Élections en Espagne : lourde défaite pour la gauche et l’extrême gauche

Mise à jour ce 29 mai à 21h18. Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez a annoncé ce lundi 29 mai à Madrid sa volonté de dissoudre le parlement et de convoquer des élections législatives pour le 23 juillet prochain.

Les élections municipales et régionales, dimanche 28 mai, ont eh effet donné un fort avantage au Parti populaire (de droite) et un avertissement sérieux au Parti socialiste, au pouvoir depuis cinq ans, à six mois des prochaines élections législatives.

Le Parti socialiste perd six régions sur neuf

Le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du Premier ministre Pedro Sánchez perd six des neuf régions qu'il dirigeait. Aux municipales, de nombreuses villes passent à droite, comme Séville, Valence, Valladolid... Sur les dix premières villes du pays, les socialistes n'en dirigent plus qu'une seule.

De même, l’extrême gauche, avec le parti Podemos, est en net recul. Malgré l’engagement personnel des chefs des deux grands partis de gauche durant la campagne électorale, la gauche subit une sévère déroute.

Vox entre dans tous les parlements régionaux

Cette victoire massive de la droite pour ces élections municipales s’accompagne de la progression de la droite nationale. Le parti Vox, dirigé par Santiago Abascal, est celui qui progresse le plus, en doublant le nombre de ses voix aux municipales : il atteint 7 % à l'échelle nationale. Ses candidats entrent dans tous les parlements régionaux.

Le résultat de ces élections confirme la tendance plus générale à la droitisation en Europe. À l’instar de l’Italie, de la Finlande ou de la Grèce plus récemment, l’Espagne bascule à droite.

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