[SATIRE À VUE] Grenoble : bienvenue dans une métropole accommodante

@Greenbox/Wikimedia Commons
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Au micro de France Info, le maire de Grenoble n'a d'autre solution à proposer que s'accommoder de la violence des dealers qui sévissent dans sa ville.

Un représentant de la « Bisounours compagnie » est l'invité de France Info ce jeudi. Conformément à la vitesse qu'il a imposée dans sa ville, Éric Piolle est venu à 30 km/h jusqu'à la capitale. Dans sa voiture rose, il a traversé des agglomérations moins apaisées que la sienne. À Grenoble, des panneaux préviennent le visiteur : il entre dans un havre de paix et d'amour. « Bienvenue dans une métropole apaisée ». C'est écrit dessus. A chaque entrée son panneau. Les lois du comique de répétition sont ainsi.

La journaliste chargée d'interviewer l'apaiseur note toutefois que des habitants ne peuvent accéder à certains à immeubles en raison de la présence de nombreux dealers. Doit-on y voir une esquisse de perturbation du cocon dans lequel les Grenoblois vivent ensemble ?

Que nenni ! Eric Piolle a la situation en main : « En tout cas, il faut trouver un modus vivendi avec les dealers et nous voyons que c'est de plus en plus difficile. » Outre son talent comique, l'édile parle latin couramment. Pour les non- bilingues, le Larousse nous traduit modus vivendi :  « Accord permettant à deux parties en litige de s'accommoder d'une situation en réservant la solution du litige. »

Bienvenue dans une métropole accommodante 

Les frais de changement des panneaux seront amortis par les amendes infligées aux automobilistes qui roulent à 35 km/h. Des fous du volant, des vauriens. Un véritable fléau ! Mais revenons à la douceur ambiante. L'élu constate que « les dealers sont maintenant des multinationales organisées, qui exploitent des personnes, de plus en plus jeunes et de plus en plus paumées. » Entre la multinationale du renoncement et celle de la violence, il y a moyen de s'entendre. L'une regarde, l'autre trafique. Une avancée notable est relevée par la rédaction de France info.

Sur le terrain, Éric Piolle s'aventure parfois. Avant c'était bien, la convivialité régnait : « J'ai vu l'évolution sur mes dix ans de mandat... J'allais partout je discutais avec tout le monde ». Serrage de mains, tapes dans le dos, comment vas-tu yau de poêle ! Les plaisanteries fusaient . « Maintenant , je vais partout, le dialogue peut être plus compliqué à certains points. » À ce stade, il faut consulter le Larousse de novlang. Selon l'académie écolo, « le dialogue peut-être plus compliqué » signifie que le maire se fait insulter copieusement et qu'il doit déguerpir avant que la situation tourne au vinaigre. « Pour un maire qui court vite.» L'accroche de la prochaine campagne sera percutante. 12 secondes entre un immeuble et sa voiture de fonction. Le dernier chronométrage place Éric Piolle en tête des sondages effectués auprès de la communauté bobo. Sur les vraies mesures proposées pour lutter contre le phénomène, encore du latin : Motus et bouche cousue.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

33 commentaires

  1. Que ce triste individu soit le Maire de ma ville natal est vraiment triste mais aussi pour les Grenoblois d’aujourd’hui .

  2. Je n’habite pas Grenoble, je n’ai donc pas voté dans cette ville, si j’y avais habité je n’aurai évidemment pas voté pour lui.
    Conclusion : les grenoblois n’ont que ce qu’ils ont décidé !
    Le problème en fait n’est pas la position du maire, tant qu’il ne demande pas l’aide de l’Etat pour rétablir l’ordre public qu’il a sciemment contribué à déstabiliser par sa politique. S’il demande l’aide de l’Etat, alors je ne suis pas d’accord pour qu’avec mes impôts on répare les erreurs dues à l’idéologie des grenoblois qui l’ont choisi.

  3. LA MEN TA BLE : j’en arrive à me demander si notre co lecteur ‘ERILOU 18000’ n’a pas posé la bonne question dans son commentaire de ce jour à 9h38 ???

  4. Si il a pris des cours au Kampuchéa démocratique, y’a des moments ou il a du faire la sieste. Là-bas, ils savaient utiliser la force contre leurs détracteurs!

  5. Je n’arrive pas à comprendre que des citoyens peuvent encore voter pour ce type de personne et aussi pour son parti, l’insécurité, les positions pour empêcher de pauvres gens de pouvoir utiliser leur automobile pour accéder dans les villes ,ainsi que des petits artisans qui rendent beaucoup de services ,c’est bien malheureux d’être empêchés par ce type d’élus démagogiques, ils ne font pas e l’écologie, se sont des extrémistes .

  6. Constatons, une fois de plus, que les municipalités dirigées par les écolos ou les socialos finissent toujours par détruire le peu qui restait de « français » dans leur commune. Les gens votent encore pour ce genre de guignoles.

  7. Monsieur Piolle est vraiment un courageux,un intrépide, un exemple pour la jeunesse  » Jean Moilin contemporain, il prépare son entrée au Pantheon.  »
    – » Entre ici Éric Piolle ,avec ton cortège de dealers. »

  8. Aux prochaines élections municipales, si seulement les électeurs étaient suffisamment intelligents pour faire virer ces islamo gauchistes verdrâtes !!!

  9. Quand on pense à l’argent que cela doit rapporter , il ne faut pas attaquer les dealers !
    Monsieur le Maire PIOLLE devrait peut être offrir une salle de la mairie pour en faire un magasin de drogues ?

    • J’ai été étudiante à Grenoble fin des années 60 et lorsque je vois ce que cette ville est devenue c’est à pleurer !!

  10. Ahurissant ! Surréaliste discours d’Eric Piolle qui ne se rend même plus compte de la situation infernale de la ville de Grenoble que les grenoblois cherchent à fuir !

    • Les grenoblois ne doivent surtout pas fuir, ils sont solidaires de leur grand Manitou, ils l’ ont élu….et le discours d’ Eric Piolle est un discours passe partout a la sauce des socialo-islamistes, il est évident qu’ il ne va pas pomper ceux du grand Zemmour.

  11. Pourquoi un édile en arriverait à souhaiter un tel compromis s’il n’en était pas bénéficiaire ? Combien les dealers le paient-ils pour qu’il en arrive là ? Ce n’est pas une accusation mais un gros soupçon ! Et ce ne serait pas la première fois que ça se produirait, on sait à quel point l’argent de la drogue gangrène nos institutions et corrompt toujours plus nos responsables politiques et nos décideurs. Une enquête sérieuse doit être menée.

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