Charte de Marseille : nouvel outil de contrôle et de censure de l’ultra-gauche

Présentée le 29 avril dernier, à l’occasion des Assises méditerranéennes du journalisme, la « Charte de Marseille sur l’information et les migrations » affiche à première vue de louables intentions. Dans son préambule, on apprend que « tout en réaffirmant la liberté éditoriale dont dispose chaque rédaction, cette charte souhaite répondre aux défis journalistiques liés aux migrations, un enjeu politique et social majeur du monde contemporain ».
Le SNJ aux manettes
Mais ce discours, apparemment fédérateur d’une profession entière et respectueux des libertés éditoriales, est l’émanation d’un groupe de professionnels et de chercheurs dont l’animateur principal est le Syndicat national des journalistes (SNJ), premier syndicat de la profession et fortement marqué à gauche. Dans son communiqué, le SNJ explique non seulement avoir adhéré à la charte, mais aussi en être l’un des principaux artisans. Parmi les autres signataires, on trouve aussi le SNJ CGT, plusieurs médias très marqués, comme Mediapart, L’Humanité, Politis, La Marseillaise, les éditions lyonnaise et bordelaise de Rue 89, mais aussi et surtout France Médias Monde, organisme public qui regroupe les médias publics à vocation internationale : RFI, France 24, MCD (en langue arabe), ENTR (réseau social européen) et InfoMigrants. Plusieurs écoles de journalisme sont de la partie : deux ont eu droit à un chapitre dans la brochure Formatage continu de Xavier Eman (aux Éditions La Nouvelle Librairie). Si l’École publique de journalisme de Tours ne semble a priori pas trop engagée, elle se distingue toutefois en étant la seule à proposer une spécialité fact-checking, une « vérification des faits » parfois prise en défaut d'objectivité. Interrogé par BV sur l’IUT de Lannion, Xavier Eman confirme que l’école bretonne « est à l’évidence la plus idéologiquement marquée des quatorze écoles de journalisme » passées en revue dans son ouvrage et le « plus grand fournisseur en jeunes recrues pour Mediapart ».
Choix des mots, mentionner ou non l'origine... Des médias viennent de signer la Charte de Marseille pour cacher la vérité sur l’immigration !
Parmi les signataires : Mediapart, L’Humanité ou encore... France Médias Monde (service public). pic.twitter.com/RTQqOWmtFp
— Observatoire du journalisme (Ojim) (@ojim_france) May 4, 2025
Que du beau monde, donc, et un texte dont une lecture attentive montre assez vite les véritables intentions. D’ailleurs, dans son communiqué, le SNJ s’en cache à peine, cette charte s’inscrivant pour lui dans le droit fil « du travail mené ces dernières années sur l’urgence climatique ». Et au cas (probable) où les mêmes confrères journalistes ne sauraient pas s’y prendre pour « bien parler » de l’immigration, « il apparaît nécessaire », selon le SNJ, « de s’interroger sur les besoins des équipes rédactionnelles et la diffusion de bonnes pratiques ». Des « besoins » que les confrères non éclairés par la charte n’expriment sans doute pas assez aux yeux des signataires, ignorants qu’ils sont des « bonnes pratiques » pour toute intervention journalistique dans le domaine de l’immigration.
Biais immigrationniste
Sur le fond, cette nouvelle charte relève d'une curieuse démarche : il existe déjà dans la profession une « Charte d’éthique professionnelle des journalistes » dont le SNJ a d’ailleurs la fâcheuse tendance à revendiquer la paternité. Cette dernière nous explique ainsi « qu’un journaliste digne de ce nom […] tient […] le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure […] pour les plus graves dérives professionnelles ». Des principes d’action valables dans tous les domaines dans lesquels un journaliste peut être amené à intervenir, les questions liées à l’immigration ne faisant pas exception. Tout journaliste, disposant de ses facultés mentales, comprend bien ici que dans le cas, assez fréquent de nos jours, d’une personne agressée par un étranger en situation irrégulière, il convient de ne pas mentir sur l’identité de l’agresseur et de ne pas omettre des informations importantes permettant de comprendre la vérité sous le prétexte, par exemple, de ne pas faire le jeu de certaines formations ou personnalités politiques. Or, que nous dit, dans pareil cas, la Charte de Marseille ? Dans son quatrième point, intitulé « Veiller à ne stigmatiser aucune population », elle précise que les journalistes « doivent garantir que toute couverture médiatique respecte la dignité des personnes migrantes et s’interroger sur leurs propres perceptions et biais ». Un appel à peine voilé à l’autocensure, puisque la Charte de Marseille recommande dans un tel cas aux journalistes « de ne mentionner l’origine, la religion ou l’ethnie que s’ils estiment que cela est pertinent pour l’information du public ».
