Ces jeunes qui se vantent de ne pas vouloir d’enfants
3 minutes de lecture
Vasectomie, ligature des trompes, regret maternel… Sur les réseaux sociaux et dans les médias, les discours sur le non-désir d’enfants ont le vent en poupe. En plein débat sur la réforme des retraites, ce refus de procréer, motivé par des raisons écologiques ou par des intérêts purement personnels, relance le débat de la natalité.
« Je m’appelle Artoise, j’ai 23 ans et je me suis fait ligaturer les trompes parce que je suis sûre et certaine que je ne veux pas d’enfant. » Dans une courte vidéo rapidement devenue virale (deux millions de vues), la jeune femme expose son choix de renoncer à la maternité.
"Je savais depuis très longtemps que je ne voulais pas d’enfant". Artoise a 23 ans et a choisi de se ligaturer les trompes ; une méthode de contraception permanente. Elle explique sa décision et dénonce le tabou ainsi que le manque d'éducation sur le sujet. pic.twitter.com/PsT2N7VB6R
— Konbini (@KonbiniFr) February 7, 2023
Ce n’est pas la première fois que Konbini, média d’apparence festive et détendue, tend son micro à cette génération d’hommes et de femmes qui refusent de procréer. Déjà début janvier, Théo, jeune trentenaire, expliquait face caméra son choix de s’être fait vasectomiser [méthode de stérilisation masculine, NDLR] : « Je ne veux pas d’enfant et j’avais envie de prendre le relais sur la charge contraceptive. » Un aveu qui rejoint celui de Sereb, trentenaire également, interviewé en 2019 par Konbini. Afin de « limiter son impact environnemental » et de « ne pas imposer cette vie-là à un procréé potentiel », ce technicien du spectacle justifiait sa vasectomie comme un acte militant. Ce renoncement à la parentalité, en apparence marginal, rencontre en réalité un écho de plus en plus important. En septembre 2022, un sondage IFOP pour le magazine Elle révélait ainsi que 30 % des femmes en âge de procréer ne voulaient pas d’enfant.
Vers la stérilisation irréversible
D’un côté, les childfree (ou « sans enfant par choix », en français) renoncent à procréer pour vivre en toute liberté et sans aucune contrainte parentale. Bettina Zourli, auteur de Childfree : Je ne veux pas d’enfant et suivie par 47.000 abonnés sur Instagram, explique ainsi : « Je n’ai jamais imaginé ma vie avec des enfants, car mon tempérament qui a la bougeotte, mes aspirations personnelles et professionnelles ne sont tout simplement pas compatibles avec la maternité. » Comme elle, sur YouTube, de nombreux influenceurs partagent son opinion et assurent que jamais ils n’auront d’enfant. Cette tendance est soutenue par les témoignages de parents qui, quant à eux, semblent regretter d’avoir eu des enfants. Figure française de ce mouvement, Astrid Hurauld de Ligny, mère d’un petit garçon et auteur du Regret maternel, assume dans une vidéo de Konbini (encore une fois) : « Si c’était à refaire, je n’aurais pas d’enfant. »
De l’autre, on trouve les GINK (Green Inclinations, No Kids) qui invoquent l’argument écologique pour rendre plus noble leur refus d’enfant. Conformes au slogan « Si tu aimes les enfants, ne les mets pas au monde, c’est une poubelle », Morgan, serveur d’une vingtaine d’années, explique au micro de « Quotidien » : « J’aimerais bien en avoir, mais si l’état de la planète s’améliore. »
Si parmi eux certains se contentent des discours, d’autres, à l’instar d’Artoise, n’hésitent pas à passer à l’acte. La stérilisation (ligature des trompes ou vasectomie), pratique médicale irréversible, prise en charge par la Sécurité sociale, est autorisée en France depuis 2001 à toute personne majeure après un délai de réflexion de quatre mois. Connu sur YouTube pour ses vidéos historiques, Nota Bene (2,2 millions d’abonnés) dévoile ainsi avoir eu recours à la vasectomie, « une opération relativement bénigne », selon ses dires. Comme lui, de nombreux influenceurs partagent sur Instagram les détails de leur opération.
