[Point de vue] L’ingratitude de Nawell Madani

Capture d’écran (2107)

Invitée dans l'émission sur France 2 animée par Léa Salamé, afin de présenter la série Jusqu'ici tout va bien qu'elle a réalisée et qui est diffusée sur Netflix, l'artiste belge d'origine algérienne Nawell Madani a ressorti la rengaine de la complainte victimaire. Arguant, entre autres, que l'ascension sociale est pratiquement impossible lorsque l'on est une femme, et encore plus compliqué si l'on est maghrébine.

Affirmation sans aucune valeur scientifique, mais assez vicieuse pour faire le buzz et alimenter la victimisation dans les boucles des réseaux sociaux de ces Français immigrés ou descendants d'immigrés qui n'attendaient que ça.

Tranquillement, celle à qui Paris a tout donné relance le débat éculé du racisme systémique, mais quelle ingratitude ! Parce qu'il faut rappeler que Nawell Madani est partie de sa Belgique natale pour se faire un nom en France et elle ne peut pas dire, au regard de son succès aujourd'hui, qu'elle a souffert pour y arriver et souffre pour se maintenir au niveau social qui est le sien.
On pensait avoir fermé le chapitre de la victimisation depuis les éclipses médiatiques de Camélia Jordana et Yseult, mais que nenni, nous voici contraints de reprendre la plume afin de remettre l'église au centre du village.
Nawell Madani est née en Belgique de parents immigrés, sa situation de ressortissante de l'Union européenne lui permet, de fait, d'être classée, au sens de la nomenclature administrative, dans la catégorie des citoyens, au même titre que le Français « de souche ». En tant que descendante d'immigrés, la dernière enquête de l'INSEE confirme que sa situation est plus favorable que celle des immigrés. Sur l'ensemble des thématiques étudiées dans le rapport, la situation des descendants d'immigrés est proche de celle des Français sans ascendance immigrée. En France, la chance est donnée à chacun, peu importe son origine, pour réussir son assimilation, sa socialisation et ainsi emprunter cet ascenseur que nous visons tous, au-delà de notre ascendance, pour valider notre insertion au sein de la société.
La France n'est pas un pays raciste, si tant est que chacun respecte les règles du vivre ensemble, notamment sur le sujet sensible du rapport au cultuel. En France, il n'existe pas de racisme systémique ni de ségrégation comme ailleurs, on va éviter de parler de la situation des Noirs dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. En France, les populations sont hospitalières, c'est inné et c'est d'ailleurs ce qui fait l'ADN du Gaulois.
De quoi donc se plaint Nawell Madani en arguant la difficulté dans l'ascension sociale pour une femme d'origine maghrébine ? Nous aurions voulu qu'elle, la ressortissante belge, arrivée majeure en France, de parents immigrés algériens, et ayant réussi là où d'autres, pourtant sans ascendance, enchaînent les échecs, fasse la promotion de cette France accueillante dans laquelle chacun peut vivre son rêve et le réaliser, s'il s'en donne les moyens par le travail.
Il faut que ces gens qui passent leur temps à exploiter la victimisation raciale arrêtent de chercher à monter les Français les uns contre les autres, ce n'est plus supportable et nous serons nombreux, chaque fois, à dénoncer leur hypocrisie. Ça suffit !

Vos commentaires

27 commentaires

  1. Excellent. Seul point positif dans la vidéo (extrait) : ce jeune homme qui fait un peu d’humour, mais bon : était-ce sincère ?

  2. oui ! ça suffit et depuis longtemps!! nous sommes les plus stupides de toute l’U E !! aucun autre pays ne propose autant d’avantages en toutes natures, comment est-il possible de laisser la parole à des personnes comme Gims ou autre fantoches complètement incultes et agressifs sans même savoir pourquoi ! si la France est si exécrable pourquoi y venir tous! et de partout !!

  3. Comme Wasp (du 11 avril à 23h10) je suis un rapatrié. Et je peux dire que je n’ai jamais vu un seul immigré maghrébin, « travailler » plus que le français moyen dirait Sheila. Alors, sa réussite elle ne la doit que par la politique socialiste de l’égalitarisme forcené chère aux bonnes âmes de gauche.
    Quant à ceux qui se soucis de savoir qui « travaillent » en France, je peux leur dire que les bretons et les asiatiques sont « durs à la tâche » et mérite mon admiration. Je précise que je suis également asiatique et quand je suis « arrivé », il y avait très peu de magrébin dans le Sud de la France. Aujourd’hui, ils sont tellement, tellement nombreux et plus, que cela ne les incite pas à travailler davantage que les français de souche et de cœur. Les mairies effaceront bientôt les 3 inscription de leur fronton pour les remplacer par « gauchisme, feignantisme, isla…..). Malheur au pays dont le prince est un enfant.

  4. M. Verlaine Djeni,
    Etant de retour sur BV (depuis peu), c’est un plaisir pour moi de retrouver vos « billets » toujours justes et pleins de bon sens.

  5. Le titre de sa « série » peut lui être lancé en pleine face avec un double sens qui peut devenir un avertissement concernant son statut de « victime du racisme » sévissant en FRANCE ! …
    Jusqu’ici, tout va bien pour elle ! … Qu’elle soit complètement « présentée » dans tous les recoins de sa « vie de victime » et on verra où elle en est la « nymphe de la cancel culture » …
    « Ca » commence à bien faire d’entendre ces potiches décérébrées/déconstruites qui sont subventionnées à outrance au regard de ce qu’elles apportent à la société …

  6. Une bonne raison pour boycotter la pauvre chérie et sa série quelque soit le sujet ! Elle aurait mieux fait de la fermer.

  7. Pour être reçue par Léa SALAME , il faut adapter le discours et elle a très bien réussi !! Bravo

  8. … « Arguant, entre autres, que l’ascension sociale est pratiquement impossible lorsque l’on est une femme, et encore plus compliqué si l’on est maghrébine »… C’est bien ce que je me disais… ses origines ont été un frein à son ascension. La France l’a empeché de s’épanouir. Elle est obligée de vivre de subventions chichement accordées et va de squat en squat. Elle en est la preuve vivante du racisme Français… On l’a empêchée de réussir. Elle n’est passé à la télé que pour imager ce ratage… Et les vêtements qu’elle porte… On les lui n’a prêtés pour l’occasion ? C’est sûr que dans son pays d’origine, elle aurait beaucoup mieux pu s’exprimer… sous un voile et sans sortir de la maison qu’elle aurait partagée avec les 3 ou 4 autres femmes de son mari…

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