Blanche-Neige : un producteur de cinéma conservateur défie le géant woke Disney

Un très courte bande-annonce vient de paraître sur la Toile, annonçant la production de Snow White and the Evil Queen, soit une nouvelle adaptation du conte des frères Grimm. Un projet parallèle à celui que prépare Disney. Cela n’est évidemment pas un hasard : l’annonce a été faite par la compagnie Daily Wire, média et société de production fondée en 2015 par le producteur Jeremy Boreign et, surtout, un célèbre animateur et auteur conservateur, Ben Shapiro.
Daily Wire est une compagnie de droite conservatrice au sens américain du terme. Elle est désormais connue pour son combat contre les diverses offensives gauchistes woke, notamment celle de Walt Disney. Pour interpréter le personnage titre, pas d’actrice célèbre mais une vidéaste également conservatrice, Brett Cooper. Un pied de nez à Disney et à Rachel Zegler, l'interprète de la Blanche-Neige de Disney, une ancienne influenceuse. Toujours par opposition à Zegler, Cooper a commenté de façon élogieuse le conte original : « Les valeurs de l’histoire originale de Blanche-Neige sont tellement merveilleuses, intemporelles et réelles. Je pense que ces valeurs manquent beaucoup à notre culture actuelle. » Et Brett Cooper ajoute : « Blanche-Neige est un personnage merveilleux, c’est un honneur de l’incarner. Comme tous les contes de fées, c’est une histoire avec des valeurs intemporelles, l’amour, l’amitié, la gentillesse, et je suis impatiente de les partager. » Autour de Blanche-Neige, la guerre culturelle est donc déclarée et la compagnie conservatrice Daily Wire semble prête à l’assumer.
La compagnie Daily Wire n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine du cinéma. Elle a déjà distribué sur sa plate-forme le film d’action Run Hide Fight, de Kyle Rankin, le thriller Shut in, de D.J. Caruso, la comédie d’action The Hyperions, de Jon Mc Donald, et a également coproduit et distribué le western Terror on the Prairie, de Michael Polish, et le documentaire What is a Woman, narré par le commentateur de droite Matt Walsh, membre du Daily Wire, sans oublier des web-séries documentaires et de fiction.
Tradition des films politiquement orientés
Daily Wire trouve un espace sur le marché américain. Car les États-Unis ont une tradition solidement établie de productions filmiques indépendantes politiquement orientées, à petits et moyens budgets. On pense, notamment, aux petites productions de films chrétiens, moralement conservateurs, tels que Last Ounce of Courage, de Darrel Campbell et Kevin McAfee, ou Unplanned, de Cary Solomon et Chuck Conzelman. Des films au succès et à la qualité variables, mais qui témoignent de la vitalité de la production indépendante de droite outre-Atlantique.
Cette année, Sound of Freedom, de Alejandro Gomez Monteverde, adaptation de la vie et de l’action de Tim Ballard, un homme d'affaires qui lutte contre le trafic d'enfants, avec l’acteur américain Jim Caviezel, a créé l’événement en obtenant plus de deux cent millions de dollars au box-office pour quinze millions de dollars de budget. Le film s'est offert le luxe de battre le dernier Indiana Jones, bien qu'il ait été (injustement) accusé par beaucoup de médias de gauche d’être complotiste.
Wokisme des blockbusters contre films indépendants
Ces films indépendants commencent donc à se poser en alternative aux blockbusters et aux grosses franchises, régulièrement critiquées pour leur compromission avec l’idéologie woke et leur médiocrité.
Avec la constitution de plates-formes ainsi que celle de réseaux sociaux et de médias indépendants, inspirés du modèle Daily Wire, il apparaît désormais envisageable de promouvoir et de diffuser des longs-métrages de fiction à petit budget. Des responsables de production et des entrepreneurs partageant leur opposition à l’idéologie dominante se mettent à réunir les fonds. Avec de bonnes histoires et de bons scénaristes (mieux traités que ceux de Warner et Disney), toutes les conditions seront réunies pour assurer les bases d’une industrie du cinéma indépendant, authentique, créatif et irrévérencieux capable de s’exporter en Europe. On n'en est pas encore là. En France, la production indépendante des subventions et de l'influence de gauche est encore balbutiante. Mais le film Vaincre ou mourir, de Vincent Mottez et Paul Mignot, produit et diffusé par le Puy du Fou, a connu un relatif succès en salle et a tout de même bénéficié d’aides du CNC (environ 6 % de son budget). Tout espoir est donc désormais permis.

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16 commentaires
Vous vous souvenez des Choristes il y a vingt ans ? Raillé par les critiques « pré-wokistes », mais énorme succès populaires…
A nous de continuer d’une part sur le modèle de « vaincre ou mourir » dont le succès fut incontestable vu le peu de salles projetant ce film (en Essonne une salle à ….Evry), et d’innover en faisant appel à l’épargne des patriotes, les outils de manquent pas. Mais il faut la volonté politique et le soutien de tous les patriotes qui ont une fâcheuse tendance à rester dans le ghetto dans laquelle la gauche les a mis.
Le problème, c’est que là encore, en cas de succès – je lui souhaite – c’est qu’on risque de rester dans la « contre idéologie », ce qui va donner tord aux auteurs!
Observation que je partage. Le temps n’est plus d la contre révolution mais de la révolution……conservatrice peut être.
Ouf ! il existe encore quelques producteurs non woke , qui respectent les auteurs !
En effet une petite lueur d’espoir ..une fois n’est pas coutume.
Bravo enfin un film que je pourrais aller voir …en ce moment nous ne sommes pas gâtés ..hélas …plus de rêves mais des vulgarités partout
Tout n ‘est pas perdu alors….J’aimerais beaucoup voir les productions de Daily Wire.
Lueur d’espoir dans la lutte contre le wokisme malfaisant ?
Voilà des films que j’irai voir avec plaisir.
Bravo ! Le wokisme est un non-sens et une insulte aux oeuvres de nos aînés.
Très bien tout n’est pas perdu .Notre plus grand espoir c’est que ces producteurs attirent les foules , remplissent les salles et ruinent définitivement ces détracteurs .
Comme j’aimerais avoir votre optimisme ! Je crains hélas qu’avec l’idéologie gauchiste de la majorité de nos artistes il y ait du chemin à faire, et ne parlons pas de l’enseignement pourvoyeur de cette idéologie.
Oui mais Disney a quand même perdu pas mal de clients, ça peut continuer…
C’est aux gens « normaux » de participer au combat. Ne pas consommer ce genre d’inepties est la meilleure des armes, il en va du cinéma comme de la politique, de l’alimentation etc..,
Tout à fait