[Satire à vue] Conférence de presse à la provençale. La cuisine d’Olivier Véran épate les fins gourmets

Chef Véran
Olivier Véran nous aura prévenus. La mobilisation du 7 mars et les grèves qui pourraient s'ensuivre risquent d'entraîner une catastrophe sans précédent. Devenu porte-parole du gouvernement à la suite d'un remaniement inexplicable, l'ex-ministre de la Santé a conservé cette fibre alarmiste qui lui valut d'être vénéré par les complotistes. Après avoir dressé un état des lieux de l'insuffisance pluviométrique qui frappe le pays, l'homme lance cet avertissement aux journalistes présents : « Mettre le pays à l'arrêt, c'est prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois. » Confinement, injections d'eau obligatoires... Nous n'osons imaginer les répercussions de ces mouvements de contestation.

Dans l'espoir d'être nommé ministre de l'Agriculture, Oliver Véran passe ensuite du coq à l'âne... « Alors que chaque seconde compte, le gouvernement a demandé aux préfets de prendre dès à présents des mesures exceptionnelles [...] de limitation de l'usage de l'eau non prioritaire... » Comment le projet de réformes des retraites peut-il tomber à l'eau dans ces conditions ? Le lien entre la première partie de l'intervention et la seconde se dessine.

Abandonnant l'âne pour le coq, le ministre revient sur le péril du 7 mars. Une date charnière. Le monde d'après 7 mars est décrit sans concession par l'ami des animaux de la ferme : « Mettre la France à l'arrêt, ce serait négliger la santé de nos enfants... » Que vont devenir les enfants abandonnés par leurs parents déshydratés qui sont partis manifester ? Sans transition et sans filet, le porte-parole enchaîne la phrase précédente avec : « En 15 ans, il est possible d'éradiquer le cancer du col de l'utérus grâce à la vaccination. En France, chaque année, les papillomavirus sont responsables... », etc.

Mobilisation du 7 mars, papillomavirus, pénurie d'eau, malheur des enfants, catastrophe écologique... Sous les yeux médusés de la presse, Olivier Véran vient de réaliser sa première ratatouille communicante. Les fins gourmets estiment qu'il manque un peu de « Nous sommes en guerre ». L'absence de réchauffement climatique dans la sauce laisse également perplexe les Macroniens de la première heure. Réussir une conférence de presse à la provençale n'est pas à la portée du débutant.

Incapables d'assembler ce puzzle complexe, des journalistes décidèrent d'aller défiler pour un départ à la retraite dès 45 ans. Pour Olivier Véran, tout était à refaire.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

32 commentaires

  1. Dès que son maître à penser s’éloigne, ce bouffon raconte n’importe quoi. Voilà qui donne la bonne mesure de ce qu’est ce « gouvernement ».

  2. Après 14, ça a été les « années folles ». Après 40, il a fallu reconstruire, il y avait du travail pour tous et on a connu les 30 glorieuses… Une bonne guerre mondiale, des millions de morts, des destructions en pagaille et les survivants auront trop de boulot pour « survivre » et reconstruire, pour se perdre dans des théories fumeuse, woke, LBGT+ etc…, peut être de nouvelles 30 glorieuse ?
    Theorie abominable mais ils nous y mènent gentiment.

  3. Véran, Ndiaye, Abdul Malak, quelques-uns des ministres qui illustrent ce triste gouvernement. On pourrait en citer bien d’autres, si on avait retenu leurs noms. Heureusement, la plupart sont voués à un oubli rapide.

  4. Faut-il que la place soit bonne pour qu’un homme accepte de se ridiculiser ainsi… Macron l’a bien choisi : encore un qui ne risque pas de lui faire de l’ombre…

  5. Trop peu d’ados vaccinés contre le covid, alors il faut trouver un autre prétexte pour que chacun, jeune ou moins jeune soit injecté, code- barré, …
    La santé des gens n’est plus la préoccupation principale de la médecine, le profit des grands labos passe bien avant !

