Il invite une députée à la tribune alors qu’elle est morte depuis plus d’un mois : encore une nouvelle gaffe de Joe Biden !

800px-Joe_Biden_(49555356757)

De Gerald Ford à George W. Bush, il y a une longue lignée de présidents américains dont il est licite de se demander s’ils arrivent toujours à faire deux choses en même temps : marcher et mâcher du chewing-gum, par exemple. En la matière, Joe Biden ne démérite pas, rappelant par moment les grandes heures des hiérarques soviétiques de l’URSS ou les présidents FLN de l’Algérie quand, à moitié empaillés, à moitié chloroformés, on les montrait faire trois petits tours devant les caméras avant de soigneusement les ranger dans le placard.

Mais eux, au moins, ne parlaient pas, ou presque. Alors que le tombeur de Donald Trump cause comme si sa vie en dépendait ; mais souvent sans réfléchir, manifestement. À croire que, là aussi, il ne sache faire les deux en même temps. Ainsi, ce mercredi 28 septembre, s’exprimait-il à la Maison-Blanche, lors d’une conférence consacrée à l’obésité et la sécurité alimentaire. Et de s’interroger sur la l’absence de la députée Jackie Walorski, très en pointe sur ces sujets : « Où est Jackie ? »

Consternation dans les rangs du public. En effet, l’infortunée n’est plus de ce monde, victime d’un accident de voiture survenu en août dernier. À cette occasion, Joe Biden s’était même fendu d’un communiqué dans lequel il se disait « choqué » et « attristé ». On n’aurait pas aimé être à la place de Karine Jean-Pierre, porte-parole de cette même Maison-Blanche, qui, pour expliquer la bourde présidentielle, a tenté d’expliquer que Joe Biden « pensait très fort à elle », ce qui, selon elle, expliquerait le cafouillis. Le tout est d’y croire…

Il est un fait que ce président, qui ne semble pas toujours avoir la lumière à tous les étages, n’en est pas à son coup d’essai. L’un de ses faits d’armes les plus marquants ? Ce meeting tenu le 9 septembre 2008, à l’occasion duquel il invite Chuck Graham, sénateur du Missouri, à se lever devant l’assistance. Pas de bol, Chuck Graham est cloué sur un fauteuil roulant. Et Joe Biden de bredouiller : « Je vais te dire, Chuck, tout le monde va se lever pour toi ! » Oui, effectivement, c’est mieux.

Le 21 septembre 2021, en pleine campagne présidentielle et en plein meeting, il s’alarme en ces termes : « Si Donald Trump parvient à ses fins, les complications du Covid-19 iront bien au-delà de ce qu’elles devraient être. On estime que deux cent millions de personnes sont déjà mortes dans notre pays. » Fichtre ! La quasi-totalité de la population américaine. Quel bon à rien, ce Trump…

Le 16 janvier 2022, lors d’une allocution télévisée, il s’exclame encore : « Nous honorerons toujours la bravoure, l’égoïsme, heu… l’altruisme du peuple américain. » Il avait confondu selfishest (l’égoïsme) et selfessness (l’altruisme). C’est ballot.

Le 2 mars 2022, Joe Biden se surpasse en affirmant que « Poutine peut encercler Kiev avec ses chars, il ne gagnera jamais le cœur des Iraniens. » Confondre l’Iran et l’Ukraine ? À tel champion, rien n’est impossible. Le 8 juillet 2022, sachant que les records, par nature, sont faits pour être battus, il tutoie littéralement les anges en faisant peut-être un peu trop confiance à son prompteur : « Il convient de noter que le pourcentage des femmes qui se sont inscrites sur les listes électorales est constamment plus élevé que le pourcentage d’hommes qui le font. » Et d’ajouter, tel le ravi de la crèche : « Fin de citation, répéter la phrase. » Et le bougre de la répéter. Son grouillot aurait écrit « Là, bomber le torse et bien regarder les spectateurs du premier rang droit dans les yeux » qu’il l’aurait dit à haute voix, le lascar.

Si la situation internationale n’était pas si inquiétante, on dirait que cet homme a malgré tout le don de remettre un peu de poésie dans la vie de tous les jours.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 01/10/2022 à 7:36.
Nicolas Gauthier
Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

Vos commentaires

36 commentaires

  1. Depuis son élection truquée, on sait que Biden n’est qu’une marionnette sénile aux mains de la clique wokiste qui sévit aux USA, et qui démolit l’Occident.
    J’espère que les élections des mid-terms qui vont avoir lieu en novembre, vont marquer le commencement de la fin pour cette administration mortifère.

  2. Inquiétant et affligeant .
    Tout le monde commence à se rendre compte de ce processus démentiel ….il faudrait faire officiellement quelque chose …

    • s’il n’y avait que Biden la chose serait aisée, mais le nœud du problème c’est l’état profond qui le manipule (et manipulera les suivants du même acabit) pour mettre en œuvre leur projet mondialiste.

