Plus de "ladies and gentlemen" dans le métro londonien. Un simple "good afternoon everyone" remplacera l’annonce traditionnelle. C’est ce qu’a annoncé Mark Evers, directeur de la stratégie client de la compagnie Transport for London

Le prétexte invoqué est la volonté de ne pas discriminer tous ceux qui se sentent exclus par la seule présence des deux sexes : masculin et féminin. Une victoire de plus pour le lobby LGBTIQ (Le sigle s’allongeant, il devrait un jour compter un alphabet entier). 

Si la modification de l’annonce n’est pas un événement capital, la symbolique qu’elle porte l’est. Il y a, ici, toute la haine que ces mouvements minoritaires ressentent à l’encontre de notre société, ainsi que la puissance de ce lobby.
 
Il devient anormal de rappeler que la base d’une société est sa natalité. C’est grâce à elle qu’une génération peut transmettre son savoir à une autre et ainsi de suite, en essayant d’améliorer à chaque fois l’héritage reçu. La chute de Sparte et de sa civilisation coïncide avec sa chute de natalité. Cette natalité n’est possible que par la rencontre d’un homme et d’une femme. L’altérité sexuelle. La biologie (à de rares exceptions confirmant la règle) impose aux enfants, in utero, leur sexe. Malgré l’évolution de la science il n’est pas possible de changer de sexe jusqu’à avoir les possibilités de concevoir un enfant avec de nouveaux organes génitaux. Le mensonge médiatique du "premier père à accoucher" en est un bon exemple, le père en question étant né femme. 

C’est cette lapalissade - "Il faut la rencontre d’un homme et d’une femme pour qu’il y ait un enfant" - qui a mené nos sociétés à sacraliser l’altérité sexuelle.
 
Le rejet du réel (trop dur à supporter quand il n’y a plus d’idéal) pousse ceux qui ne se reconnaissent plus hommes ou femmes à combattre férocement tout ce qui les confronte à cette réalité, jusqu’aux annonces dans le métro.

Le bonheur est recherché aujourd'hui dans l’asservissement de ce qui nous entoure, il faut à tout prix vaincre la maladie, réduire les distances, traquer les animaux, résister aux éléments…
 
Il y a pourtant, dans notre société, cet instinct qui pousse à l ‘écologie. Un retour à l’humilité devant la nature, somme toute. La véritable écologie, celle qui n’est pas focalisée sur le réchauffement climatique, la fonte des glaces… Mais qui pousse simplement l’humain à redevenir humble. Reconnaître que nous ne sommes pas tout-puissants, c’est là que débute le bonheur. Admettre que certaines choses nous dépassent, contempler l’infini, ne plus le combattre mais l’admirer ! 

La contemplation, voilà ce que nous devons proposer à nos contemporains. À tous ceux qui se persuadent qu’un changement d’annonce dans le métro va changer leur vie, nous devons un langage de vérité : cela ne va rien changer pour personne. Après ce combat-là, il y en aura un autre, il n’y a pas de fin à ces revendications ridicules. La paix n’est pas dans l’affrontement mais dans la redécouverte du réel.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 20:02.

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19 juillet 2017 à 11:40

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