  6. Il ne faisait pas tant de bla bla quand son AUGUSTE patron mît le Pays en stand bye pendant le COVID , avec la formule « quoiqu’il en coûte «  extraordinaire on connaît le résultat combien de dettes 3.000 milliards de dettes, mais ce n’est que du papier. Pourquoi s’en alarmer, c’est l’Etat qui paie, disait le précédent Président. Oh! Si je l’avais dit, on se gausserait de moi. Mais un Président préside et il porte la parole divine. Voilà où nous en sommes. S’en sortir, c’est tout trouvé une bonne guerre mondiale, quelques milliards d’humains disparaîtront. On reconstruira et dans un certain temps, on remettra le couvert. La COVID n’a pas eu le résultat escompté trop lent, l’euthanasie , aussi, soyons courageux armons nous et partez. Une formule élégante.

  7. Il me semble que de tout temps, les pluies se déversent au printemps et non en hiver, nos ministres ne pourraient ils pas laisser faire la nature à son rythme au lieu de raconter des conneries.

  8. Je vais vite acheter le guide Michelin nouveau pour voir si il a enfin décroché son troisième bonnet d’âne.

  9. Veran et la crise covid et maintenant Veran sur tout les fronts . Ridicule , incompréhensible , minable à qui il faut rappeler que si tout va si mal dans ce pays c’est justement à lui et ses amis que nous le devons . Alors s’il pouvait emmener cette équipe de destructeurs loin des français et de la France nous lui en serions gré .

    • « … c’est justement à lui et ses amis que nous le devons… »
      S’il ne s’étaient pas trouvés 18,7 millions de Français pour donner leurs voix à Macron en avril dernier, nous n’aurions plus à subir ce guignol et ce gouvernement de bras cassés.
      C’est d’abord et avant tout à ces électeurs que nous devons la poursuite du désastre. Ce sont eux les premiers responsables. N’oublions jamais de leur rappeler la gravité de leur faute et leur complicité de fait dans toutes les atteintes que ce pouvoir porte à la France.

    • Il suffit de demander à Elon Musk d’affrêter un de ses vaisseaux spatiaux pour emmener tous ces parasites vers le néant sidéral !

  10. Véran la nouvelle Pythie, quelle Pitié !!!
    Le discours de Véran un salmigondis totalement incompréhensible, à part lui qui à compris ce qu’il voulait dire ?
    Pour un peu ce seraient les nouvelles , Dix plaies de l’Egypte , il ne manque que les pluies de grenouille et les nuages de sauterelles. Vraiment ce gouvernement est en dessous de Tout.

  11. Il se dit que notre président regrette le manque de notoriété de ses ministres. Il ne peut pas faire un tel reproche à M.Véran, qui est certainement le ministre le plus connu depuis 6 ans.
    Les esprits chagrins regretteront qu’il ne soit pas reconnu pour sa compétence mais est-ce bien ce qu’on lui demande ?
    Quand on est porte parole d’un gouvernement qui collectionne les bourdes, il est doit être bien difficile de briller.
    Je me permets un petit conseil à M.Véran, qui doit quand même un peu souffrir de son impopularité : qu’il fasse son mea-culpa envers les soignants qu’il a exclus.

    • Pas sûr qu’il souffre, il a débité tellement de mensonges depuis le covid qu’il doit aimer ce pouvoir de faire peur aux Français pas intelligents que nous sommes

    • Imaginer un seul instant que ces gens puissent souffrir de leur impopularité est une bien grande illusion. Ils méprisent tellement les Français qu’ils doivent, au contraire, se délecter d’être haïs par ce peuple sur le dos duquel ils vivent grassement. Et puis, que sont quelques années un peu difficiles à passer quand on sait que l’on sera ensuite recasé dans une multinationale qui vous versera, à vie, un très confortable salaire pour un emploi honorifique si ce n’est fictif ?

    • Que je sache, c’est la fameuse borne (alors ministre du travail) qui a décidé ces mesures ineptes…
      Quoiqu’il en soit cette équipe de bornés a du mal à trouver la machine arrière !

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