À cause des racailles, pas de festivités du 14 Juillet pour les honnêtes gens !

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Les premières estimations des assureurs chiffrent à 650 millions d'euros les dégâts consécutifs au ravage de la France par des dizaines de milliers de racailles. Geoffroy Roux de Bézieux, pour le MEDEF, estime à un milliard d'euros les pertes pour les entreprises. On va trouver de l'argent, bien sûr, dans les poches des contribuables qui n'ont rien demandé à personne. Nous n'avons rien cassé, mais ne vous en faites pas, nous allons quand même payer pour eux. Comme à chaque fois depuis quarante ans, des milliards d'argent public se déverseront dans les quartiers pour acheter une paix sociale aussi hypothétique que précaire. Les agriculteurs ? Les retraités ? Les handicapés ? Ce n'est pas la priorité. Le plus important, c'est que Mathéo et Kevin puissent continuer à gagner 3.000 euros par mois en faisant les choufs, tandis que tous les Michel et toutes les Françoise les abreuveront avec leurs 47 % de prélèvements obligatoires.

Les racailles ont gagné

On aurait pu croire que, pour décompresser un peu, il y aurait les festivités du 14 Juillet. Commémoration de la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, et non de la prise de la Bastille, la fête nationale est ordinairement l'occasion de feux d'artifice, de bals des pompiers et autres expressions de joie populaire. Les yeux des enfants s'émerveilleraient (pour les enfants qui en sont capables) devant la beauté des bouquets finaux ; on danserait sous les lampions, jusque tard, et des couples se formeraient dans la tiédeur de l'été commençant. Eh bien, non : dans plusieurs communes françaises, il n'y aura rien, le 14 juillet. Pont-Audemer, Maisons-Alfort, Charenton-le-Pont, Saint-Étienne ou Nîmes ont déjà pris la décision d'annuler leurs festivités. On sait très bien pourquoi, même si les édiles tournent autour du sujet, invoquent le risque d'incendie : ils ont la trouille. Les racailles ont gagné. Rassurons-nous, il y aura quand même des centaines de voitures qui flamberont. Dans de nombreuses communes, en somme, la seule tradition du 14 Juillet qui restera, c'est la leur.

Il est très ironique que cette journée de fête nationale, inventée par la République, s'efface devant la violence potentielle de ces « jeunes ». Le régime montre symboliquement son impuissance au grand jour. Comment expliquer cela à nos enfants ? Comme ces gens qui « ne sont pas racistes » mais « évitent certains quartiers », les bonnes gens trouveront des stratégies d'évitement. On dira que ce n'est pas si grave, qu'après tout, c'est un peu nul, ces festivités, et que c'est toujours pareil ; on dira que c'est l'occasion de passer une soirée en famille, et puis voilà. La vérité est tout autre : la vérité, c'est que certains maires plient les gaules. On ne peut même pas leur en vouloir : ce ne sont pas eux qui ont failli. C'est l'État et c'est chacun de nous. Il faudra se poser la question du consentement à l'impôt, un de ces jours. En attendant, posons-nous également la question du consentement au bordel.

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Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

42 commentaires

  1. le 14 juillet 1789, des émeutiers avinés, excités par le duc d’Orléans, pillent les Invalident, brûlent , saccagent, ravagent la Bastille, massacrent de Launay, Bertier de Sauvigny, de Flesselles et d’autres et brandissent fièrement les têtes de leurs victimes sur des piques. Nous retrouverons ces « héros » lors des massacres de septembre 92 et du génocide vendéen. Il faut être infâme pour fêter ça; autant fêter l’avènement d’Hitler.
    14 juillet 1790; effectivement pas de sang versé: il faudra encore attendre un an (17 juillet 11791) pour que la garde nationale, commandée par La Fayette, tirent sur les factieux qui voulaient signer une pétition alors que la manifestation était interdite (mêmes causes, mêmes effets).
    Cette fête non sanglante de 90 ne fut que ridicule avec ces dignitaires chamarrés en chapeaux à plumes et Talleyrand reconnaissant qu’il avait du mal à prononcer la messe sans rire.
    Aucune date de la république ne mérite mention.

  2. C’est pas grave. Les dealer et les imams (décideurs du début et de la fin des razzia) donneront peut-être, si le « souchien » est sage et a donné beaucoup de subventions, l’autorisation de fêter l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et de nombreux pays d’Afrique. Merci à la McConnerie qui fait chaque jour de la France et des français des soumis et des victimes.

  3. Jusqu’à quand les français sont capables de déléguer le monopole de la violence à un état qui ne l’utilise que contre nous. Il refuse d’ouvrir Les yeux pour agir.

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