat, et la gloire qu’il en tire, ne vaut que par le nombre de ses ennemis qu’il multiplie par un coup de baguette stalinienne.

L’objectif est de bâillonner toute parole libre. Entouré d’adversaire si nombreux, « l’antifasciste » se vit comme un preux chevalier qui pourfend avec son épée la masse grossissante et grossie des chemises noires et des chemises brunes.

Il dénonce la « fachosphère » et se tourne fièrement vers ses copains : « Vous avez vu comme je les ai écrabouillés ? » Il brandit son Excalibur contre les « islamophobes » et s’adresse à la banlieue : « Vous avez vu comme je les ai hachés menu ? » Et la foule de la rive gauche et du 9-3 applaudit à tout rompre.

En réalité, « l’antifasciste » est un être malheureux. Ce qui amène à être charitable avec lui. Il fait penser à ce pauvre type qui se retrouve seul, un soir de réveillon. Il ouvre son frigidaire. Et en sort une bouteille de Coca. De la main gauche, il la porte à ses lèvres. Avec l’autre main… Et au moment de l’épectase, il s’exclame dans un râle de bonheur : « Ah, le champagne et les femmes ! » L’antifascisme est le Viagra des imbéciles.

Un « antifasciste » c’est ça. Et rien que ça. Staline savait à qui il s’adressait. Nous avons commencé par lui. Nous finirons avec Winston Churchill : « les antifascistes d’aujourd’hui sont les fascistes de demain. »

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Benoît Rayski
Journaliste et essayiste

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