Alors que la France connaît une baisse de la natalité – moins 19.000 naissances entre 2021 et 2022 -, ce discours à mi-chemin entre le féminisme et l’écologie radicale peut inquiéter. Au moment où l’Assemblée nationale débat de la réforme des retraites, plutôt que d’encourager ces postures stériles, il semble urgent de renouer avec une politique démographique ambitieuse. N’en déplaise à Sandrine Rousseau pour qui « le ventre des femmes n’est pas la variable d’ajustement du système des retraites »...
33 commentaires
Les médecins qui pratiquent ses opérations irréversibles sur ces jeunes aux seuls motifs invoqués sont des criminels. Ils parjurent le serment d’Hippocrate: « d’abord ne pas nuire ». Ce sont eux et non les prudents à une injection expérimentale qui devraient être déchus de leur titre de médecin. Maintenant, si toutes ces personnes qui aujourd’hui avancent des arguments ineptes pour justifier de leurs choix, rappelons leur qu’il existe d’autres moyens comme la contraception, voire l’abstinence. Surtout que ce dernier participerait de la diminution du taux de CO² émis au même titre que toute activité physique.
Les Françaises ne voulant pas d’enfant, ne vous étonnez pas de l’invasion de migrants qui eux vont repeupler la France vite fait bien fait.
Entre « adulescents » et « kidultes » on voit de plus en plus de Peter Pan de tous âges aux terrasses des bistrots.
Vu qu’ils ne croient plus en Dieu, ils sont terrifiés par ce qui leur évoque cette satanée biologie qui se termine invariablement par la mort.
Donc ils ne veulent pas grandir, devenir parents, vieillir et repoussent même leur condition de mortelle jusque dans leur alimentation en devenant vegans ou en prétendant, comme les anges, ne pas avoir de sexe.
Ils sont les proies faciles de tous les charlatans qui leurs vendent la crème, le régime, la cure, l’activité qui les fera rajeunir.
L’enfant ne fait que rappeler le côté passager de notre existence. C’est qu’il grandit le bougre! Nous rappelant sans cesse que les pages se tournent.
Son époque arrive et la nôtre se finit irrémédiablement.
Alors, adulescents et kidultes ne veulent pas les voir et ils jouent aux « jeunes » en ne voyant pas l’heure tourner. Ils changent de conjoint à la première occasion comme des collégiens, ils ont des vies en location pour pouvoir briller sur l’instant, exhibant une belle voiture et de beaux vêtements permis par l’absence d’investissement.
Et un jour, ils verront qu’ils ne peuvent plus mentir à leurs miroirs.
Car ceux qui se prennent pour des dieux vieilliront aussi et plus que tous étonnés, ils le feront seuls, oubliables et oubliés, sans lègue ni postérité.
Loin de la divinité qu’il souhaitaient, ils seront moins que les hommes, moins que les chiens, moins que les rats, car eux au moins ont transmis la vie.
Boumediene avait raison, le Maghreb et l’Afrique nous envahiront par le ventre de leurs femmes
Chacun fait ce qu’il veut de son corps, de sa vie et ne doit pas être jugé. Les femmes ne sont pas des fabriques à bébés pour…tout et n’importe quoi. Liberté et dignité!
Les précieuses ridicules, hormis les dégénérés; tout le vivant se bat depuis le commencement pour transmettre ses gènes.
Ce qui va être terrible pour ces personnes c’est de s’apercevoir vers 60 ans le grand vide de leur vie, stérile et inutile privés de l’Amour filial d’un enfant. Quelle tristesse de voir ces jeunes gens se laisser endoctriner par une politique idiote et dangereuse pour elles comme pour leur communauté appelée à disparaitre au profit de familles africaines nombreuses et très procréatrices.