  3. Les Américains l’ont élu , ils n’ont que qu’ils méritent .
    Ce type est un malade mental qui refuse de se faire soigner .

    • Sauf que les américains ne l’ont pas élu, ils se sont faits piéger par les machines frauduleuses, maintenant c’est acté et reconnu même par des démocrates.

  4. « Esprit es-tu là, si oui frappe trois coups » ! Ah la vieillesse, quel naufrage ! Et dire qu’il dirige le pays le plus puissant !

    • Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas lui le véritable patron. Mais ça ne vaut pas mieux, car les dirigeants occultes, le triumvirat Schwab-Soros-Gates est certes composé de petits génies, mais totalement dénués de la moindre humanité.

  5. A de rares exceptions près, les médias ne sont guère curieux sur l’état de santé mentale de Sleepy Joe.
    Par contre, sur le 15e cancer de Vladimir Poutine, les mêmes médias sont intarissables.
    La curiosité médiatique à géométrie variable …

    • Simple question d’allégeance, ou non, aux maîtres de l’état profond. L’honnêteté intellectuelle est depuis longtemps une faculté absente d’une grande majorité de la presse mondiale, pour preuve la couverture Covid et l’actuel conflit Ukrainien.

  6. Pas que des gaffes, malheureusement. Cet homme présente manifestement les signes d’une maladie cérébrale dégénérative débutante: Troubles mnésiques affectant la mémoire récente, démarche raide et saccadée, brefs épisodes confusionnels. Notre ami Joe est en train de développer probablement une démence type Alzheimer. Je ne peux que le plaindre, lui et son entourage. Mais comment cet homme qui peut appuyer sur le bouton rouge est-il encore aux manettes ? A moins que des marionnettistes comme Obama ne tirent sur les ficelles du pantin…

    • Obama est dans son ombre ; dernièrement, ils ont même fait une grande réception à la Maison Blanche pour dévoiler les portraits en pieds et en majesté du couple Obama, tels des monarques en exercice et c’était effarant de voir tout le monde autour d’eux, en révérence, alors que Joe tournait comme une toupie, ignoré de tout le monde. Il ne savait vraisemblablement pas où il était !

      • Obama n’est qu’un élément de la famille mondialiste, les autres sont disséminés dans le monde et agissent chacun dans leur sphère : Georges Soros, Bill Gate, les adhérents de Bilderberg et bien d’autres.

  7. Si tous les gens pouvaient à la lecture de cet article (notamment) dès lors bien comprendre, que dans le conflit « mondialisé » avec l’Ukraine, qui si quelqu’un représente un véritable danger, ce n’est donc pas Poutine mais bien BIDEN …le 1er vendeur d’armes sur notre planète !

  8. Et n’a-t’il pas demandé un jour à l’un de ses fils décédé de venir à la tribune apporter son témoignage ?

  9. Il est évident que Biden est un homme de paille, et que le véritable chef des USA s’appelle Blinken. En 2018 Anthony Blinken a fondé un cabinet de conseil, WestExec Advisors, et aujourd’hui une vingtaine d’anciens de WestExec Advisors occupent des postes stratégiques au sein de l’administration des USA. Certains pourraient s’en étonner, mais pas nos médiats.
    Il faut noter autre fait étonnant à propos de Blinken : il a été élevé en partie à Paris par son beau-père Samuel Pisar, lequel était lié à Armand Hammer. Soljénytsine, dans « Deux siècles ensemble », signale que Armand Hammer, en tant que favori de Lénine, avait obtenu en 1921 la concession des gisements d’amiante d’Alapaïevsk. Plus tard il exportera sans vergogne aux Etats-Unis les trésors des collections impériales. Il retournera fréquemment à Moscou, sous Staline et Khrouchtchev, et continuer à emporter par cargos entiers des icônes, des tableaux, de la porcelaine, des pièces d’orfèvrerie de Fabergé. Il emmène Samuel Pisar en URSS en 1972.

    • Bravo pour votre érudition! Tout un pan de l’Histoire que j’ignorais totalement. Cette journée sera donc plus bénéfique que prévu.

  10. Ca n’est pas poutine qui me fait peur mais bien lui. N’existe-t-il pas un article de la déclaration américaine pour cette situation avec le remplacement pour raison de santé?

    • Pas qu’a vous. Combien de coups bas la France à reçus des états unis ! Ce pays à toujours eu l’intention de nous nuire.

    • C’est vrai qu’il est aussi inquiétant que Trump était rassurant, jusque dans ses excès mêmes de langage, parce que cela dénotait un humour certains et donc une façon de prendre du recul devant les évènements. Alors que Biden , lui ne fait pas exprès d’être un clown par contre les faucons qui l’entourent, eux , ne sont pas des rigolos !

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Revivez le Grand oral des candidats de droite

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois