Prisons
Emmanuel Macron vient de présenter ses réformes visant à désengorger les prisons. Relèvent-elles d’un pragmatisme salutaire ou, au contraire, sentent-elles le progressisme idéologique habituel ? Philippe Bilger réagit.
Soucieux d’apparaître comme l’homme de l’autorité, le chef de l’État déclare vouloir explorer le champ si peu emprunté et labouré des peines dites alternatives à l’emprisonnement.
La peine a été expurgée de sa dimension coercitive pour n’en retenir qu’une vocation émancipatrice, la figure du criminel revêtant les oripeaux christiques de la rédemption.
On va bien sûr faire quelques replâtrages. Mais le problème de fond va demeurer.
Comment ne pas comprendre la grande colère des gardiens de prison ?
Le nouveau ministre de la Justice semble bien avoir révélé ses limites.
L’idéologie « progressiste » qui domine dans les médias en profite pour glisser sa désinformation. Les prisons seraient surpeuplées parce que la Justice condamnerait trop à la détention.
Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition.
Depuis lundi dernier, un conflit dur oppose les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire au gouvernement et au garde des Sceaux.
C’est une crise pénitentiaire chronique à laquelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux Mme Belloubet doit faire face.
Philippe Bilger éclaire de sa longue expérience judiciaire tous les aspects (humains et sécuritaires) du problème de l’installation des téléphones dans les cellules.
Frédéric Pichon, avocat, dresse un état des lieux des prisons françaises pour Boulevard Voltaire
Réduire le problème à une question de places disponibles ou de personnel en nombre insuffisant serait une erreur.
Clash place Vendôme. Le directeur de l’administration pénitentiaire, Philippe Galli, a remis sa démission au garde des Sceaux, qui l’a immédiatement acceptée.
Emmanuel Macron vient de présenter ses réformes visant à désengorger les prisons. Relèvent-elles d’un pragmatisme salutaire ou, au contraire, sentent-elles le progressisme idéologique habituel ? Philippe Bilger réagit.
Soucieux d’apparaître comme l’homme de l’autorité, le chef de l’État déclare vouloir explorer le champ si peu emprunté et labouré des peines dites alternatives à l’emprisonnement.
La peine a été expurgée de sa dimension coercitive pour n’en retenir qu’une vocation émancipatrice, la figure du criminel revêtant les oripeaux christiques de la rédemption.
On va bien sûr faire quelques replâtrages. Mais le problème de fond va demeurer.
Comment ne pas comprendre la grande colère des gardiens de prison ?
Le nouveau ministre de la Justice semble bien avoir révélé ses limites.
L’idéologie « progressiste » qui domine dans les médias en profite pour glisser sa désinformation. Les prisons seraient surpeuplées parce que la Justice condamnerait trop à la détention.
Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition.
Depuis lundi dernier, un conflit dur oppose les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire au gouvernement et au garde des Sceaux.
C’est une crise pénitentiaire chronique à laquelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux Mme Belloubet doit faire face.
Philippe Bilger éclaire de sa longue expérience judiciaire tous les aspects (humains et sécuritaires) du problème de l’installation des téléphones dans les cellules.
Frédéric Pichon, avocat, dresse un état des lieux des prisons françaises pour Boulevard Voltaire
Réduire le problème à une question de places disponibles ou de personnel en nombre insuffisant serait une erreur.
Clash place Vendôme. Le directeur de l’administration pénitentiaire, Philippe Galli, a remis sa démission au garde des Sceaux, qui l’a immédiatement acceptée.