Adèle Van Reeth : « Tout le monde est le bienvenu sur France Inter »… vraiment ?

adele van reeth

C’était le gag du week-end. Invitée, dimanche 21 avril, dans l'émission C médiatique, sur France 5, Adele Van Reeth, directrice de France Inter, y a fermement démenti les accusations de sectarisme et de non-respect du pluralisme portées fréquemment à l’encontre de son antenne. France Inter, une radio de gauche ? Que nenni ! Adele Van Reeth ne voit même pas d’où pourrait venir cette folle réputation. « Ces polémiques sont devenues mon quotidien, mais sont complètement déconnectées de la manière que nous avons de faire de la radio », a-t-elle assuré, le sourire en coin. Le mois dernier, déjà, la compagne de Raphaël Enthoven avait apporté pareil démenti. « Trop macroniste, trop libérale, trop à droite, trop à gauche… Chacun voit France Inter par le bout de sa lorgnette », avait-elle alors déclaré, dans Le Figaro. France Inter, trop à droite ? On se demande bien qui pourrait penser cela. Un terroriste du Hamas, à la limite. Et encore…

Négation d’un « blacklisting » pourtant évident

Surtout, la directrice de la première radio de France a tenu à clarifier un point : personne n’est blacklisté, sur France Inter. « C’est ahurissant de penser que ce serait le cas ! Tout le monde est le bienvenu sur France Inter », a-t-elle même affirmé.

Tout le monde est le bienvenu, sur France Inter ? Vraiment ? Il faudra le dire à Michel Onfray qui affirmait, il y a quinze jours, être « interdit de service public depuis six ans ». Il faudra en avertir Gilles-William Goldnadel, qui reste persona non grata sur « l’odieux visuel de sévice public » malgré le carton de son dernier livre. Il faudra, aussi, prévenir Marguerite Stern qui, lundi matin encore, sur CNews, disait n'avoir reçu aucune invitation de Radio France alors que son ouvrage Transmania est sur toutes les lèvres en plus d’être numéro 1 des ventes sur Amazon. Tous sont manifestement interdits d’antenne. En fait, les seules personnalités classées à droite que France Inter consent encore à recevoir sont celles qu’elle a l’obligation légale de recevoir : les représentants des partis politiques.

Une orientation politique assumée

En dépit de dénégations de plus en plus véhémentes, France Inter est bel et bien une radio de gauche, voire d’extrême gauche. Adèle Van Reeth ne s’en cache d’ailleurs qu’à moitié. Tout en assurant que « personne n’est interdit de micro à France Inter », la directrice revendique « de ne pas donner la parole à des personnes qui contesteraient le fait même du réchauffement climatique ». Elle assure que sa radio n’est ni de gauche ni de droite, mais affirme dans le même temps que France Inter est « une radio progressiste ». Cherchez l’erreur.

L’orientation politique de ce média public se vérifie à chaque instant, dans chaque émission. Pas plus tard que ce mardi matin, Léa Salamé et Nicolas Demorand animaient un débat entre… Jean-Michel Aphatie et Pablo Pillaud-Vivien ! Un beau moment de pluralisme où gauche radicale et extrême gauche se renvoyaient la balle sur le thème des élections européennes. Le tout financé par nos impôts.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Cette dame revendique « de ne pas donner la parole à des personnes qui contesteraient le fait même du réchauffement climatique ». Le lyssenkisme dans toute sa splendeur ! Rien ne prouve le réchauffement climatique. Et encore moins le réchauffement anthropique. Les scientifiques sont extrêmement divisés sur le sujet. Mais les médias et tout particulièrement les medias publics aux mains de l’extrême gauche escrolo n’ont aucune envie d’inviter des gens qui viendraient démolir de manière scientifique une croyance dont les gourous sont des escrocs tels que Al Gore, Jancovici, ou des pasionarias totalement incultes telles que Greta Thundberg. La véritable science c’est le débat ! Faire « débattre » Apathie et Pillaud-Vivien n’est que la version politicienne de ces « débats » entre gens du GIEC et Cécile Dufflot.

