Côte-d’Or : un maire tabassé à coups de barre de fer après une remarque à un pilote de quad

Le maire d’Ouges, petite commune de Côte-d’Or, et un habitant ont été roués de coups par un groupe d’hommes alors que l’élu interpellait un conducteur de quad. Une enquête est ouverte, relate Le Parisien.

Le pilote du quad ne supporte pas les remarques du maire

C’est une banale remarque qui a entraîné une pluie de coups. Dimanche 23 mai au soir, Jean-Claude Girard, maire d’Ouges, petite commune de 1.500 habitants située en Côte-d’Or, marche dans la rue avec son épouse et un habitant lorsqu’il croise le chemin d’un « gars en quad ». Il roule beaucoup trop vite dans le village.

« J’ai stoppé le jeune homme. Je lui ai dit que c’était dangereux de rouler ici et que plusieurs cas similaires nous avaient déjà été rapportés », explique le maire. « Il m’a répondu "T’es qui, toi ?" Je lui ai donc signifié ma fonction de maire de la commune et je l’ai invité à rejoindre la route et je crois que le ton a commencé à monter là. »

Sept ou huit personnes armées de barres à mine

Alertés par les bruits de dispute, quelques riverains arrivent. Le pilote du quad ne supporte pas ces remarques et s’énerve. « Il a menacé d’appeler son frère. Je pensais que la situation s’était calmée. Qu’on en restait là », témoigne Jean-Claude Girard. Or, environ dix minutes plus tard, deux voitures et des scooters déboulent dans cette « petite rue paisible ». S’ensuit un déchaînement de violence.

Un témoin rapporte que le groupe est composé de sept ou huit personnes armées de barres à mine et s’en prend au maire alors qu’il leur tournait le dos. Il prend un coup sur la tête puis il est tabassé au sol. « Je suis tombé au sol, je ne me rappelle pas trop mais je sais que c’est un coup dans les côtes qui m’a fait me relever », se souvient Jean-Claude Girard.

Un autre homme est frappé au visage. C'est un coup de feu tiré à la carabine par un voisin qui fait finalement fuir les agresseurs.

Alertés par l’épouse du maire, les gendarmes de Quetigny arrivent sur place et sécurisent les lieux.

Une enquête est ouverte par la gendarmerie. Le maire s’en sort avec deux jours d’ITT.

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