Selon Le Parisien, une nouvelle affaire de blasphème secoue la France : des conducteurs de bus de la RATP ont appelé à retirer des flancs de leur véhicule une publicité pour le film Borat. Ils sont en colère, car sur cette affiche, l’acteur Sacha Baron Cohen est allongé seulement vêtu d’un masque en guise de slip alors qu’il porte une bague où est inscrit Allah en arabe. L’insulte serait très grave aux yeux de ces chauffeurs. Ils demandent donc à la direction de rompre le contrat publicitaire tandis que d’autres déchirent l’affiche aux endroits offensants. Pourtant, la RATP a affirmé qu’elle ne censurerait Borat sous aucun prétexte ; la campagne pour ce film organisée par la régie Métrobus se déploie sur les réseaux bus et ferrés de la capitale.

Certains se sont demandé si l’incendie d’un bus à Sartrouville et des caillassages qui ont eu lieu ce week-end ne seraient pas liés à cette affiche, mais il est difficile de l’affirmer, car les violences sont traditionnellement en hausse le soir de Halloween. En tout cas, des appels à boycotter le film diffusé en exclusivité sur Amazon Prime se sont relayés tout le long de ce week-end, sur Twitter, des internautes voyant dans cette affiche un manque de respect, une insulte, voire une provocation. Keolis, qui gère le réseau de bus TICE dans l’Essonne, a choisi, elle, de retirer les affiches dans un souci « d’apaisement ».

L’ampleur de cette nouvelle affaire de blasphème ne montre-elle pas une islamisation croissante de la société française ? Certes, Sacha Baron Cohen est le chantre du mauvais goût et son affiche n’est absolument pas amusante. Elle est même pitoyable. Mais il a droit de s’exprimer et la censure morale n’a pas à s’exercer en France, sinon une chape de plomb va s’abattre sur notre pays. Quel type de film ou de livre pourra-t-on produire, dans dix ans ? Uniquement des œuvres bien-pensantes, avec leur quota de personnes de couleur ou appartenant aux diversités sexuelles, qui auront systématiquement les beaux rôles, tandis que les Blancs cissexuels incarneront des personnages pervers ou mauvais ?

Pourra-t-on encore, en 2030, tourner un film comme L’Apôtre, dans lequel un musulman devient chrétien ? Interdira-t-on une telle œuvre sous prétexte que l’apostasie est punie de mort par l’islam et que L’Apôtre heurterait la sensibilité musulmane ?

Cette campagne contre l’affiche de Borat n’est pas anodine et il faut lutter, pied à pied, contre tout empiétement islamique. Hélas, le mal semble profond et les censeurs musulmans ont désormais une grande influence.

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03 novembre 2020 à 22:00

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