Harry et Meghan s’installeraient à Los Angeles… quand Trump aura quitté la Maison-Blanche !

Los Angeles

« Le prince Harry et sa femme Meghan, duchesse de Sussex, planifieraient un déménagement à Los Angeles, en Californie – une fois que le président Donald Trump aura quitté la Maison-Blanche » (sic) : le prince et l’ancienne actrice américaine ont consterné le Royaume-Uni en annonçant sans préavis à la reine qu’ils se retireraient de bon nombre de leurs fonctions publiques. Une partie du changement consistait à passer en « Amérique du Nord », selon leur annonce. Cela a d’abord été interprété comme une référence au Canada, où Élisabeth II est reine et Harry membre de la famille royale. « Meghan n’est-elle pas déjà là-bas avec leur fils ? » nous dit Jack Montgomery, de Breitbart.

Cependant, poursuit-il, le Daily Mail rapporte maintenant avoir parlé à des sources qui croient que le « plan à long terme » de Meghan est d’amener le prince Harry avec elle à Los Angeles, où sa mère Doria Ragland vit toujours, quand Donald Trump ne sera plus président des États-Unis.

Avant son mariage avec le prince Harry, Meghan s’exprimait ouvertement sur le plan politique, dénonçant Trump comme un « diviseur » et un « misogyne ». « Vous ne pouvez pas vouloir de ce genre de monde qu’il dépeint », avait-elle dit avant l’élection présidentielle de 2016. Meghan est très politisée, trop pour un membre de la famille royale censé rester au-dessus de la mêlée politique. Très opposé au Premier ministre Boris Johnson sur le Brexit, on dit qu’elle partage cette répulsion hautaine d’un nombre croissant de gens bien nantis qui considèrent ceux qui se trouvent au bas de l’échelle comme autant de ces milliers de petits coups de pouce ayant amené le Royaume-Uni au vote du Brexit en 2016.

Nigel Farage, du Brexit Party, dit que le prince Harry est décevant et compare Meghan à Wallis Simpson, une autre Américaine divorcée dont la relation a fait tomber un roi. Choisissant Wallis, Édouard VIII a préféré abdiquer, laissant le trône à son frère George VI, père de la reine actuelle.

Le couple semble déjà s’engager dans des entreprises de show-biz américaines, selon un enregistrement du prince Harry qui semblerait supplier le patron de Disney, Bob Iger, de trouver du travail pour Meghan — « Vous savez qu’elle fait de la voix off ? » entend-on.

Le président Trump, quant à lui, a pris le parti de la reine dans le conflit familial actuel, disant qu’il était « triste » qu’elle ait été « prise de court » par son petit-fils et son épouse. « Je pense que c’est dommage. Depuis qu’elle a 25 ans, et maintenant elle en a 94, elle n’a jamais fait d’erreur. Elle a eu un règne parfait », a-t-il dit à Laura Ingraham, de Fox News. « J’ai tellement de respect pour la reine. Je ne pense pas que cela devait lui arriver », a-t-il dit, décrivant comment lui et son pays « ont été honorés » lorsqu’elle l’a accueilli lors de ses visites en Grande-Bretagne.

Profondément déçue et blessée mais digne, la reine a parlé d’un « constructif » sommet royal sur l’avenir du prince Harry et de son épouse Meghan, indiquant que le couple se prépare à une « nouvelle vie ». Néanmoins, remarque Jack Montgomery, bien qu’elle ait fait référence une fois au couple en tant que « Sussex », la déclaration note que « Harry et Meghan ont clairement indiqué qu’ils ne veulent pas dépendre des fonds publics dans leur nouvelle vie » — omettant leurs titres de duc et de duchesse de Sussex, ce que certains observateurs jugent significatif.

Thierry Martin
Thierry Martin
Auteur, dirigeant d’entreprise, sociologue de formation

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