Joyau chimiquement pur de la production immigrationniste de l’extrême gauche médiatique, la Charte de Marseille n’oublie évidemment pas, dans son article dix, d’inciter les journalistes à « se former et former ses pairs » à ces fameuses « bonnes pratiques » et, dans le onzième et dernier, à « mesurer l’impact et perfectionner les méthodes », c’est-à-dire à « réaliser des audits internes réguliers pour évaluer et améliorer les pratiques journalistiques en vigueur à l’aide d’outils comme des glossaires et des partages d’expérience ». Voici qui devrait réjouir les nostalgiques des grandes heures des Soviets.

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35 commentaires
« nouvel outil de contrôle et de censure PAR l’ultra-gauche »
Facile la confirmation, si l’identité du délinquant est divulgué donc pas de problème mais si non alors il n’y a pas de doute ce n’est pas un Français, vieux principe d’habitude.
« « mesurer l’impact et perfectionner les méthodes » », autocritiques périodiques a été oublié !!!
Il n’ y a rien de nouveau dans cette charte, cela fait longtemps que les médias nous cachent l’ identité des agresseurs. Qui sait par exemple que l’ assassin de Lorène est d’ origine Turque ? seulement évoqué sur Radio courtoisie et un entre filet dans Ouest France ? Et le bosniaque assassin dans la mosquée n’ est plus qu’ un enfant d’ une fratrie de 11 enfants d’ origine catholique non pratiquants.
Bernard de La Villardière avoue avoir « fait partie de ces journalistes » qui cachait les prénoms dans les faits divers pour ne pas « donner des arguments au FN »
Je confirme ! J’ai fait partie de ces journalistes dans les années 90 au motif que les prénoms ce n’était pas signifiant et qu’il ne fallIait pas donner des arguments au FN. Erreur ! Comme le dit Renaud Dély :”En ne les donnant pas, on l’alimente”. C’est valable pour hier et aujourd’hui 12 july 2020.
Il est sûr que lorsque l’on écoute Sarah Knafo répondre aux 3 journaliste gauchistes affichées (le monde, France Info et France Inter) sur les ondes de france rancoeur cela leur doit mettre les boules tellement le niveau est zéro chez les gauchistes.
C’est Orwellien , on nage en plein 1984 .
« du travail mené ces dernières années sur l’urgence climatique ». Il y aurait donc une « urgence climatique » mais aucune urgence migratoire. La bonne vieille technique des soviets.
Nul doute que la mafia Soros a commandité et financé ce torchon !
la liberté éditoriale dont dispose chaque rédaction… POINT. ça rappelle le contrôle des puritains en Amérique au 9ème, quand les pratiques sexuelles étaient codifiées… pour les couples mariés; on y disait le possible et l’interdit ! Quand certain s’arrogent le monopole de la « vérité vraie », inquiétons-nous.
La censure douce!
Scandaleux. Tant qu’à faire s’abonner à El Watan ?
Ces fachos gauchistes emploient tous les moyens pour museler ceux qui ne pensent pas comme eux et leur spécialité bien entendu c’est la désinformation manipulation
On en parle parce que pour une fois ce n’est pas caché, mais ça fait longtemps que certains se mettent d’accord sur certaine pratiques à appliquer. Si on fait même un tout petit peu de politique, on reçoit des fiches avec des éléments de langage, une marche à suivre, une story comme on dit maintenant, story me semble le mot juste, enfin une histoire inventée et des promesses mensongères à faire passer pour des réalités. Alors rien de neuf les journalistes s’autocensurent depuis longtemps sinon ils sont virés.
Cette charte est très intéressante et doit être affichée bien en vue chez ceux qui s’informent auprès des médias publics qui nous balancent leur propagande et ainsi, leur mettre sous le nez leurs mensonges genre montrer le col du Galibier lors d’un jt hivernal de tf1, col sans neige, regarder la photo et « voyez cette photo prise eu même moment au même endroit », plein de neige. Sauf que la photo montrée sans neige par le lecteur de prompteur est prise en été, mais tf1, habile, n’a pas montré les cyclistes en bas de photo, on est en été et la photo se trouve facilement sur internet. Fake shaking, donc, et cette charte est bienvenue pour confondre le média fautif si besoin.