Fermeture d’une mosquée à Marseille : l’Imam Ismail promeut l’islam radical
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« Le responsable de la mosquée des Bleuets, dans le treizième arrondissement de Marseille, n’essaye même pas de cacher son islamisme… J’alerte Gérald Darmanin sur la dangerosité de cette mosquée depuis plus d’un an et demi, qu’attend-il pour, enfin, agir ? » Ainsi se scandalisait le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier, en novembre 2022. Près de deux ans plus tard, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a fait parvenir à l’imam Ismail une menace de fermeture de la mosquée en question. La procédure a été lancé ce 20 août. Le responsable de l’établissement dispose de dix jours pour répondre au ministère de l’Intérieur. Mais l’imam ne s’y résout pas pour l'instant, il dénonce sur son compte Instagram « un ramassis de mensonges » et une tentative d’intimidation. Contacté par BV, l'imam Ismail ne nous a pas, à l'heure actuelle, donné son analyse.
Djihad, charia et polygamie
Depuis sept ans, cette mosquée des quartiers nord de Marseille est considérée comme un foyer salafiste, à cause des prêches radicaux qui y sont donnés. Cela fait plus de dix ans que l’imam Ismail, de son vrai nom Smaïn Bendjilali, enseigne dans la mosquée des Bleuets. Depuis 2017, il est sous les radars de la préfecture : très présent sur les réseaux sociaux, il ferait la promotion de la polygamie, tiendrait des propos tendant à la légitimation du viol conjugal, pousserait l'instauration de la charia qui justifie la violence, ferait la promotion du djihad, donnerait dans la diabolisation de la femme, théoriserait l’infériorité féminine, etc. Pour cet imam de 43 ans, « il ne faut pas qu’ils nous parlent d’intégration, c’est à eux d’intégrer dans leur tête qu’on est Français ».
Cette mosquée est fréquentée par une moyenne de 325 personnes, chaque vendredi. Voila ce qui inquiète la préfecture de police, qui déclare dans son communiqué de presse : « La crédibilité et la visibilité données par les fonctions de responsable religieux au sein de la mosquée des Bleuets […] et le rôle joué par sa figure principale et son entourage dans l’entretien d’un climat propice à la commission d’acte haineux et au repli communautaire imposent de mettre un terme immédiat aux actions de cet important relais d’influence séparatiste. »
À la demande de @GDarmanin, @prefpolice13 a engagé une procédure de fermeture administrative de la mosquée des Bleuets à Marseille, important relai d’influence séparatiste, pour provocation à la violence, à la haine et à la discrimination notamment à l’encontre des femmes. pic.twitter.com/Xa7geQxgnJ
— Préfet de police des Bouches-du-Rhône (@prefpolice13) August 20, 2024
Apologie du terrorisme
En outre, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône dénonce le passage de prêcheurs justifiant l’attentat terroriste du 7 octobre 2023 en Israël, au festival Nova. Mourad Hamza, imam dans cette même mosquée, proche de la mouvance des Frères musulmans, selon France Info, aurait qualifié ce massacre de « révolte » et de « châtiment divin infligé aux juifs ». Selon le préfet de police Pierre-Édouard Colliex, il s’agit de la « légitimation d’une attaque terroriste ». Il aurait, par ailleurs, fait appeler notamment à la haine d’Israël et fait l’apologie de la mort en martyr selon, BFM TV.
Bien que la mosquée soit menacée de fermeture pour une durée indéfinie, les comptes réseaux sociaux de l’imam sont encore bien actifs. Sur X, il n’a de cesse de crier à l’islamophobie et à l’injustice de cette décision qui, selon lui, ne repose sur aucun motif tangible. Pourtant, nombre de ses conférences avaient déjà été annulées par le passé et le tribunal administratif avait confirmé ces annulations.
65 commentaires
Je pense sincèrement qu’il est grand temps de mettre un terme à tous ces « prêches » qui prônent la haine de la FRANCE et qui veulent utiliser la violence pour soumettre notre nation ,notre patrie , notre pays .L’islam est un « Casus Belli » . Si ils ne se sentent pas bien en FRANCE , personne ne les retient ,ils peuvent rentrer chez eux .(Pour ne pas dire autre chose !) Nous en avons notre dose !