    • Vous exagérez un tantinet : le réchauffement est avéré par les mesures de températures par satellite, le recul des glaciers et la remontée en latitudes des espèces végétales tropicales et méditérannéennes (olivier, vigne, agrumes entre autres). Ce n’est pas nouveau et c’est naturel (optimum médiéval et romain). Ce qui est faux et démontré par la thermodynamique et la spectroscopie infrarouge et l’examen des données historiques est d’en attribuer la cause au CO2.

  2. Je ne conteste pas le fait du réchauffement climatique ou plus exactement le fait de la sortie du petit âge glaciaire. Je conteste la thèse que le CO2 et plus particulièrement le CO2 d(origine humaine en soit la cause principale : je pourrais donc être invité sur France Inter?

  3. France inter , une radio d’extrême gauche , à la solde d’un gouvernement qui marche contre 80 % des Français !,

  4. … « Tout le monde est le bienvenu sur France Inter »…
    Sauf les « fachos » d’extrême droite.
    Ben ça tombe bien !
    Non seulement je n’ai aucune envie de visiter la maison ronde, luxueusement décorée pour le confort des journalistes bobo-gaucho qui y sévissent, mais je n’écoute pas « ça » !

  5. Mais où est-elle, cette radio de « Le Jeu des mille francs », de « Le tribunal des flagrants délires », cette radio qui affichait une liberté de penser et de s’exprimer qui, maintenant, nous conduirait droit dans les salles obscures des prisons de Big Brother ?

  6. Quant on ne veux pas voir on tourne la tête, Ces médiats du gouvernement porte le chapeau de ceux qui les font vivre quoi qu’il arrive et en tant qu’islamo-gauchistes on ne peut rien d’autre à attendre.

  7.  » nous ne donnons pas la parole aux personnes qui contestent le réchauffement climatique… » Tout le monde est donc le bienvenu sur cette radio sauf ceux qui ne sont pas de son avis ! Quelle bande de comiques…..

  8. Les personnes qui écoutent les radios ou regarde les chaînes du service public ou du « sévice public » diront les mauvaises langues devraient j’en suis convaincu recevoir la médaille du mérite. Cependant je dois bien l’avouer par simple hasard ou par masochisme je ne sais, j’ai eu quelques fois la malencontreuse occasion de m’y hasarder, hélas, miles fois hélas, cela est au-dessus de mes forces, désolé !

  9. Je n’écoute que la presse alternative, et surtout pas tout ce que peut raconter ce genre de radio corrompue jusqu’à la moelle.

  10. Agitation frénétique après avoir senti le vent du boulet de l’Arcom ou plutôt le retour de boomerang tout comme Barthes/Quotidien Pitoyables mais avec notre fric…

  11. N’est ce pas cette cette radio généraliste ou plutôt sa jumelle dont une journaliste bienveillante a déclaré que « la baudruche Bardella ne se dégonfle pas » , quelle belle image d’impartialité de ces médias du « sévice public » (merci Maitre GWG ).

  12. France 5 /France inter … les chancres de la démocratie ….si tu es à 200% de gauche tu es sûr d’être reçu …

  13. J’aime bien aussi les « débats » où tous sont d’accord entre eux. Notez qu’en
    Belgique c’est encore plus fameux. Là, on n’invite pas tous les politiques, certains sont interdits d’accès mais tout le monde paie le média public officiel !
    Les débats genre situation en Ukraine ne sont plus des débats mais des évaluations, des concertations où la Russie est l' »ennemi » entendu hier soir, ou bien il est question du « front de l’est » ni plus ni moins. Et les intervenants sont là pour en rajouter par rapport à celui qui vient de parler, sans plus, la course à celui qui en sait plus que les autres avec un « ancien ambassadeur », un ex-général à qui on donne encore du « mon général », les « experts », les « journalistes » ah là là il faut suivre tout celà!!

    • Pour les faire tester leur bien fondé de leur jugement jugement il n’y a qu’a refaire ce que l’armée Allemande faisait pendant la guerre pour les mauvais éléments soit les envoyer sur le front de l’Est ils pourront mieux tester ce qu’est un ennemi.

  14. Y a t’il encore des gens qui écoutent « france inter  » parce que tous ceux que je connais ne parlent que de CNEWS . Si l’on pouvait leur attribuer des subventions au nombre d’auditeurs on serait gagnant .

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