Il y a quelques jours l’Afrique du Sud célébrait le Mandela Day, fête qui doit «promouvoir une culture de la paix» … Mais plus de vingt ans après, quel est le bilan des politiques menées depuis la fin de l’Apartheid, où en est la «nation arc-en-ciel» pacifique et multiculturelle ?

Nous sommes aujourd’hui bien loin d’un pays «Black-Blanc-Boers» : l’ancien Etat-phare du continent africain est devenu où le crime prospère. Un pays, gangrené par la corruption et le chômage, où la minorité blanche (8 % de la population) est aujourd’hui grandement en danger.

En effet, les politiciens marxistes proches de l’ANC exploitent avidement les vieux conflits ethniques. Le Blanc est ainsi désigné comme étant un parasite, un violeur, un tueur, un traître complotant sans cesse contre les populations noires. Et la situation se dégradant, beaucoup adhèrent à cette idée d’un complot des Boers qui, refusant l’indépendance des peuples noirs, saboteraient l’économie locale. De cette croyance est née une grande réforme agraire qui doit permettre d’exproprier les fermiers Boers ; ainsi qu’une politique de quotas ethniques qui a grandement appauvri les Boers : plus de 50.000 d’entre eux sont aujourd’hui parqués dans l’un des 60 «ghettos blancs» du pays.

De même les inscriptions racistes, les discours génocidaires, les chants appelant à «tuer tous les Blancs» se multiplient. Un membre du parlement fait d’ailleurs remarquer que «Julius Malema [proche du président Zuma, NDLR] est en train de préparer son peuple à massacrer les Blancs, lorsqu’il en donnera le signal ». Car n'est-ce pas la finalité de cette situation tragique : l’épuration ethnique des Blancs ? Tous les ingrédients d’un massacre de masse sont déjà là. L’ONG Genocide Watch, qui a établi une échelle de mesure des risques, place l’Afrique du Sud à l’étape 9 sur 10 avant le drame.

Galvanisées par une rhétorique victimaire et un idéal de «redistribution», des miliciens sillonnent déjà les campagnes, assassinant les fermiers Boers pour s’accaparer les petites exploitations. Souvent classés comme de simples cambriolages, ils s’agit pourtant bien ici de crimes de haine : l’absence de vol dans 80 % des cas, les mutilations et tortures, les viols et les mises en scène macabres en sont une preuve suffisante.

L’ONG Afriforum indique qu’il y eut plus d’assassinats de blancs pendant les quinze premiers jours de 2014, que de meurtres en Irlande en trente ans… Le taux de meurtre des Boers - quatre fois supérieure à la moyenne nationale (déjà incroyablement élevé)- fait dire à certains qu’un soldat américain en Irak avait plus de chances de survivre qu’un Blanc dans la campagne Sud-Africaine… Depuis 1994 on estime a plus de 90000 le nombre de Boers assassinés, dont un nombre effrayant de fermiers...

Et ces massacres ne risquent pas de cesser : avec un gouvernement qui tolère cette violence pour retirer aux Boers leur monopole agricole, la situation ne peut que dégénérer… Et de même qu’il était du devoir des pays occidentaux de s’insurger contre la politique d’Apartheid du Parti National, n'est-ce pas aussi aujourd'hui leur devoir de prendre position dans ces événements qui ne peuvent être réduits à une criminalité ordinaire et ce, pour parvenir à un dénouement pacifique et éviter ce que certains désignent déjà comme un possible génocide.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 16:24.

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28 juillet 2017 à 20:42

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