Chantilly : une femme attaquée au couteau par un auto-stoppeur. Le parquet antiterroriste alerté

Selon les informations d'Actu Oise, l’homme aurait crié « Allah Akbar » au moment de l’acte.

Dans la nuit du 16 au 17 mai, une jeune femme a été attaquée au couteau par un auto-stoppeur aux cris de « Allah Akbar », rapporte Actu Oise.

Mardi 16 mai, peu avant minuit, un couple a fait monter dans sa voiture un homme qui faisait du stop aux alentours de Chantilly. Celui-ci, non francophone, leur demande alors de le mener à l'hôtel Campanile, située près de la D1016. À l'arrivée, le couple accompagne l'homme à la réception. « Ne parlant qu’anglais, c’est la femme qui traduit », rapporte le réceptionniste, témoin de la scène. L'auto-stoppeur n'ayant pas de papiers, la remise des clés ne se fait pas.

Le procureur de la République de Senlis rapporte que « pour des raisons qui restent à éclaircir, ce même individu s’en serait alors physiquement pris à la jeune femme, en portant un couteau au niveau de son cou ». Selon les informations d'Actu Oise, l’homme aurait crié « Allah Akbar » au moment de l’acte. La femme s'est alors réfugiée dans une pièce située derrière le bar. « J'ai vu la femme revenir vers la porte avec beaucoup de sang. Quand elle est entrée dans la réception, elle a expliqué qu'il avait crié “Allah Akbar” Il y avait plein de sang par terre, à chaque endroit où elle marchait », rapporte également le réceptionniste. Des clients situés dehors ont porté de nombreux coups à l'agresseur.

Le parquet antiterroriste avisé

L'auto-stoppeur a alors pris la fuite, mais s'est effondré 200 mètres plus loin, sérieusement blessé. Il a été interpellé par les militaires de la gendarmerie nationale. Ceux-ci ont dû faire usage deux fois de leur pistolet à impulsion électrique pour maîtriser le fuyard. Deux gendarmes ont ainsi été blessés lors de l'interpellation. La jeune femme, très choquée, présente heureusement des blessures assez légères. L'agresseur a été hospitalisé.

Le parquet national antiterroriste a été avisé, mais la conduite des investigations se poursuit sous l’autorité du parquet de Senlis. Le procureur précise que si les témoins et victimes ont rapporté que l'homme « semblait réciter des prières en langue arabe lors de la commission des faits et au moment de son interpellation, il n’est pas possible, à ce stade, de déterminer les raisons de son passage à l’acte ».

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